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Comme tout les matin je me réveillais avec le bruit strident de mon réveil. Je n'aimais vraiment pas les réveils... Se réveiller pour encore passer une journée a se haïr, se faire du mal et s'endormir, et se réveiller le lendemain et faire la même routine. J'en ai plus qu'assez. Mais je tiens le coup, je m'accroche. Mais arrivé a un moment ou je ne serais plus assez courageux pour surmonter une nouvelle journée. Ce jour la ce sera la libération. Ce jour la ce sera la fin.

Donc je me levais péniblement de mon lit en me dirigeant vers ma salle de bain. J'entrais dans celle ci et m'enferma. Je me dévisagea dans la glace comme tout les matin, avec dégoût. Je fermais les yeux un instant, je me retenais au lavabo pour ne pas tomber, soudain pris de vertige. Une vive douleur au niveau de mon estomac apparut sans prevenir comme si on me poignardais. J'ai envie de vomir, je voudrais rendre le peu de nourriture que j'ai avalé la veille. J'ai envie de vomir tellement je me dégoûte. Ma gorge est serrée, mes yeux sont humides, je suis au plus mal.
Je me précipite au dessus de la cuvette des toilettes pour rendre tout ce qui me reste dans le ventre. Alors, je vomis, je vomis, je vomis jusqu'à ne plus sentir ma gorge. Je vomis jusqu'à l'épuisement. Des larmes coulent sans que je m'en rendent compte sur mes joues, et des gémissements plaintifs s'échappent de ma bouche meurtrie.
Je me relevais quand même, non sans peine et me rinçais la bouche.

Une fois de retour dans ma chambre je m'habillais en vitesse, ne voulant pas être en retard.

J'étais sur le point d'ouvrir la porte de ma chambre quand mon téléphone vibra dans la poche de mon jeans. Soudain mon cœur rata un battement, priant mille fois pour que ça ne soit pas la personne a qui je pensais.
Je pris quand même la peine de prendre mon cellulaire dans les mains tremblantes.

Numéro inconnu : "Bon matin, Lyam."

J'étais gêné. Gêné parce que je ne connais pas cette personne, et qu'elle me parlais, sans aucune pression.

Moi : "Quand allez vous me dire qui êtes vous, bon sang ?"

Je rangeais mon téléphone dans ma poche et descendais les marchés d'escalier en vitesse, certain d'être en retard comme toujours. Ma mère n'étais pas la a cette heure ci, elle était allée au travail.

Je ne pris pas le temps de déjeuner, je passais directement le seuil de la porte, la boule au ventre a l'idée d'affronter encore une fois tout ces regards toute la journée.

**

Quand la cloche de midi sonna enfin, un soupir de soulagement s'échappa de mes lèvres. Pas parce que j'avais faim, mais parce que je ne supportais plus les regards des autres sur moi, être confiné dans cette salle de classe. Je sortis de la pièce en premier, presque en courant pour me diriger vers le petit parc de la fac, quand soudain mon téléphone sonna m'annonçant que j'avais reçu un nouveau message.
Je m'arreta net dans ma course folle, une boule dans mon estomac se forma. Je sortis mon GSM de ma poche non sans appréhension et regardais ce que j'avais reçus.

Numéro inconnu : "Tu devrais aller manger Lee."

Mes yeux s'ouvrirent en grand, ma bouche formait un O. Comment peut il savoir si je mange ou pas ?

Moi : "Qui es tu ?"

A peine quelques secondes plus tard mon téléphone sonna encore une fois. Je pris quand même le temps de m'assoir sur un banc.

Numéro inconnu : "Tu peux m'appeller Anonyme, si tu veux."

Moi : "Je ne te connais même pas."

Numéro inconnu : "On pourrait faire connaissance."

Je rougis.

Moi : "Commence par me dire ton prénom."

Numéro inconnu : "Je ne peux pas."

Text me.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant