~L'amour n'a pas d'univers ~ {JonaDio}

Chapitre 1 : Dio Brando

Tout commence à Londres durant l'année 1868, une année durant laquelle deux jeunes garçons verront le jour et grandiront tout deux de façon diamètralement opposé. 

Le premier naîtra dans la crasse et la pauvreté, élevé par une mère bien trop gentille pour, un jour, prendre la décision de partir loin avec son fils, loin de son père alcoolique et plus que violent avec lequel il finira par grandir seul suite à la mort de sa chère et tendre mère.
Après la disparition de la seule douceur qu'il possédait en ce monde, ce jeune homme deviendra froid autant intérieurement qu'extérieurement. 
Ce jeune homme n'aura d'autre choix que de travailler pour le bon vouloir de son père. Cependant il n'était pas stupide et il avait bien compris que si il ne se débrouillait pas pour partir loin de son paternel, il continuerait de grandir dans la crasse et la pauvreté. 
Alors tout juste âgé de douze ans, ce jeune garçon aura pour but de tuer son père et de partir avec autant d'argent que possible afin de vivre une vie plus que correcte, une vie qu'il méritait selon lui et dont il rêvait. 
Il enviait ces gens riches qui étaient nés avec une cuillère d'argent dans la bouche, il les enviait mais il les haïssait plus que tout et il ferait son possible pour devenir aussi riche qu'eux. 

Le nom de ce jeune homme n'était autre que celui de Dio Brando.

Ce jeune homme était plus qu'ambicieux quant à son futur. Il était persuadé de mériter une vie de haut rang, il était intelligent, cultivé et avait des manières plus que parfaites. Certainement plus que les enfants de riches qui avaient son âge. Alors pourquoi, lui, Dio n'aurait-il pas ce droit ? Il était prêt à tout pour parvenir à ses fins. 
C'est ainsi que le jeune garçon commença à mettre en place son plan, parce que oui, il avait bel et bien un plan et ce depuis déjà de nombreuses années. Après tout il lui suffisait de se débarrasser de son père et il avait bien compris que ce n'était pas la chose la plus compliqué à faire. De plus, personne ne se préoccuperait de la mort d'un vieux porc alcoolique et pauvre qui plus est. 
Dio fit en sorte de se procurer du poison, il l'acheta à un certain Wang Chan, un homme asiatique qui avait l'air d'être tout sauf un homme de confiance mais il s'en moquait pas mal. Après tout, tant qu'il obtenait le poison pour tuer rapidement son père ça lui convenait. 

Lorsqu'il fut enfin en possession du poison, il put mettre son plan à exécution. 
Il lui fallut quelques semaines avant de voir les effets du poison agir sur son paternel, il le vit commencer à tousser de plus en plus régulièrement mais étonnement ça ne l'empêchait pas de brailler à tout va pour avoir de quoi boire. Cependant, il le voyait tout de même faiblir, et pourtant ça ne lui apportait aucune satisfaction. Son père était déjà un être immonde et dépourvu d'honneur ou de fierté, alors le voir tomber encore plus bas, ne lui apportait absolument rien, la maladie ne le changeait en aucune façon, il restait toujours cet homme immonde voulant boire à longueur de journée.

Et lorsque l'état de son père lui sembla non loin de la mort, le blond décida de réunir ses maigres économies et le peu d'affaires qu'il possédait dans une valise pour partir. Il laissa alors pour mort, Dario Brando, et ce sans une once de remords. 

Cependant, la vie en extérieur ne fut pas celle que Dio aurait imaginé. Il était loin d'être bête ou naïf et il avait évidemment bien conscience qu'on ne trouvait pas un travail en un claquement de doigts, mais pourtant il aurait cru cela plus facile, surtout au vu des qualités qu'il possédait. 
Mais pourtant les jours passaient et ses économies s'amoindrissaient un peu plus chaque fois, et c'est ainsi que lui, Dio s'était retrouvé plus affaiblis que jamais, dans la rue, tel un mendiant. Cette image de lui-même le dégoûtait au plus haut point, comment, lui, Dio avait pu finir dans une telle situation. Il était destiné à un grand avenir, il ne pouvait pas rester dans la rue tel un mendiant, de plus, par moment, des passants lui lançaient des pièces et ça l'énervait et le dégoûtait davantage. 
Et alors que tout semblait s'effondrer, que ses forces le quittaient peu à peu, une ombre s'imposa face à lui et une main lui fut tendu. 

<< Vient avec moi mon garçon .. je ne peux décemment pas te laisser ici .. >> 

Et à cet instant, l'instant même où son regard se posa sur l'homme face à lui, cet homme plus que bien vêtu, cet homme qui semblait fortuné, un léger sourire hautain pris place sur les lèvres du blond. 
Dio Brando était sûr d'une chose, sa chance ne l'abandonnerait pas de si tôt.