La presse s'affole

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A l'instant où je suis arrivée dans le centre ville j'ai été entouré de paparazzi qui me prenaient en photo au moindre pas que je pouvais faire. Mon portable n'arrêtait pas de sonner dans ma main bourré de notifications venant des réseaux sociaux, de mes amis, de ma famille, etc. Les larmes menaçaient de couler sous la pression de la situation. 

Ne trouvant plus de solutions, j'ai décidé de prendre le premier taxi qui m'est tombé sous la main. Machinalement j'ai indiqué l'adresse de Keiko ne trouvant pas d'autre endroit où aller. La connaissant elle devait déjà être au courant de tout, connaissant son activité constante sur les réseaux sociaux. 

Pendant tout le trajet je n'ai pas osé regarder mon téléphone le sentant vibrer toutes les secondes. Je savais pertinemment que une énorme bombe venait de m'exploser en plein visage et je n'avais clairement pas la force de supporter tout ça toute seule. 

Vingt minutes plus tard je suis arrivée devant le restaurant fermé de Keiko. Cette dernière se trouvait devant avec un parapluie sachant que je viendrai. Sans perdre une seule seconde j'ai payé mon taxi et me suis précipitée hors de la voiture pour prendre ma meilleure amie dans les bras, pleurant à chaud de larmes. Tout en me tenant fermement elle m'emmena le plus rapidement possible dans le restaurant pour éviter tout journaliste ou anti-fan qui pourrait poser un soucis. 

Pendant au moins une demi heure je n'ai pas pu arrêter de pleurer. Keiko m'avait emmené sur son lit pour que je sois à l'aise sans que je m'en rendre compte. Nous sommes restées assises sur le lit pendant au moins une heure avant d'échanger nos premiers mots : 

- Tu n'as pas eu le temps de regarder l'article? Me demanda Keiko avec un sourire compatissant. 

- Je devrais? 

Elle me lança alors son magazine à l'autre bout de la pièce pour que je puisse l'attraper. Sans grande conviction j'ai saisis ce dernier et commençais à feuilleter ce dernier avant de tomber sur une page entière parlant de moi et de Tooru. 

- J'aimerai bien pouvoir être en face de cet enfoiré de menteur! S'écria Keiko en se levant de rage

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- J'aimerai bien pouvoir être en face de cet enfoiré de menteur! S'écria Keiko en se levant de rage. Il faut les attaquer en justice! Tu ne peux pas les laisser te ruiner la vie éternellement! 

Beaucoup trop fatiguée pour pouvoir échanger à propos de ça j'ai regardé rapidement mon téléphone pour voir l'ampleur que la situation avait pris. Mes abdonnés sur les réseaux sociaux avaient chuté de 2 000, j'avais des messages de haines en privé mais également sur la dernière photo que j'avais posté il y a deux jours. Des insultes toutes plus violentes les uns que les autres, à base de : 

'Sale peste! Oser tromper Oikawa-senpai! Tu mérites de mourir!'
'Tu n'es rien sans ton copain! Sale profiteuse!'
'Personne n'est plus derrière toi! Va mourir!'

J'ai rapidement arrêtée de regarder les commentaires extérieurs pour me tourner vers les messages de mes proches pendant que Keiko continuait son petit speech. J'avais tellement de messages que je n'arrivais plus à me retrouver. 

SNIPER COMEBACK I OIKAWA X OC X NISHINOYA IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant