Chronique Mysticime & Enigmatique: les dures vérités

Dernière l'Etre

"Tu me donnais ce qu'il me fallait, un peu d'amour , finesse et humour, tant d'attentions et de passion. Mais, il a fallu quitter le port et éloigner nos corps.

Moi sans toi, toi sans moi, j'aveuglais mes principes, je niais les lois et je n'avais qu'en toi foi.

Tu m'appelais si souvent, aujourd'hui ton compteur prénom marque comptant néant .

Pourquoi sommes nous en désaccord ?

Pourquoi ta mélodie sonne piano en bon accord, mais , nous ne sommes pas d'accord.

Je me fards tellement tard, planque et arbore en masquant un bonheur éphémère sous du fond de teint.Je dessine mes yeux d'Amande et je rouge les lèvres . Je m'use de faux semblant, je parle vite car j'ai peur du silence avec ce trop de "sans blanc".

Dans ma mémoire, j'active la carte mère , sélectionne les dossiers cachés "souvenirs" pour essayer d'esquisser un sourire ....

Il y a aussi le sous dossier "pluie battante , capote bloquante" , tu étais si belle sous ton parapluie et moi trempée sur cette carrosserie capricieuse qui a fait naitre cette situation précieuse. Malgré ma tenue si classe comme tu disais, je n'avais pas hésité à grimper et glisser sur ta voiture pour essayer de sortir ma valise bloquée pour t'empêcher de te voir mouillée et surtout frisée !

Que de rires, je m'en souviens encore.

Trop de dossiers à énumérer ...

Je te garde en mémoire enchaînée, je ne veux pas nous voir nous en aller et nous éloigner. Instaurer ces phrases politesse, nos conversations me manquent celles de passion en surplus d'ivresse ... La, nos conversations sont si formelles et sonnent aussi fausses que mes regards joyeux armurés sous mon rimmel.

J'ai les yeux qui brillent des fantômes de ton passé. Dois je tout formater ?

Je ne te veux pas souvenir dans mon futur lointain, perdre la sensation de l'ancrage de ta main. Je refuse de te voir comme une trafiquante d'espoir aux promesses esquisses de projets factices.

Je veux essayer de reprendre la route en ôtant l'option "sentiment et déroute".

Que risque t'on au fond ?

Je ne sais pas si je veux penser à t'oublier, ou t'oublier en pensant. Mais oublier c'est y penser ..."

Ce fut la dernière lettre que j'avais rédigé ,mais, que je n'ai jamais eu la force de t'envoyer.

A jamais ...