WONDERLAND [woosang]

24. Comme une douleur

voici le chapitre suivant, et il est pas vraiment joyeux :(

je réponds ce soir aux commentaires, et je vois bien vos réactions et vos coms', vous inquiétez pas <3

j'espère que vous passez une bonne soirée malgré tout :(

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Wooyoung

Je suis repassé par chez Yeosang pour lui déposer le téléphone et lui laisser un mot sur sa table de chevet, puis je suis retourné à l'hôpital.

Yoojung a fait des tests pour des éventuelles maladies et ce genre de choses. Rien n'a été détecté, et c'est un soulagement d'apprendre au moins ça. Elle s'est battu avec l'hôpital, parce qu'elle ne veut aucune aide, et les médecins sont contre. Mais juridiquement, ils n'ont pas leur mot à dire, et ils doivent simplement respecter son souhait.

Je rentre dans la chambre de Yoojung après avoir eu l'autorisation des médecins, et m'assois sur une chaise, alors qu'elle est assise sur son lit, regardant l'extérieur, me montrant une nouvelle fois son dos.

- Ne le dis pas à Yeosang.

Je soupire et me prends la tête dans mes mains.

Je me sens si inutile.

- J'ai juste dit que tu étais à l'hôpital.

- Je dirai que je me suis battue. S'il-te-plaît, ne dis rien à Yeosang.

- Il le saura. Un jour ou l'autre.

- Jamais. Il ne le saura jamais.

Je sais que Yeosang le sait déjà. J'en suis persuadé.

Mais qu'est-ce qu'il pouvait bien faire lui aussi ? Je suis convaincu qu'il a déjà essayé d'aborder le sujet, mais Yoojung ne veut même pas voir sa tête.

Qu'est-ce que je peux faire ?

Pour elle, cette nuit, c'était comme une nuit parmi d'autres.

Pourquoi est-ce que ça fait si mal ?

Alors que je n'ai pas eu de blessure. Ce n'est pas moi qui étais allongé, là.

Mais je l'ai entendu.

Distinctement.

« Je veux juste mourir. »

* * *

Vers onze heure trente, la porte s'ouvre d'un coup sur mon brun, le souffle coupé, épuisé de sa course. Il ne prend pas un instant pour prendre une grosse respiration et se dirige tout droit vers Yoojung.

- Yoojung, ça va ? Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? Yoojung, dis-m-...

Il tend la main pour toucher son visage, mais elle la claque et répond sèchement :