Je réajuste mon sac sur mon épaule et descend du bus. La boule au ventre ne me quitta pas, même entrée dans le bâtiment. Je me dirige vers les listes et repére d'office mon nom sur la première. B104, ok. Me dégageant de toute la foule accumulé autour de moi et m'y rend. La porte est ouverte et certain élèves sont déjà installés. Je me glisse sur le siège tout a droite et m'accole au mur. Je fixais mes mains entrelacés lorsque mon portable émit un petit son.
"J'espère que tu nous a pris nos place!", dit le texto de Nora.
Hum, quoi? Je fixe toujours l'écran lorsque deux mains comportant de beaux ongles fluos s'abat dans un bruit sourd sur mon bureau, devant moi. Je relève soudainement la tète et observe ma meilleure amie dans toute sa splendeur.
"Je paris que tu ne t'es même pas aperçu qu'on était dans la même classe" dit elle avec une petit mou triste.
Je culpabilise déjà.
"C'est que... j'étais en retard et du coup j'ai pas pensé à...", bafouillège, apeurée.
"T'inquiètes, je comprend... Tu as repéré des beaux gosses avant que j'arrive?"
Elle tourne presque sa tête en un 360 degrés pour observer l'ensemble de la classe. Chaque rentrée c'est la même chose : la chasse est ouverte. Elle repère sa proie et attaque, exactement comme dans les documentaires animalier sur Arte. C'en est flippant des fois. Je la regarde avec amusement, elle qui remet correctement pour la trentième fois ses cheveux et les lisse en y passant les doigts. Je fixe ces beaux cheveux blond qu'elle a coupé aux épaules cet été. Je ne ferais pas de commentaires sur ces vêtements, elles s'y connait contrairement beaucoup mieux que moi. Elle me donna un coup de coude et fit un signe de la tête vers l'arrière, un grand sourire au lèvre. Elle avais trouvé. J'allais me tourner lorsque la porte a coté de moi claqua, et que le professeur entra. Je pivotais vers le tableau et lui fis face. Il étais plutôt grand et jeune. Wow, et plutôt attirant! Suffisait de lui enlevait cette montre a gousset quand même... Qui en porte de nos jours franchement? Quand je relève la tête, il me fixe. Il détourne son regard sur la liste des élèves et nous appèle chacun notre tour. Je ne pus sortir qu'un "oui" aussi odible qu'un couinement. Nora se tourna vers moi et je pus lire sur ses lèvres un "ça va ?", j'hauchais la tête et me penchais prendre de quoi noter dans mon sac. Pour finir, le professeur appela un certain Alexander. Une voix rauque que je ne connaissait pas se fit entendre au dernier rang. Je pivotais sur ma chaise et le reconnu. Le jeune homme dans la ruelle. Impossible de le rater. Même pommette hautes, même mâchoire saillante, même nez droit. J'en fis tomber mon stylo.Mais quel idiote, c'est pas possible. Lorsque je me redresse, il me regarde. Correction, il me transperce de son regard glacial. J'en frissonne et me retourne le plus vite possible en raclant ma chaise sur le sol. C'est lui, moi qui ai cru l'avoir imaginer mais jamais je n'avait réussi a l'oublier et maintenant il est a 2 rangé de moi et je ne sais s'il me reconnait. Pourquoi me reconnaitrait il de toute façon? Mais ce jour la, a coté de ce lampadaire, le sentiment que je pouvais lire dans ses prunelles paresser tellement personnelle, presque intime, comme si pendant un quart de seconde nous étions liés par quelque chose que j'ignore.J'étais toujours dans la peur et l'appréhension de me retourner lorsque la cloche sonna. Libérée. Je rangeais en vitesse mes affaires et sortis de la classe. Nora me suivra. Je file aux toilettes et m'asperge le visage d'eau froide. Ce que je vois dans la glace ne peut pas être mon visage. J'ai beau avoir bronzer cet été, ma peau est livide et mes grand yeux bleu sont écarquiller, comme en pleine démence. C'est surement ça, je suis folle. Je sors et me rend a mon prochain cours. Je remonte les escaliers et tourne a l'angle du couloir pour... percuter un mur. Non, pas un mur, un torse. Je perd l'équilibre, mon sac tombe par terre et surement moi aussi si... deux bras muscles ne m'avait pas retenus. Le front toujours collés contre son buste, je décide de relever la tete. Mon cou est a son maximum lorsque je reconnais ses iris couleurs glace. Oh, non... Pendant 1 seconde, aucun de nous ne parle, et il me surprend en resserrent sa poigne autour de moi pour me lâcher d'un coup. Je manque de tomber une seconde fois mais me rattrape et ramasse mon sac. Et c'est en ouvrant la bouche, que tout le plaisir d'observer son sublime visage est réduit a néant par sa voix hautaine.
"Tu pourrais regarder ou tu marches.", me dit-il en regardant de bas en haut mon corp frêle toujours accompagné de tremblements.
"Heu.. Je suis désolée, je réfléchissait et..."
"Parce qu'en plus tu réfléchis, toi?"
Le rouge me monte au joues tant je suis humilier, seulement personne, personne ne me marche sur les pied.
"Et toi, c'est ta taille qui t'empêche de regarder ou tu vas?" dis je sur le même ton acerbe qu'il avait employé précédemment. Ces yeux qui m'avait tant obsédés ces derniers temps me lance des éclairs.
"Tu ferais mieux de ne plus me rentrer dedans petite", dit il avant de partir, sans oublier évidemment de me tamponner au passage.
"Connard", déclarais-je a voix haute. Pourtant il ne se retourne pas, mais lance, assez fort pour que je l'entende depuis le couloir:
"Je te laisse trouver mieux comme insulte pour la prochaine fois, mon coeur."
Quoi? Quel prochaine fois?Coucou les amours! Je ne suis pas intervenue plus tôt simplement pour vous laisser le temps de vous habituer a l'ambiance et aux personnages. Alors maintenant quelques questions ;
-La premiere est, évidemment, es ce que vous avez aimé ces 4 premiers chapitres? Dois-je continuer ?
-Aimez vous Brook, mais surtout, comment trouvez vous Alexander? Owwwwwwwww.
Je vous aimes fort ✨😘
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De l'ombre à la lumière
RomanceImaginez-vous marcher tranquillement dans la rue, puis apercevoir une jeune homme d'une beauté aussi renversante qu'irréelle qui vous observe. Et qui, d'un seul coup, disparait. Brook pensait que leur rencontre s'en arrêterai là, cependant elle se t...