Chapitre 4
Je pris l'enveloppe dans mes mains, l'ouvrit puis commença à lire. «Salut, Victoria. Je sais que tu m'en veut probablement,mais j'espère pouvoir te reprendre dans mes bras très bientôt. J'ai réalisé mon erreur, je n'avais pas le droit de te faire ça. Je t'en pris, pardonne moi. Je m'en veut tellement! Je ne sais pas ce qui m'a pris. Juste après t'avoir vu partir dans ton autobus, cette journée, je n'ai pu retenir mes larmes. J'aurais voulu courir jusqu'à toi, te prendre dans mes bras, te serrer comme jamais. Je n'aurais pas dû te laisser, c'était tellement une erreur. Je suis prêt à tout pour te retrouver. Je ferais tout ce qu'il faut! Je vais te promettre tout ce que tu voudras! Laisses moi te t'écrire quelque chose, Victoria. La première fois que je t'ai vu, mon cœur s'est à s'affoler. Je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait. Lorsque je te croisait dans les corridors de l'école, je n'avais que le goût de te parler, de te connaître. Quand je te voyais pleurer durant un cour, je n'avais qu'une envie, te prendre dans mes bras, te consoler, te faire rire, sécher tes larmes, t'arracher un sourire! Quand nous avons commencé à se parler, je pensais à toi jours et nuits. Je parlais toujours de toi à mes amis. Même qu'ils me trouvaient énervant! Une journée, mes amis m'ont dit: «Tommy, T'es amoureux d'elle, il est temps que tu t'en rendes compte! Tu parles d'elle constamment, tes yeux brillent, quand on dit son nom, tu rougis, quand tu es avec elle, on dirait que plus rien t'importe sauf elle.» Je n'ai pas voulu les croire. Après, nous sommes devenu des meilleurs amis tout les deux. Tu me disait tout. Tout ceux qui faisait couler des larmes de tes yeux, je voulais les tuer! La journée où tu m'as avouer tes sentiments pour moi, je me suis cru dans un autre monde, un monde magique où tout nos vœux se réalise. Je ne pouvais plus nier, j'étais amoureux de toi. Je t'en pris, pardonne moi. Je ne peux vivre sans toi. J'espère que lorsque tu auras lu ma lettre, tu voudras bien me pardonner et venir te perdre dans mes bras..
Tommy xx » Je resta un moment sans bouger, laissant les larmes couler sur mes joues. Il voulait que je le rejoigne? Il aura ce qu'il voulait. Je me leva d'un bond, ouvrit le tiroir de ma table de chevet, pris la paire de ciseaux qui reposait sagement dedans. Une fois celle-ci dans mes mains, je pris la photo de Tommy et la peluche qu'il m'avait donné et alla m'enfermer dans mon garde-robe. Une fois dans celui-ci, je pris mon portable et laissa un message à ma meilleure amie qui disait «Audrey-Anne, excuse-moi pour toute les larmes que j'ai verser. Maintenant, je n'en verserais plus jamais. Ne m'oublie pas, je t'aime. Victoria xx.» «Attends moi, mon amour, je viens te rejoindre!» fut la seule phrase qui me passa par la tête. Je pris les ciseaux, les ouvrit, enleva le bandages autour de mon bras et commença ce que j'avais à faire. Une marque, puis une deuxièmes, puis une troisième. Je m'approchais de plus en plus de mon poignet. Je me sentit tout d'un coup épuisé. J'entendis vaguement quelqu'un cogner à ma porte. J'entendis ma porte ouvrir et ma mère crier mon nom. Merde. Audrey-Anne avait sûrement appeler. Alors que ma tête tomba au sol et que je vis un pont lumineux apparaître au plafond, j'entendis ma porte de garde-robe ouvrir et entendis un cris à glacé le sang.
J'entendis quelqu'un monter au pas de course puis crier à son tour. Tommy.. Je vis son visage planer devant moi pendant que je sentais qu'on me soulevait. J'entendis des bruits de pneu freinant dans la rue. Probablement Audrey-Anne. J'entendis ensuite des bruits d'ambulance et puis, plus rien. Le néant total. Après un bon moment, j'entendis des mouvements autour de moi.
