Apres M (aime), il y a N (haine),

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Bras ligotés, coeur scellé et saigné aux fils de fer barbelés de ces souvenirs passés, yeux bandés, mes poignets sont acccessoirisés avec bracelets.

Tu es ma camisole , le motif de mon incarcération au sein de cette prison invisible.
J'ai pris perpétuité avec soucis et toi seul  comme motif de sursis.

Tous ces couloirs si éloignés qui m'amènent dans ce parloir qui hurle mon silence, ce silence bruyant dans un trop plein de vide.
Ma vision a des barreaux, je n'ai plus vue sur ce lointain horizon, plus de notion et aucune perception. 

La sentence clamée est irrévocable, tout cela m'accable.

A genoux , je fais tomber mes larmes, mes ressentis forment mes armes et je ne cesse de gratter sur du papier déchiré ce que mon être voudrait tant crier.

Points de sutures, trop de cicatrices et ton visage pour profonde blessure.

Tout ça car je " t'hais mais" ! Du moins je le pensais ...

Car aprés ma tentative d'évasion, tu étais toujours là mais je te voyais différemment.  

En réalité, il y a une différence entre l'idée de la personne et la personne en elle même !

Et je détestais celle que je voyais ....

L'Abécédaire nous prévient après "Aime" (M), il y a "Haine" (N).

Chronique Mysticime & Enigmatique: les dures véritésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant