SNIPER COMEBACK I OIKAWA X OC X NISHINOYA I

Un retour plus que déplaisant

Nous étions tous les deux dans un cocon de bonheur depuis plusieurs heures ne se parlant que quelques fois. On profitait tous les deux de ce qui semblait être une erreur pour nous deux mais pas en ce moment. Mon estomac s'était creusé dans l'appréhension du matin, le moment où nous devrions s'expliquer et mettre à plat toute cette situation. Qu'allions-nous devenir dans quelques heures? Est-ce qu'il voudrait quelque chose de sérieux? Est-ce que, moi-même, je voulais quelque chose de sérieux après Tooru? 

Merde Tooru... Un autre problème. 

Ma tête était sur le point d'exploser rien qu'en pensant à tout ça et comme s'il avait lu dans mes pensées, Nishinoya commença à me masser délicatement la tête en me parlant des mes cours à l'université. Je fus stupéfaite de l'intérêt qu'il pouvait y porter et j'ai commencé mon long monologue de personne passionnée qui étonna le libero. Jusqu'à ce que nous entendions un bruit pour le moins inattendu: 

Ding, dong... 

Mes sourcils se froncèrent de confusion. Je n'attendais personne et certainement pas Nishinoya. Seulement en regard ce dernier je pus voir un grand sourire plaqué sur son visage. 

- Qui c'est qui vient de sonner? Demandais-je avec un petit sourire. 

- Oh je sais pas ça doit sûrement être les frites que j'ai commandé pendant que tu dormais. 

A la simple mention du mot "frite" mes yeux se remplirent de bonheur, l'excitation plus que présente dans mon estomac en manque de nourriture. Ma réaction sembla d'ailleurs beaucoup amuser mon compagnon qui déposa un baiser sur mon front. 

- Ma coach va définitivement vouloir ta mort quand elle verra que je ne peux même plus sauter! Plaisantais-je en me levant du lit. Le régime sportif tu connais? 

J'ai rapidement enfilé un peignoir sans prendre la peine de m'habiller davantage pour un simple livreur. Nishinoya lâcha à son tour un rire avant de se lever avec moi sans le moindre vêtement et de m'entourer de ses bras tout en déposant délicatement des baisers de long de mon cou. Naturellement, ma peau frissonna à chacun de ses contacts oubliant presque automatiquement le livreur à notre porte. 

- Ne t'en fais pas j'ai prévu de te faire perdre dans quelques minutes tous tes excès. 

Un rire incontrôlé s'échappa de ma bouche avant de me retourner pour l'embrasser rapidement et me dépêcher de sortir de la chambre pour répondre à la sonnette. J'entendis un cris de plainte venant de Nishinoya qui me fit encore plus rire pendant que j'attacher grossièrement la ceinture de mon peignoir. 

C'est avec un grand sourire couplé d'une excitation immense que j'ai ouvert la porte pour découvrir tout sauf un livreur de nourriture. Mon souffle se coupa en l'espace d'une milliseconde devant ce spectacle. 

- Eh bien, tu en as mis du temps ma chérie! 

Mes yeux faillirent saigner de douleur devant la vision face à moi. Mon cœur s'arrêta et mon cerveau fuma dans tous les sens car devant moi se trouvaient mes deux parents, valises en main. Ces derniers furent d'ailleurs stoppés un moment par ma tenue plus que légère. Cependant ils ne firent aucun commentaire et rentrèrent dans l'appartement qui était le leur en réalité sans aucune convenance. 

- Mon Dieu ce que Londres peut être ennuyeux par moment. Se plaint ma mère en déposant ses valises. Tu peux croire toi qu'ils mangent chaque matin ces espèces de bouts de viandes répugnant? 

- Du bacon? Demandais-je avec un haussement de sourcils. 

- Dieu ce que cette nourriture peut être grasse!