L'annonce.

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La femme à l'écran releva la tête. Elle n'était pas à l'aide ainsi que très stressé, mais ne devait rien laisser paraître derrière la caméra. Il faut dire que la tenue hyper tendance qu'elle portait était tout sauf confortable. Ce justaucorps en métal l'empêchait de respirer et ses chaussures à talons la faisaient souffrir. Seule sa jupe bleu avec un tissu agréable mais elle était trop longue à son goût.

Ce style, elle ne le portait pas que devant l'objectif. La star du pays n'était qu'une image censée plaire et cela fonctionnait. Chaque jour elle était sur tous les écrans et attirait les regards. Et ça, elle le savait.

Elle prit une grande inspiration et attendit le signe de l'un des hommes aux cravates grises pour commencer :

« Bonjour et bienvenue peuple français. En ce premier jour de mai 2107, nous commençons par de bonnes nouvelles : comme chaque début de mois, des centaines de femmes ont reçu à leurs alibilités à participer à la sauvegarde de notre nation. Ces femmes vont pouvoir obtenir l'ultime pouvoir de donner la vie. Félicitation ! »

Au fur et à mesure de ses paroles elle rapprochait ses mains de son ventre. Sa voix se mit légèrement à trembler mais elle ne devait pas craquer.

Pas maintenant.

« Aujourd'hui nous déplorons deux nouvelles disparitions, suite à la maladie dont le nom n'a toujours pas été donné. Nous vous le rappelons comme depuis l'annonce du trois mars, cette maladie mentale n'est pas contagieuse mais dangereuse pour autrui. Nous vous recommandons d'appeler dans la plus grande discrétion ce numéro si un cas se présente à vous. Personne ne peux prévoir comment ils peuvent réagir. »

Dans son oreille, cachée sous les longs cheveux bouclés, elle recevait les informations de la régie. Dans l'autre, elle attendait le signal. Et elle l'eu lorsqu'elle donnait les faits divers. Elle stoppa son récit et s'excusa.

« Je ne peux plus continuer. Je ne sais pas ce qui va advenir de moi après ce message, mais il me devait de vous le transmettre. Cette maladie que nous qualifions de dangereuse n'est qu'une illusion pour ceux qui ne peuvent pas voir la réalité. Si vous êtes malades écoutez-moi. Vous n'êtes pas seul et vous n'êtes pas fous. Ce qui les effraie le plus, c'est notre humanité. »

Elle sourit et fit un clin d'œil avant de jeter ses chaussures sur les hommes derrière la caméra et de soulever sa jupe pour pouvoir s'enfuir en courant.

Les écrans se trouvant à la place ou la présentatrice récitait son texte se brouillèrent affichèrent le symbole d'un œil avec une voix trafiqué répétant les mots d'une façon robotique :

« Tout est sous contrôle. »

Elle courrait dans les longs couloirs du bâtiment de la chaine de télévision. Bien sûr, nombreuses fut les personnes qui essayèrent de l'arrêter. Mais sa détermination et sa connaissance parfaite de ce bâtiment lui permit de sortir indemne.

Elle savait très bien que les hommes en noir l'attendaient en bas du bâtiment et qu'elle ne pourrait rien y faire, mais elle s'en moquait. Elle avait un choix risqué, mais le bon. Elle ne se débattait pas lorsque l'un d'entre eux lui mit les mains derrières son dos et l'amena à l'arrière de la voiture.

Ce dernier vint s'assoir à la place du conducteur et démarra. Celui sur l'autre siège se retourna vers la femme et lui dit :

« Tu étais parfaite Kaedn »

Il marqua une pose et prit la main de la présentatrice, qui était jusqu'à lors, resté sur son ventre et reprit gentiment:

« On va y arriver. Et il sera fier de toi. »

Et elle sourit.

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Ça fait très longtemps que je n'avait posté (si ont omet la correction de la précédente partie) ! Ce passage est en réalité le prologue d'une histoire que je suis en train d'écrire. Je n'ai aucune idée de quand il sortira mais je voulait déjà poster cette partie ici.

Bisou !

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⏰ Last updated: Aug 12, 2020 ⏰

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Petites histoires très courtes.Where stories live. Discover now