Qui a ressuscité Grindelwald et pourquoi?
C'est la question que nous tenterons d'élucider au cours de cette quête de rédemption de Gellert, qui fera tout pour racheter ses fautes...
Grindelwald riait aux éclats, pas par joie mais pour bien marquer l'affront qu'il faisait au seigneur des ténèbres, il n'avait pas l'intention de donner la moindre information, « 𝔏𝔞 𝔟𝔞𝔤𝔲𝔢𝔱𝔱𝔢 𝔡𝔢 𝔰𝔲𝔯𝔢𝔞𝔲 𝔫𝔢 𝔱'𝔞𝔭𝔭𝔞𝔯𝔱𝔦𝔢𝔫𝔡𝔯𝔞 𝔧𝔞𝔪𝔞𝔦𝔰 ! » dit-il à Voldemort qui en réponse laissa éclater sa colère contre un Grindelwald usé par le temps, émacié et impuissant.
« AVADA... »
Vint une lumière verte, et enfin le néant...
De nos jours.
Il pouvait entendre des oiseaux chanter, au loin c'était de l'eau qui coulait, était-ce une fontaine ou une cascade ? Il eut soudainement soif. Une douce sensation d'herbe couverte de rosée au niveau de pieds, il pouvait la sentir. Une brise légère vint lui caresser le visage, comme une invitation à se réveiller... c'est à ce moment précis que résonna dans sa mémoire :
« KEDAVRA!»
Grindelwald ouvrit les yeux, et se releva d'un bond. Il faisait face à Voldemort et maintenant le voilà ici. Il était pieds nus dans l'herbe, sa tenue grise de Nurmengard flottait avec le vent léger. Il se souvint alors avoir tenu tête à Voldemort, être mort puis s'être réveillé ici. Mais où était-il ? Bien qu'il puisse identifier quasiment tous les arbres présents, ainsi qu'un majestueux Séquoia bien plus grand que les bâtiments, il n'y avait pas de signes quant à sa possible localisation.
Grindelwald entreprit de trouver le point d'eau qu'il avait cru entendre, car sa soif se faisait urgente, l'endroit ressemblait à un jardin à la française, réalisé en croix et quand il arriva au centre il y trouva un cadran solaire qui s'avérât être une fontaine et prenant de l'eau entre les mains il la huma et décidât que l'eau devait probablement être non potable. Tournant sur lui-même en essuyant ses mains sur ses vêtements, il découvrit du regard une serre centenaire bien entretenue, avec adossée à la serre, une petite boutique qui semblait vendre des boissons.
Il se dirigea vers l'échoppe, toujours pieds nus, et fit un constat pour le moins surprenant, il avait rajeuni ! Comment cela était-il possible ? Il passa la langue sur ses dents, tâta son visage redevenu ferme avec les mains, il n'était plus recroquevillé, son dos ne le faisait plus souffrir. Quelle magie avait opéré sur lui ? Il ne connaissait aucun sort, aucune magie capable d'une telle prouesse, la puissance nécessaire à sa réalisation devait être ubuesque !
Des badauds sortaient de la boutique et approchaient de Grindelwald, il tendit l'oreille et reconnut rapidement le langage qui était parlé : le Français ! S'il était bien une langue que Grindelwald maitrisait en dehors de sa langue natale et de l'Anglais, c'était bien le Français. Il entra dans le petit magasin et commença à parler à la vendeuse qui travaillait là, expliquant qu'il s'était perdu et qu'il n'avait aucune idée de l'endroit où il se trouvait.
Il apprit alors qu'il se trouvait dans le jardin du collège militaire de Thiron Gardais, en France. Ce qui était radicalement éloigné du lieu de son apparente mort.
Il réfléchit intensément, qui connaissait-il en France qu'il pourrait tenter de contacter ? Il ne lui semblait pas qu'il restait quelqu'un de vivant et quand bien même il n'avait pas de baguette. Ce qui n'était pas vraiment un problème pour Grindelwald, car grâce à un sorcier qui avait fait son apprentissage à UAGADOU, il avait appris à utiliser certains sorts sans baguette, mais il était plus que limité à ce niveau. Au mieux il pouvait stupéfier des adversaires, les désarmer ou bien créer une portoloin, à usage unique.
Grindelwald commença à réfléchir à ce qui s'était passé et au gâchis qui l'avait mené à être emprisonné dans sa propre prison pendant pas loin de soixante longues années.
Il voulait aller voir Albus et s'assurer que sa tombe n'avait pas été profanée, que le seigneur des ténèbres avait été battu et que son ami reposait en paix. Ces années avaient littéralement transformé Grindelwald, il avait eu le temps de réfléchir à ses actes et il avait décidé qu'il devait réparer les torts qu'il avait causés ou du moins essayer. Il commencerait par Albus, son portrait devait être accroché à Poudlard, sinon chez Abelforth.
Mais il lui fallait aussi résoudre l'énigme de sa résurrection, mais à qui pourrait-il s'adresser maintenant qu'Albus était mort ? Tant de questions et si peu de réponses, mais au moins il ne manquerait pas de temps
Grindelwald prit la décision de chercher dans les alentours, afin de trouver des vêtements moins visibles par les sorciers, ou même les moldus. Il entra par un large portail mal fermé qui baillait et qui donnait sur une cour menant au jardin d'une vaste maison paysanne qui faisait face à l'abbaye de Thiron Gardais. Il repéra une corde a linge avec des vêtements masculins, fit sa sélection et se hâta d'aller vers la longère, et tendit l'oreille, il n'entendit absolument aucun bruit, regarda par une fenêtre ouverte, et ne vis personne. Il enjamba la fenêtre et avança dans la maison. Il se trouvait dans ce qui devrait être le salon, et à la vue des meubles, c'était forcément une maison module. Il passât en revue les pièces qu'il pouvait voir autour de lui, et repéra la porte sur sa gauche qui donnait dans le vestibule, il s'y dirigea et trouva une paire de chaussures en cuir, il se retourna et se changea sur place, il nageait légèrement dans cette tenue qui le faisait ressembler à un garde forestier, habillé de la sorte il passerait bien plus facilement inaperçu. Il enfila les chaussures, retourna dans le salon où il ramassa une télécommande et ressorti par la fenêtre sans encombre.
Arrivé à l'extérieur, il alla en direction de la grange au fond du jardin, s'assit sur une botte de paille à l'abri des regards et fit travailler sa mémoire pour pouvoir lancer un sort. Il se souvint de la méthode, et après une grande inspiration, prit dans sa main droite la télécommande qu'il avait prise dans le salon, mis sa main gauche juste au-dessus, ferma les yeux visualisant l'endroit ou il voulait aller et avec conviction lança.
« PORTUS »
La télécommande se mit à briller entre les mains de Grindelwald, il eut un sourire de satisfaction, il n'était pas si rouillé que ça après tout ! Il posa le portoloin, il fallait attendre que le portoloin vibre ce qui marquait son activation, heureusement la télécommande se mît rapidement à vibrer, enjoué Grindelwald touchât la télécommande, et se trouva envoyé au chemin de traverse, à Londres, plus précisément dans l'allée des embrumes.
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