No control. {Z.M & N.H}

Chapitre5: Une drogue

Maudit. C'était vraiment le genre de garçon maudit, rien n'allait dans le bon sens pour lui, rien du tout. Il était donc réellement maudit, mais le pire, il le savait, il s'en doutait. Oui, Niall Horan était maudit, lui aussi. Pour diverses raisons, pour diverses paroles, pour diverses choses, pour diverses pensées, tellement de choses à dire sur les raisons du fait qu'il soit maudit. Mais tellement de non-retours. Donc oui, ce n'était pas la première fois qu'on lui disait qu'il était un pur salaud, un pur connard ou d'autres injures de la sorte. Ce n'était pas non plus la première fois qu'on lui abimer le visage, le corps entier ou qu'on le vidait de son sang. Mais c'était la toute première fois qu'il avait eu autant de peine pour l'homme qui lui avait foutu des coups. Avant, il n'exprimait que de la haine envers ses agresseurs, ses anciens amis, ou ses pires ennemis, mais là aucune haine, rien de tout ce qu'il avait pu ressentir avant. Peut être que c'était parce qu'il l'avait cherché, mais il n'y avait pas que pour cela.

Que faites-vous si vous vous faittes battre jusqu'à la presque mort ?

Je suis sûr que vous vous vengeriez ou quelque chose comme ça, ben ça c'est pas le style de Niall. Il a toujours tout fait pour ne pas avoir de problèmes, pourtant tout lui tombait dessus, il a toujours fait ce que les gens lui demandait même si sa propre vie pouvait être remise en question. Depuis environs deux ans il a tout changez, sa vie est devenue celle dans garçon soit disant "populaire" il fait toujours quelques faux pas, par moment il redevient même celui d'avant, mais il a plus d'assurance, plus de plaisirs à être lui. Sa vie ? Oh elle n'a pas toujours été facile, c'est sûr, mais ce n'était pas le pire des pires, il était tout de même heureux, parfois. Il était peut être souvent à l'hopital, souvent malade pour aller en cours, mais il avait était heureux dans certains moments. Et ça il ne pourrais jamais l'oublier. Avoir était battu donne une force sur humaine, un courage hors du commun, et lui il en avait hérité. C'était peut être idiot mais il remercié ses anciens camarades de lycée de lui avoir foutu des coups, l'avoir balancer dans la poubelles du coin de la rue, de l'avoir asperger de siros devant toute une cantine! Grâce à eux, il était devenu plus fort, plus sur de lui, et surtout maintenant il était lui même, il ne chercher pas à être quelqu'un d'autres pour essayer de rentrer dans la communauté, non tout ça c'était fini, il avait grandi prit de l'assurance mais il était lui, c'était le plus important.

2 côtes cassées, un nez foutu, les yeux violets, une jambe bleue, la poitrine couverte de traces de combat, l'oreille toujours gonflées, le cou marqué d'une main ferme. Il était vraiment dans un sale état. Pourtant, il n'était pas mal, il ne savais pas vraiment pourquoi. Oui il avait mal mais au fond pas vraiment. Physiquement il était au plus bas, moralement il était au plus haut. Niall était resté une semaine dans le coma, puis il c'était réveiller un mercredi matin de bonne heure, avec une mine de survivant, mais il était de retour. Et Il n'avait eu envie que d'une seule chose des son réveille : prendre son passe temps et en faire jusqu'à la fin de sa vie. Mais il ne pouvait pas bouger, donc faire de la guitare était pour lui impossible pour le moment. A chaque fois qu'il n'était pas bien il prenait ce petit instrument, gratté les cordes et la mélodie qui en sortait le rendait heureux, le rendait fière. Passer des journées entière dans un lit et ne strictement rien faire ce n'était pas une chose qu'il aimait particulièrement. Pas du tout même. Rester dans son lit sans rien faire ce n'était définitivement pas son truc. Il déteste ne rien faire, et ça lui seul le sait.

Il attendait une visite, son oncle lui avait promis de passer, mais voilà quatre bonnes heures qu'il l'attendait de pied ferme. Que faisait-il bon dieu ? Perdu ? Oublie ? Affaires ? Urgences ? Il en avait aucune idées. Mais il savait que son oncle tiendrais sa promesse. Il regardait sa montre a chaque minute, il en devenait fou. Une simple visite le rendait heureux, il allait enfin pouvoir parler à quelqu'un, en plus quelqu'un qu'il apprécié plus que tout dans ce monde. Il allait appuyer sur le bouton d'appel quand quelqu'un se décida enfin à frapper à sa foutue porte.