Broken Souls // Jack Gilinsky

T2 - Chapitre 38: Nouvelle venue

Megan Gilinsky

On est le neuf mai et il est vingt-trois heures quand je sens des contractions. Je fais la grimace car c'est une sacrée contraction. Ce n'est surement rien même si je suis arrivée au terme de ma grossesse. Ça arrive de temps en temps que j'ai des contractions alors, je ne m'inquiète pas pour autant. Au bout d'une heure, je n'en peux plus. Jack dort paisiblement alors que je souffre. Je respire calmement quand je sens un liquide mouiller les draps. Je fais les gros yeux et j'allume la lampe de chevet. Je soulève les draps et remarque que j'ai perdu les eaux. Putain de merde ! Je secours mon mari pour qu'il se réveille. Il grogne mais ne daigne pas à ouvrir les yeux. Tu fais chier Gilinsky ! 

Moi : Chéri réveille-toi par pitié ! Je viens de perdre les eaux ! 

Je vois d'un seul coup sa tête se relever et il me regarde avec de gros yeux. J'hoche la tête pour lui montrer qu'il a bien compris et il se lève en vitesse. Il met un t-shirt et s'approche de moi. 

Gilinsky : Tu veux peut-être mettre autre chose ?

Moi : Ça serait bien. AAAAAAAHHHHH !!!

Gilinsky : Une robe ça va ?

Moi : Oui mais magne ton cul ! 

Mon mari me sort une robe de l'armoire et m'aide à me changer. Oui il n'y a que nous pour se changer alors qu'on est sur le point d'avoir un bébé. Une fois prête, Jack prend le sac de maternité et il m'aide à sortir de la chambre. J'ai tellement mal mais j'essaie de ne pas crier car les enfants dorment et il y a aussi les parents de mon mari qui sont là. On est sur le point de descendre les escaliers quand la porte de la chambre de mes beaux-parents s'ouvre. 

Katherine : Qu'est-ce qui se passe ?

David : On a entendu Megan crier de douleur.

Gilinsky : Il faut qu'on aille à l'hôpital. Elle vient de perdre les eaux. Vous pouvez rester ici avec les enfants ?

Katherine : Bien sûr. On les préviendra.

Gilinsky : Merci. Je vous appellerai ou j'enverrai un message. Tout dépend de l'heure.

David : Ne t'en fais pas.

Moi : Jack ! Ce n'est pas que je ne t'aime pas mais là, ce n'est pas le moment pour discuter alors bouges-toi le train !

Gilinsky : Désolé... 

J'entends ses parents lâcher un petit rire et mon beau brun m'aide à descendre les escaliers. On sort de la maison et Jack m'installe dans sa voiture. J'ai tellement mal que je pleurs. J'avais oublié que ça faisait autant mal mais la douleur va partir quand je vais entendre les petits cris de ma fille. Je sais que je vais passer par tous les états mais c'est merveilleux de mettre au monde un bébé. J'ai hâte de tenir ma fille dans mes bras même si à ce moment précis, je souffre à cause d'elle. Le trajet jusqu'à l'hôpital se fait assez rapidement vu qu'on est en pleine nuit et qu'il y a moins de monde qui circule que lorsque c'est le jour. Une fois arrivé sur place, on me prend en charge. Je me fais examiner et je dois encore attendre. Ça va être encore long... C'est le prix à payer pour mettre au monde un petit être. Je regarde mon mari qui est stressé. 

Moi : Jack...

Gilinsky : Hum ?