Rêveur qu'est le naïf,
Qui se croit immuable,
Face à son passif,
Qui ne le rend que misérable.
Qu'elle est cette tristesse refoulée,
Qui ne souhaite que s'échapper,
Coincé dans son réceptacle,
Préparé à un nouvel impact.
Quel est ce chagrin qui le consume,
Qui ne le rempli pourtant pas d'amertume,
Alors que se fane la joie,
Celle-ci fait place au désarroi.
Il se plait dans sa solitude,
Et s'épanouit au crépuscule.
Juste un cœur solitaire,
Qui au fond ne sais pas comment plaire.
O-myriade-F