Le lycée n'était pas pour moi. Cela faisait deux ans que ce fait été établi. Je détesté le lycée et lui, me le rendait bien. Ecoutée, moitié somnolente les discours répétés depuis d'innombrables années par des professeurs se choutant a la caféine ne me plaisaient guère. Cependant, arrivée de justesse grâce a une bourse, je ne pouvais me permettre de sécher ces cours pour le moins barbants. Alors, pour passer le temps, je lisais. Des histoires de vampires, de loups garous ou des histoires d'amour impossibles qui m'émouvait tellement que j'échappais des exclamations de types "Oh! C'est pas vrai. Non! Il a pas oser." en pleine classe. A ces instant, vos joues rougissent et vous lever la tête pour savoir qui a entendu. Tout le monde, évidemment. Ces histoires me transportais loin de tout et surtout de tout le monde. Je préférer me préoccupais des problèmes de mes personnages de papiers que les miens, car pour les premiers, la fin est tracé, précise, écrite noir sur blanc et souvent couronné d'une victoire. La mienne étais flou, comme caché par un brouillard constant. Mais on ne peut vaincre le brouillard. En dépit de l'affection que chaque petite fille devrait recevoir, j'ai trouver de l'amour dans les livres. Chaque phrases était pour moi un baiser. Chaque virgule, elle, représentaient une main faisant un petite pression sur mon épaule pour me calmer. Et chaque métaphores me prenait dans ses bras en me chuchotant des mots rassurants au creux de l'oreille. Ma personne tout entier est formé de mots, de syllabes et de voyelles. Pourtant, ma vie n'est qu'un gigantesque point d'interrogation. Mon regard se pose sur mon réveil et réalise que le temps est déjà bien avancé. Et mince! A trop rêvasser me voila en retard. Je me précipite dans la salle de bain, me douche en vitesse, me lave les dents, brosse mes cheveux et prend des habits que j'enfile avec précipitation. Lorsque je me regarde dans le miroir, je remarque qu'il y a peut être eu trop de précipitation... Tant pis, et puis qui s'habille bien le jour de la rentrée de tout façon ? Ah, oui... Tout le monde, c'est vrai. Je remplis mon sac de feuilles, stylos et descend les vieux escaliers en colimaçons de mon immeuble et me dirige vers l'arrêt de bus. Après tout, peut être cette année sera différente? Ou peut être pas.
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De l'ombre à la lumière
RomanceImaginez-vous marcher tranquillement dans la rue, puis apercevoir une jeune homme d'une beauté aussi renversante qu'irréelle qui vous observe. Et qui, d'un seul coup, disparait. Brook pensait que leur rencontre s'en arrêterai là, cependant elle se t...