Chapitre 1: Un regard.

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Quatre silhouettes marchaient dans les pénombres de la nuit. Deux manquait à l'appelle, mais ce n'était pas si grave, il fallait terminer et maintenant.
Les deux femmes de la bande entrèrent une après l'autre dans le grand bassin, fortement ressemblant à un chaudron.
Le cries des deux bébés embrumé la pièce d'un sons mélodieux. L'eau engloutis chaque partiels de peau des quatre corps baignant dans l'eau, une fois sortie plus rien ne se passera comme avant.

***

Ses yeux devenaient de plus en plus rouges, ses veines devenaient de plus en plus visibles, ses mots se perdaient dans la musique forte. Lui même ne savait plus ce qu'il faisait. Et il adorait se sentir vide, mais à la fois ne plus rien contrôler lui faisait peur. Mais il devait ne plus se souvenir, ne plus comprendre pourquoi il faisait ça. Dans 1h il devra retourner dans une chambre et faire ce qu'il doit faire. Mais pour le moment il s'éclate. Il oublie tout. La drogue lui monte au cerveau, son corps tremble mais il continue, il aime ça.

-Zayn! Heho bro? Tu m'entend !?

Oui, il entendait son ami qui l'appeler depuis bien  vingt minutes mais il n'avait pas la fois,ni la force de parler. Cela lui demandait sans doute beaucoup trop d'efforts. Il sentait la douleur des aiguilles dans ses bras, le sang chaud coulait sur son avant-bras. La drogue lui montait à la tête, il entendait son coeur ralentir, mais il devait rester réveiller. Son client devait déjà l'attendre dans une des chambres des hôtels d'en face, mais aujourd'hui il en avait trop prit, il avait prit ce qu'il prenait en deux jours en seulement 3h, comment tenir? En faite cette question ne lui venait même pas à l'esprit. Son esprit était concentré sur ne pas flancher. Son client, sa drogue,son argent. Même pas pour son ami qui lui hurlait dessus depuis maintenant trente minutes. Il voulu dire quelques mots mais son téléphone vibra dans sa main.

"Dépêche toi de venir connard! Je te paye!"

Son client! Cette ordure de Charles. Comment Zayn avait fini par faire la pute? Vous le saurez peut-être. Mais oui, il couchait avec des hommes pour payer sa drogue,son studio, un studio qu'il devait partager avec beaucoup trop de gens, et tout le reste. Il n'aimait pas faire ça, mais il n'avait plus eu le choix. Parfois il faut faire des choix ce n'est peut être pas les bons mais il faut choisir avant que tout le sable ne s'écoule. Il l'a fait, peut être pas de la bonne manière, mais à l'époque il n'avait rien trouvé d'autre. Et maintenant qu'il était rentrer dans le cercle c'était difficile d'en sortir, vraiment.
Il jeta un dernier regard à son ami, se leva avec son aide, son corps était mort, vide, il ne le contrôlait plus alors comment va t'il faire pour baiser ? Comment? Il veut son argent c'est tout ce qu'il veut. Avec du mal, il réussi a atteindre la porte pour sortir de cette pièce, il lui suffisait de traverser le long couloir, une grande pièce, puis ouvrir la grande porte pour enfin arriver dehors, mais juste en y pensant il avait mal partout. Il se demanda même comment il avait fait pour se souvenir du chemin inverse. Il décida quand même de se lancer, il chuta plusieurs fois, c'est bras lui faisait tellement mal, ils étaient tout deux rouge sang et par moment bleu/violet. Mélangé a son propre sang. Oui, ce soir il avait dépassé les limites, il avait dépassé la ligne rouge comme disait son père. Il heurta quelqu'un mais continua sans même un regard pour la personne. Il arriva enfin dans la grande pièce ou la fête jouissait. Il sourit, sans même le savoir. C'était ça la vie de zayn, les fêtes. Il passait ses journée à boire,fumer,ce droguer, écouter de la musique forte. Il adore faire ça. Il n'aime juste pas la deuxième partie de sa vie.

-Zayniiiiiiii d'amour ! Ty va où ? J'peux veniiir avec toi?

Il ne manque plus qu'elle. Cette peste. Une vrai groupie. Mais il en a que faire, elle est déjà bourrée de toute manière. Il continua, toujours sans rien dire,sans même un regard. Avait-t-il honte de lui? Peut être. Il attrapa vite la poignée de la grande porte et le froid lui claqua au visage comme un électrochoc. Il cligna plusieurs fois des yeux, ça lui brûlait. Il baissa la tête sur ses bras, car il sentait encore plus la douleur. On aurait pu dire qu'il se taillait les veines, mais non il se piquait, il ne savais pas si c'était pire ou non. Mais c'est tout de même le manque de quelques choses. Une envie brutal de se faire du mal pour une raison évidente ou inconnue. Oui il était malade.

No control. {Z.M & N.H}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant