Chapitre VII

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Quelques jours plus tard, je ne sais toujours pas où je suis. Pablo a dit à ses amis loups-garous de surveiller les portes de sorties. Aujourd'hui, il m'a donné l'accès à la cuisine. Ce qui veut dire que je pourrai me servir des poêles ou des somnifères. Il doit partir pour la matinée avec ses compagnons, donc je devrais m'occuper de trois gardes. Ici, ce n'est pas l'enfer, mis à part l'un d'entre eux, Léo, qui m'a donné une gifle quand je lui ai dit que c'était un gros con ; il me faisait des avances. Autrement dit, il l'a mérité. Pablo, quant à lui, n'est pas forcément sympa avec moi. Il aime me prendre pour son esclave. Un macho de première. Il ne se gêne pas non plus pour me demander des informations sur la meute, que bien sûr, je ne lui donne pas. Quand on parle du loup, littéralement, il arrive vers moi.

"-Louise, je pars pour deux heures avec les gars. Léo reste avec toi, et prépare un repas, me dit-il sérieusement.

-D'accord. A plus tard les garçons, je réponds.

-Ouais. Pas de bêtises ! Bye."

Il se retourne et part avec les autres. Je pourrai faire d'une pierre deux coups ; me venger de la gifle, et me tirer d'ici !

Cela doit faire trente minutes qu'ils sont partis. En ce moment, je prépare de la limonade pour Monsieur mon garde. Bien sûr, je rajoute une bonne dose de somnifères. J'aurai pu rajouter de l'aconyte tue-loup mais je ne sais pas si ils en ont. Oui j'ai appris beaucoup de choses en compagnie de Zac. Une fois qu'il sera assez mal en point, j'essaierai de l'assommer. Maintenant que le médicament est prêt, je retourne vers la porte pour le donner à ma cible.

"-Te voilà ! C'est pas trop tôt !

-Ecoute Monsieur bouclettes blondes, ce n'est pas parce que tu dois me "surveiller" que tu peux me parler comme ça, je lui annonce froidement."

Il boit une grande gorgée et fait diminuer l'espace entre nous. Non mais d'où m'est venu ce courage ?

"-Toi écoute, Miss prisonnière, je t'interdis de me parler sur ce ton ! Rappelles-toi que je peux être très méchant s'il le faut.

-OK, c'est bon j'ai compris. Je me retourne et dis doucement : Tu feras moins le malin dans quelques secondes.

-T'as dis quoi ? Me demande-t-il.

-Rien du tout."

Je vais dans la cuisine et m'empare d'une poêle et oui comme dans Raiponce ! Je jette un œil à Léo et vois qu'il commence à fermer ses yeux. Je marche vers lui et lui fout un bon coup de poêle à frire. Ça marche toujours ! Il tombe en gémissant. Et ouais mon coco, faut pas me chercher ! 

Louise reprends-toi, ce n'est pas le moment de faire de l'humour ! Je l'enjambe mais il m'attrape le mollet et le lacère légèrement. Je crie et me débat, puis, enfin, il me lâche. J'essaie tant bien que mal de courir dans cette espèce de bois, mais cela me fait vraiment très mal. 

En me retournant, je ne le vois plus. Il est sûrement parti appeler les autres. Si c'est le cas, je devrais accélérer le pas. Quelques mètres plus loin, je tombe face à la douleur. Quand je relève la tête, je vois un loup gris, vraiment très beau. J'ai comme une impression de déjà-vu ; ses yeux. Un œil bleu et un œil vert. Et on ne voit pas ça souvent. Ça y est ! C'est une des filles de Lila.

"-Melissa c'est ça ? 

-Tiens, tiens... Louise. Je ne pensais pas revoir un jour la responsable du malheur de ma famille, me dit-elle d'un ton peu agréable.

-Ecoute, je suis vraiment désolée pour ta mère. Je sais qu'elle m'a cherchée. Si j'avais eu le choix, je serai restée encore un peu, je déclare coupable.

-Ma mère c'est une chose, mais le pire reste mon frère. Il est tombé en dépression.

-Oh... Si je peux faire un truc pour me faire par...

-Non. Tu en a déjà assez fait.

-D'accord. Est-ce que tu pourrais me ramener,je lui demande. Ma jambe me fait vraiment mal.

-Oh. Eh bien, j'étais en train d'aller voir mon copain, Léo.

-Ton... Ton copain s'appelle Léo ? Je demande inquiète.

-Oui, pourquoi tu le connais ?

-Non non ! Je vais rentrer. C'est par où ?

-C'est par là, dit-elle en me montrant la direction inverse.

-Merci.

-Ouais."

Elle continue sa route et je fais de même, en boitant. Ma blessure à la jambe risque de s'infecter. Je ne me suis jamais fait mal avant. Il faut dire que cette aventure ne m'est pas forcément bénéfique ! 

J'arrive enfin à la villa et j'entre. 

"-Louise ! Tu es revenue ! Me crie Nathalie en me sautant dessus.

-Aïe ! Je crie en tombant au sol.

-Oh mon Dieu ! Désolé ! Mais qui t'a fait ça ?

-J'ai dû me battre avec un mec.

-Oh... Moi j'ai appris à tous les connaître. Et franchement j'adore Kyle, me déclare-t-elle heureuse.

-Ah... Kyle est rentré ?

-Oui et en plus... commence-t-elle.

-Louise ! Mais enfin où étais-tu ?! Crie une personne derrière moi.

-Zac ? Tu m'as manqué !

-Toi aussi ! Mais tu dois me dire où tu étais.

-Quelques minutes après ma dispute avec Kyle, je suis sortie en ville, et une voiture est arrivée. Plusieurs hommes m'ont capturé et emmenée dans une maison. Et depuis je suis restée avec un certain Pablo. Aujourd'hui, j'ai réussi à m'échapper en assommant un garçon ; Léo. C'est le petit-ami de Mélissa. Euh... Quelqu'un aurait une trousse de secours ?

-Oui viens on va à la cuisine. Hugo pourra te soigner ça.

-Merci Zac."

A ces mots, je les suis dans la cuisine et retrouve toute la petite famille. Je suis contente de tous les retrouver. 

"-Salut tout le monde ! Ils se retournent et me sourient, sourire que je rends.

-Hey coucou girl, me crie La deuxième fille de la famille. Comment ça va ? Ouh... Je dois désinfecter ça. Hugo tu m'aides ?

-Ouais. Viens Louise." Je m'assoie sur le plan de travail et il me prend la jambe. 

Quelques instants plus tard, je n'ai plus beaucoup mal. J'ai des points qui empêchent le sang de couler. Avec Nathalie et Evie, on a beaucoup sympathisé. Je n'ai toujours pas revu Kyle.

C'était le septième chapitre. Merci de l'avoir lu, et n'hésitez pas à m'écrire ce que vous en pensez. A partir de demain, je ne pourrai plus beaucoup écrire car c'est la rentrée... Bonne journée à tous ! 

Au revoir !







Mis à l'épreuveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant