Prologue.

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Je m'apprêtais a avaler mes médicaments quand mon téléphone vibra.. Bizarre, je ne parle a personne.. Qui peut bien me texter a 22 heure ?

Numéro inconnu : "Tu es beau, tu sais ?"

Quoi ?

Moi : "Qui es tu ? On se connaît ?"

Je regardais mon écran de téléphone, intrigué. Qui peut bien m'envoyer ce genre de chose ?

Numéro inconnu : "Nous ne nous connaissons pas, mais j'aimerai faire plus ample connaissance avec toi Lyam."

C'est une blague ? Qui peut bien me texter au beau milieu de la nuit ? En plus pour me dire que je suis beau ! Je ne comprend pas.

Moi : "Qui es tu ?"

Quelques secondes plus tard mon téléphone vibra.

Numéro inconnu : "Ton admirateur secret."

Moi : "J'en déduis que tu es un garçon."
Moi : "Si c'est une blague, ce n'est vraiment pas drôle."

Numéro inconnus : "Ce n'est pas une blague, Lee."
Numéro inconnu : "Tu es beau."

Moi : "Je ne suis pas beau."
Moi : "Je peux connaître ton nom ?"

Numéro inconnu : "Tu l'es plus que tu ne le pense."
Numéro inconnu : "Non"

Quoi ?

Moi : "Alors arrête de me texter."

Numéro inconnu : "Je ne peux pas."

Moi : "Si, c'est simple ! TU ARRÊTE DE ME TEXTER ! DIEU, JE NE TE CONNAIS MÊME PAS !"

Numéro inconnu : "J'aime bien quand tu t'énerve, tu es mignon.. Tes sourcils sont froncés, et tu rougis légèrement. Comment ne pas craquer ?"

C'est une blague ?! Je rêve !

Moi : "Comment tu peux me voir ?"
Moi : "Je vais appeler la police !"

Numéro inconnu : "Je t'observe Leeam."

Moi : "Je crois que je vais y aller. Tu ne peux pas me texter comme ça au beau milieu de la nuit, arrête de me parler illustre inconnu. Ma mère m'as toujours appris a ne pas adresser la parole a des inconnus."
Moi : "Sur ce, bonne nuit."

Numéro inconnu : "Bonne nuit Leeam, a demain."

Je soupirais et déposa mon téléphone sur ma table de chevet. Demain tout sera comme avant, et cet... Inconnu, me foutra la paix. J'avalais donc mes médicaments en vitesse quand soudain la porte de ma chambre s'ouvrit sur ma mère.

"Chéri, as tu pris tes médicaments ?" Demanda-t-elle inquiète.

Je souri faiblement et lui répondis positivement grace a un hochement de tête. Elle sourit et me dis d'aller me coucher, je lui rendis son sourire et elle s'en alla.

Une fois ma mère sortit de ma chambre, je me dirigeais vers la salle de bain qui s'ouvrait de ma chambre. Oui, j'avais une salle de bain personnelle. Je pénétrais dans la salle d'eau et me tenais devant le miroir. J'avais des cernes dut au manque de sommeil et les joues creusent. Je me dégoûtais, et je me demandais comment cet inconnu pouvais me trouver joli. J'étais blond, j'avais les yeux noir, pas si extraordinaire.

Je secoua la tête pour me sortir de mes pensées. Je pris ma brosse a dents et y appliqua du dentifrice. Je commençais a me brosser les dents frénétiquement. Une fois la tâche faite, je rangeais la brosse dans le pot prévu a cet effet.

J'ouvris le tiroir et y pris un rasoir. J'avais besoin de sentir la lame traverser ma peau blanchâtre et frêle. J'avais besoin de sentir le sang couler le long de mon poignet. J'avais tout simplement besoin de souffrir. Souffrir pour oublier la douleur qu'est ma vie. Je pris donc la lame entre mes fins doigts et la déposa sur mon poignet. Je l'enfonçant progressivement dans la chaire. Je fermais mes yeux a cause de la douleur. Je les rouvris pour voir le sang couler le long de mon poignet. Ce filet de liquide rouge vif, je l'observais faire son chemin sur ma peau pour finalement s'écraser sur le lavabo blanc. Je me sentais revivre en faisant ça, cela me permettais de me rendre compte que j'étais toujours en vie. Oui, la douleur vous fait rappeler que vous êtes vivants. Mais moi je ne vis pas, je survis.

Je répéta l'action plusieurs fois et enroula mon poignet dans un bandage. J'éteignis l'eau du robinet et sortit de la salle de bain. Je me laissa tomber sur mon lit, les yeux fermés. Sans que je ne m'en aperçoive, les larmes coulaient le long de mes joues. Et je m'endormis douloureusement, les joues baignées de larmes.

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Text me.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant