Alors moi c'est Iris Snow, pas la peine de rentrer dans les détails vous me découvrirez à fur et à mesure dans cette fanfiction. Mais je vais quand même être gentille et vous parlez de certaine étape de ma vie.Disclamer:
Si vous êtes trop fragile, quittez parceque certains passages essentiels à l'idée font un peu "peur" et peuvent "traumatiser". Donc voilà c'était pour vous prévenir on c'est jamais <3.
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Au moment où je vous parle, j'ai 16ans, je suis fille unique et je vis avec mon père. Vous voulez savoir pourquoi, patientez ça arrive.
Avant de jugez mon histoire, sachez que la peur est un sentiment très fort.
Que certaines personne sont privées d'amour tout au long de leur vie.
Sachez que toute personne ne perçoit pas et ne ressent pas le monde comme vous.
Chacun est unique à ça façon.
Personnellement ce qui me rend "unique" est assez rare, vous me direz que oui c'est logique que ça soit "rare" sinon ça serait banal.
Voici mon histoire :
Six mois après être née, mon médecin m'a diagnostiqué que jamais, je dis bien jamais de ma vie je pourrais sentir la texture, le goût de quelque chose dans ma bouche, pénalisant hein?
Dommage, jusqu'à maintenant je ne connais pas ce que ça fait de manger du chocolat ou de la pizza, même pas les légumes.
Il m'a aussi dit que j'étais "victime" de l'absence de tous sentiments, qu'il sois bon ou mauvais, je ne connais pas ce que ça fait d'aimer quelqu'un, d'être triste, d'être jalouse, rancunière ect...
Catastrophique vous me dirai mais le pire reste à venir.
A mes 13 ans mon père et moi avions décidé de prendre rendez-vous chez un "thérapeute" qui était assez réputé dans le pays. Il disait qu'il pouvait me rendre le goût et les sentiments. Vu sa célébrité on étaient sûr que ça allait marcher.
La première séance il m'examina, pris mon prénom et mon nom, me posa plusieurs questions sur mon passé et ma vie de maintenant.
On commença le traitement à partir du troisième rendez vous qui consistait à prendre certaines substances et à tout simplement parler et manger.
Un jour, en sortant du collège je me dirigeait vers le cabinet qui se trouvait à quelques mètres de mon établissement. Le docteur me demanda d'aller au sous sol en prétendant qu'il voulait tester une nouvelle manière de recouvrir le goût et les sentiments.
Une fois arrivé, il me demanda de m'assoire dans une chaise. Il faisait sombre et froid. Il me fit une injection dans mon bras d'une substance qu'il disait "totalement inoffensive".
Je perdis connaissance, quelques heures plus tard je me retrouvais toujours sur la chaise mais nue, il avait abusé de moi. Le docteur qui était censé m'aider n'a fait qu'empirer mon état.
Je ne ressentais aucune colère ou tristesse, aucune envie de vengeance mais je savais qu'abusé d'une mineure ou abusé tout court était considéré comme interdit et punis aux yeux de la loi.
Mon agresseur était assis en face de moi il tripotait mes habits, il s'approcha de moi et m'habilla tout en passant sa main baladeuse sur mon corps. Mon visage était neutre et sans émotion, un grand handicape.
Il m'attacha les poignets d'une corde et me conduit dans une boîte d'un mètre de largeur sur deux mètres de longueur. Je n'essayais pas de me débattre, je savais que c'était peine perdu.
Mais je lui jouais sur son mental. Une chose que je vous avez pas dit, mon handicape m'a offert une chose que je considère comme capacité, j'ai un Q.I de 170, dix de plus que Einstein.
À treize ans j'étais déjà en terminale. Choquant, génial ? Je sais. Mais c'est compliqué pour moi, tous les élèves ont entre 17 et 19 ans alors que j'en ai quatres ans de moins, ce qui est très pénible et handicapant pour avoir des amis.
Je me faisais aussi harcelé par beaucoup d'entre eux, vu que j'avais, si je peux me permettre, un physique assez avantageux et que j'étais plus jeune. Ils se permettaient parce qu'il savait que le monde croirait des adolescents de 19ans "responsables et mature" plutôt qu'une fillette de treize ans qui ne ressent rien.
Revenons à notre histoire, il me demanda de m'allonger la bas et il referma sur moi, j'étais vraiment à l'étroit, j'avais du mal à respirer, et il faisait noir et froid.
À ce moment là je compris que j'étais prise au piège, et que j'en avais pour longtemps. Car personne ne penserai qu'un des plus bon médecin de l'état pourrai violer et séquestrer une de ses patientes mineures.
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J'ai vraiment eu un pincement au cœur en écrivant ça et je pense que vous de même en lisant. J'aimerai juste passer un message, à toutes les filles ou femmes qui se font agressées où violées, où quoi que ce soit d'autre du moment qu'on atteint vos droits, la sécurité en l'occurrence, parlez, dites le, parlez en, faites du bruit, c'est comme ça que les choses évolueront. Courage ❤️
C'était la partie 1 sur sa jeunesse, qui j'espère vous aura plu, peut être que y en aura plusieurs, je suis sûr de rien pour le moment.
ET ÇA FAIT :
(continuez dans les commentaires me cassez pas mon délire svp😭)
25/08/2020
VOUS LISEZ
Scared / Isaak Presley, Blake Gray
JugendliteraturQuand la peur est tout ce qui vous reste.