Chapitre 3

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Vers cinq heures, nous sommes rentrée chacune chez nous. Ma mère m'avait laissé dormir jusqu'à l'heure du dîner et je l'avais par la suite supplié de me laisser aller à l'école.
À peine j'ai eu le pied à l'intérieur de l'école, une vague de tristesse m'envahit. Je suis dans un collège privé tandis que les autres sont au public. On se voyait tout les jours après l'école jusqu'au couvre-feu avant hier. Mais c'est comme si on m'arrachait de la dernière partie de ma vie liée à Émile. Je n'ai plus rien de lui. Je m'effondre dans l'entrée. Les élèves me regardent alors que je suis à genou dans l'entrée mouillée par la boue et la neige. Raphaëlle, une fille très gentille et qui est dans ma classe, m'a pris par la main et m'a amener à l'écart.
- Qu'est-ce qui se passe? Me demande-t-elle, inquiète.
- Émile...
On discutait souvent ensemble et je lui parlais d'Émile la plupart du temps. Elle le connaissait même puisque je l'avais amener avec moi après l'école.
- Qu'est-ce qu'il a Émile?
- Il est mort! Avais-je criée.
Elle a ouvert la bouche, outrée par ma déclaration.
- Oh non... Avais-t-elle murmurée.
Je vis même une larme coulée sur sa joue.
- Je suis désolé Ana.
Elle m'a serrer contre elle.
- Comment c'est arrivé?
- Suicide.
C'était le seul mot qui était sortit de ma bouche.
- Non, c'est pas vrai, marmonnait Raphaëlle.
J'essaie du mieux de mon possible de lui expliquer la situation. Elle m'écoute et me prend les deux mains.
- Tu vas venir avec moi au bureau de la psychologue.
J'ai passée l'après-midi à me confier à Suzanne, la psychologue.
Le lendemain, je suis retournée pour vraie à l'école. J'ai passée la matinée comme il se doit.
Le midi, j'ai mangé avec Raphaëlle. Tout à coup, j'ai reçue un textos de Béatrice.
[Je t'appelle mais ne répond pas si tu es dans un espace public s'il-te-plait]
Je dis à Raphaëlle que je dois partir quelque minutes. Je vais dans le couloir de la classe de danse. Personne n'y ai jamais. Béatrice m'appelle.
- Ana?
- Béatrice? Qu'est-ce qui se passe? Pourquoi tu m'appelles?
- C'est Sandrine...

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