De retour à Beacon Hills [En cours de réécriture]

Deux

Je courus vers la chambre de mon père.

—Une banshee? Tu m'as amené dans une ville sans me dire qu'il y avait une banshee?

—Ouais ben je ne le savais pas non plus jusqu'à ce qu'elle me pète les tympans. Va donc te rendormir.

—Mouais.

J'allai m'asseoir devant la télé et environ trois heures plus tard, mon père vit me voir tout habillé.

—Tu t'en vas au bureau du shérif?

—Je vais voir s'ils ont un poste à pourvoir.

—Hm. Je viens avec toi.

—Tu n'as rien à faire là-bas.

—Je n'ai rien à faire maintenant non plus.

—Ok, bon. Je te dépose chez Derek, puis j'y vais.

—Ah. L'alpha.

—Oui. L'alpha. Et non, tu n'as pas le choix. Prends tes affaires d'école, il t'y déposera directement. Prends aussi des vêtements de rechange.

Je soupirai et allai faire mon sac qui se consistait de quelques feuilles et crayons. Je rentrai dans la voiture de mon père où il m'attendait. Il commença à rouler, puis passa par la forêt.

—Si tu comptes me trucider, dis-le-moi tout de suite.

Il roula des yeux et secoua sa tête, tout en tentant de cacher son sourire. On arriva quelque part de dépravé et nous finîmes par marcher dans un métro abandonné.

—T'es sérieux? Ton alpha est un sdf?

—Je ne comptais pas vivre dans la maison familiale alors qu'elle a brulée.

Je me tus et me tournai vers la personne qui venait d'apparaitre. Il avait l'air un peu plus jeune que mon père, des cheveux noirs, une barbe de trois jours, des yeux verts. Il était très beau. Il le serait encore plus s'il souriait.

—Salut. Tu dois être Adrianna?

Je hochai la tête.

—Derek?

—Bienvenue à mon humble demeure.

—Humble est le mot.

—Bon, j'y vais, dis mon père en m'embrassant la joue. Sois gentille.

—Je vais essayer.

Je m'assis par terre tout en regardant Derek.

—Que peux-tu me dire sur les êtres de cette ville?

—Les êtres?

—Loups, Coyotes, Banshee. Les êtres de Beacon Hills.

—Mais de quoi tu parles?

Il est trop tôt...

—Rien. Alors comme ça, t'es un alpha?

—Tout autant que tu es un oméga. Sais-tu pourquoi tu n'as pas pu rejoindre la meute de ton père?

—Sûrement à cause de la culpabilité.

Il tourna la tête vers moi.

—Mon père... est mon père adoptif.

—Oui, je me disais qu'il était un peu jeune pour être père.

—J'ai tué ma mère.

Il leva la tête vers moi.

—C'était la pleine lune. Mes parents m'enseignaient à contrôler mes pouvoirs, mais il y a un fragment de mon passé qui était venu me hanter ce jour-là. J'étais furieuse, plus dangereuse que d'habitude. Je me suis défaite de mes liens en argents et elle était la plus proche, donc... mon père nous a séparés juste à temps par un coup de griffes dans le dos. Ça m'a laissé une cicatrice dans le dos parce que ma mère ma fait quelque chose avant de s'éteindre.

Il avait l'air très surpris. Il y avait de quoi. Je ne savais pas quoi ma mère avait fait. Mais c'est comme s'il y avait quelque chose ou quelqu'un en moi. Elle savait, faisait des choses impossibles. Ce n'était pas une banshee, elle me l'avait dit. Mais je ne savais pas non plus ce qu'elle était.

—Donc ton père s'est dit que tu sentiras moins de culpabilité si tu arrives à rentrer dans ma meute?

—Non. Mon père ne sait pas pourquoi je n'arrive pas à rentrer dans la meute.

—Comptes-tu rentrer dans ma meute?

—Non. Je ne compte pas rester ici. Je prends mon frère et je retourne en Oklahoma.

—Sean ne le sait pas non plus, n'est-ce pas? Qui est ton frère?

—Isaac. Isaac Lahey.

Derek ricana.

—Ça ne va pas être possible.

—Et pourquoi donc?

—Parce qu'il va être dans ma meute.

Je me levai.

—Tu veux mordre mon frère?

—Bon, soyons sérieux, de toute façon, ton père ne te laissera pas partir. Montre-moi donc ce que tu sais faire.

—Avec ou sans pouvoirs?

—Surprends-moi.

Nous passâmes toute la prochaine heure à nous battre jusqu'à ce que je le propulse sur le mur sans même le toucher.

—Wow. Comment t'as fait ça?

—Je n'ai rien fait. Bon, je dois aller en classe. Tu me conduis?

—Tu vas y aller en sentant comme ça?

—Wow le tact. À moins que tu aies une douche dans ton réseau sous-terrain, je comptais utiliser les douches des vestiaires.

Il soupira et pris ces clés. On alla jusqu'à sa voiture et en moins de 15 minutes, on était arrivé.

—Merci Derek.

—Ce n'est rien, dit-il en souriant réellement.

—Juste une question avant que j'y aille. Comment peux-tu avoir une voiture mais pas de maison?

Son sourire tomba et je sortis de la voiture en ricanant.