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Partie 01

Y O U N H A

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Y O U N H A

Les yeux bandés et les mains attachées, je marchais sans savoir où aller, accompagner d'une personne qui me tenait par le bras.

J'avais peur, très peur même. Quand je suis sorti du bus j'ai été séparée de ma mère et de mon frère. Comment vous dire que je me sens tellement mal.

Je me suis arrêtée puis l'homme à mes côtés m'a enlevé le tissu de mes yeux. Il y avait pleins d'hommes autour de moi, avec des armes et des 4x4. C'était les djihadistes comme ma mère disait.

Je pose mes yeux sur le sol en tremblant, je voulais pas croiser leur regard.

Tous les regards étaient posés sur moi puis un homme sans arme s'est approché de moi. Ça devait être lui le chef.

L'homme - Vierge ou pas vierge ? Répond vite on a pas le temps

Choquée par ce qu'il me demande, je réponds pas à sa question. Il a levé sa main sur moi et m'a mis une grosse gifle.

L'homme - Je t'ai dit que j'avais pas le temps alors tu l'es ou pas ?!

J'ai sursauté et je lui ai répondu..

- Je suis vierge..

L'homme - Ah bah c'est super ça aller la 5ème vierge

Il sourit puis me prend par le bras et je me suis débattu pour qu'il me lâche.

- J'ai rien fait laissez moi !!

Il me pousse avec d'autres femmes puis mes larmes ont commencées à couler. Pourquoi ils sont venus faire ça dans notre île on était tranquille et maintenant c'est la guerre.

Des heures sont passées et ils continuaient à interroger les femmes pour savoir si elles sont vierges ou pas jusqu'à ce que je vois ma mère.

- Maman !

Le chef s'avance vers ma mère avec un sourire aux lèvres.

L'homme - Alors c'est votre fille

Il prend une arme et la charge en regardant ma mère qui tremblait. Quand j'ai vu son arme dans sa main mon cœur a fait un gros bond et je me suis vite précité vers elle.

L'homme - Pourquoi tu empires les choses ? Reste à ta place

Il se retourne et me met une gifle puis il me pousse vers l'un des hommes.

- Non s'il vous plaît lui faîtes pas de mal !

L'homme armé pointe son gun sur le front de ma mère puis il finit par lui tirer en pleine tête. Je m'écroule au sol en voyant ma mère avec un trou dans la tête et éclate en sanglots.

« On danse la misère, on parle la guerre. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant