Chapitre 5

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Et maintenant, je suis là et je regarde lentement l'eau coulée sur la fenêtre du salon. 20 décembre et il pleut. Cinq jours qu'Émile nous a quitter et quatre que Sandrine l'a suivie. Je n'y crois pas encore. Ou peut-être que je suis troublée. Fâchée peut-être? Ça n'a aucune importance. Raphaëlle passe ses journées avec moi et nous nous rapprochons. Elle ne connaissait pas beaucoup les deux anges mais elle peut ressentir une certaine douleur envers les incidents. Mais pas aussi intense que la mienne.
On cogne à la porte. Je me lève péniblement et traîne les pieds jusque là pour l'ouvrir. C'est Alex.
- Oh, Alex...
Il me serre contre lui. Ses larmes s'écrasent sur mon épaule.
- Pourquoi elle a fait ça? Elle... On était bien. Je n'ai rien vu venir. Je suis con!
- Ne dis pas ça, ce n'est pas ta faute. Même moi je n'ai rien vu. Aller, viens t'asseoir.
Je lui fis une place sur le canapé. Alex regarde le vide pendant que moi, je vais lui chercher un verre de lait.
- Alex, sais-tu quelque chose à propos de Sandrine.
- Oui, elle était magnifique.
- Des choses entourant sont suicide.
- Elle avait parfois des moments de déprime où elle se renfermait sur elle-même. Sinon, j'imagine qu'elle était trop triste d'avoir perdue Émile.
- Ça doit être ça.
Le téléphone sonne. Tout le monde veut me parler aujourd'hui dit donc. Je décroche.
- Bonjour. J'aimerais parler à Anastasia Lacombe s'il-vous plait.
- C'est moi.
- Bonjour Anastasia, je suis Éric, journaliste pour la presse locale. Nous voulions vous demander si vous pourriez témoigner sur le décès de vos amis.
Un poignard se planta dans mon cœur. Je ne sais pas quoi faire.
- Je sais que c'est très difficile d'en parler mais ça pourrait sensibiliser d'autre jeune.
Pouvoir sauver une seule vie.
- J'accepte. On fait ça quand?
- Demain après-midi vers treize heure à notre établissement. Savez-vous le chemin?
- Oui, ça devrait aller.
- Restez forte, je sais que vous en êtes capable.
- Merci.
Et il raccrocha sans au revoir.
- C'était qui? Demanda Alex.
- Un journaliste. Il veut que je témoigne dans la presse.
- Tu es sûre Ana?
- Si ça peut sauver une vie, je suis prête à le faire.
Je me rend donc à l'entrevue à l'heure convenue. Une secrétaire est là et appelle le journaliste. Il arrive rapidement.
- Je suis Éric.
- Anastasia.
Il m'a guidé dans son bureau.
- Bon, je sais que le pacte de suicide de vos amis a été très difficile pour vous...
Pacte de suicide?
- Ce n'est pas un pacte de suicide!
- Ah bon. Continuons, qu'est-ce qui s'est passé?
- Émile est mort et ensuite Sandrine s'est suicider à son tour.
- Plus précisément.
- Émile a fait une overdose de médicament et Sandrine s'est pendue.
C'est très difficile de l'admettre mais je dois le faire.
- À combien d'heure d'intervalle chacun?
- Environ vingt heures.
- Vous ne trouvez pas que ça ressemble trop à un pacte de suicide.
Il me tape sur les nerfs.
- Bon, moi je m'en vais!
- Mais non, revenez!
- Vous racontez des idioties, j'ai de la difficulté à discuter avec vous. Au revoir.
Je sors en panique et m'assois pour le trottoir pour pleurer. J'ai les nerfs à bout depuis quelque temps.
Je rentre à la maison et vois ma mère qui fait le lavage. J'ai des douleurs au ventre alors je suis aller me reposer au salon. Mais une chose m'inquiète encore plus: Je n'ai pas eu mes règles depuis cinq mois.

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