Je sentit quelqu'un me prendre le bras,puis, quelques instants plus tard, le déposer. J'entendis des voix, mais je ne comprenais rien et je ne pouvais dire qui c'était. J'entendis ensuite quelqu'un fondre en larmes et senti, ce que je pensais être la même personne, se poser près de mon corps. Mais où étais-je? Que c'était-il passé? D'un coup, comme un éclair, tout me revint. Je me vis coucher sur le sol de mon garde-robe, blême comme jamais. Je vis aussi ma mère en larme, assise à côté de mon corps et ma meilleure amie ainsi que mon père courir auprès de ma mère. Putain, qu'est-ce qui m'avais pris? Ah.. oui.. la lettre de Tommy. Tout d'un coup, je sentit mon corps lourd et un mal de tête m'envahir. J'ouvris après plusieurs efforts mes paupières pour ensuite voir ma meilleure amie, la tête sur mon lit, endormie. Je remua faiblement mon bras entourer de plusieurs bandages. Aussitôt Audrey-Anne leva sa tête et poussa un cri. Je posa mon regard fatigué sur elle, ayant toujours aussi mal à la tête. Elle se jeta sur moi, me serrant tellement fort qu'elle m'ettoufait presque. Je lui demanda d'une voix très faible de serrer moins fort. Elle fondit en larmes en me disant qu'elle n'avait jamais eu aussi peur de toute sa vie. Elle me gronda de ne plus jamais recommencer, qu'elle était ici depuis deux jours, morte d'inquiétude. Elle me raconta donc ce qu'elle avait vue. Après avoir reçu mon message, elle avait immédiatement appeler mes parents pour les avertir. Tout de suite après, elle avait pris sa voiture et était venu directement chez moi. Une fois arrivé, elle avait ouvert la porte, morte d'inquiétude et avait entendu ma mère pousser un cri à glacé le sang dans ses veines. Elle me raconta qu'à cet instant précis, elle avait compris qu'elle était arrivé trop tard. Elle avait donc monté les marches quatre à quatre et foncer directement dans ma chambre où elle y trouva ma mère et mon père figer en face de mon garde-robe. Elle avait donc pris son cellulaire et avait appeler une ambulance puis avait crier à mes parents de bouger, de m'emmener en bas. Une fois son récit terminer, je lui demanda de m'excuser, que j'avais perdu la réalité. J'entendis quelqu'un courir dans le corridor pour ensuite voir la porte de la chambre d'hôpital s'ouvrir rapidement. Ma mère. Elle bondit sur mon lit et fondis en larmes en me serrant très fort contre elle. Je la laissa faire, me sentant trop faible pour la repousser. Une fois qu'elle me lâcha, elle me demanda pourquoi j'avais fait cela. Avant que je ne puisse lui répondre, je vis un médecin entré dans la chambre et s'approcher de moi. Il était assez grand, mais il avait l'air jeune. Il me demanda comment je me sentais, ce à quoi je pris réponse que j'avais un terrible mal de tête. Il partit sans rien dire, ce qui me dérangeait. Celui-ci revenue, quelques minutes plus tard, avec un petit repas pour que je puisses manger. Il m'expliqua que mon mal de tête était probablement dû au fait que je n'avais pas mangée, mais que si il persistait, de l'appeler, qu'il allait m'apporter quelque chose. Je laissa mon regard divaguer vers mon bras, mais je ne pouvais voir mes blessures puisque celles-ci étaient cacher par un bandage. Un autre médecin vint et pris ma pression et pleins de choses que je ne savais pas pour s'assurer que tout allait bien. Une fois cela fait, on me donna mon congé de l'hôpital. Putain, pourquoi me suis-je raté? Pourquoi?
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Cher Journal..
RomanceJ'imagines que je dois faire différent que les autres pour la description, mais bon! Je me lance! Alors, dans «Cher Journal..» Le personnage principale c'est Victoria Langlois, Adolescente de 16 ans mais 17 ans dans 8 mois pour être plus précise. J...