...MES QUENOUILLES!

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Le lendemain à l'aube, l'équipe dix se retrouva à nouveau dans le bureau du hokage afin de retrouver leurs clients et de partir pour Suna.

Les clients étaient quatre, le marchand, Fuhito, qui avait une quarantaine d'années et des cheveux bruns, sa femme, Ema, un peu plus jeune, était une belle femme quoique assez discrète et avait une chevelure rousse digne d'une Uzmaki. Leurs deux filles avaient respectivement sept et douze ans, et étaient très proches, l'aînée, Hoshi, était très protectrice envers la cadette, Keiko. Elles avaient chacune la chevelure de leur mère et une beauté douce, similaire à celle de celle ci. Elles ne ressemblaient en vérité que très peu à leur père, qui avait le visage fin et froid, et un ton assez cassant, contrastant avec la douceur de sa femme et de sa cadette. Hoshi était très méfiante et ne parlait aux ninjas que le strict minimum mais avait une évidente affection pour sa sœur qui semblait être la seule à bénéficier de sa douceur.

Après de brèves présentations et une septicité certaine de Hoshi envers la capacité de l'équipe dix à les protéger, la petite troupe se mit en route vers le village du sable, les shinobis de Konoha et les adultes à pied et les sœurs dans une charrette tirée par un cheval.

Asuma demanda à Fuhito la raison de sa demande d'escorte, lequel répondit que de nombreux concurrents tentaient de s'en prendre à lui et sa famille, et de lui voler les quelques œuvres qu'il transportait avec lui, le reste étant dans un coffre à Suna, à l'abris des voleurs dans l'attente de la vente aux enchères qui aurait lieu deux semaines plus tard. Asuma remarqua que Ema s'était renfrognée quand son mari parlait de ses tableaux, comme si ils étaient en désaccord à ce sujet, et nota dans sa tête d'en parler à ses apprentis, tout particulièrement au jeune Nara dont le père lui avait vanté l'intelligence aiguë et la capacité de déduction, cachés sous son visible manque de motivation.

Shikamaru, qui avait écouté la conversation était sceptique. Il ressentait un certain malaise en écoutant le discours de Fuhito, comme si il manquait une partie de l'histoire, et une partie assez importante. Shikamaru est aujourd'hui un exemple d'intelligence pour nous, et ses intuitions sont rarement fausses, mais à cette époque, il n'avait pas cette confiance en son jugement qu'il a hérité de la confiance de son défunt maître et de son défunt père qu'il a aujourd'hui, et se dit donc qu'il devait se contenter d'exécuter sa mission, sans créer de complications qui risqueraient de le fatiguer.

Chôji remarqua que son ami était en pleine réflexion, mais ne posa pas de question, sachant pertinemment que Shikamaru ne parlerai pas avant d'avoir éliminé toutes les possibilités et résolu le problème, quel qu'il soit. Il marchait en silence, tout en mangeant ses éternelles chips.

Ino, quand à elle, n'avait rien remarqué, tout à ses potins qu'elle racontait aux sœurs. Elle n'avait pas l'air de voir que Hoshi la laissait parler uniquement pour faire plaisir à sa protégée. La blonde tentait de se faire une amie pour ce voyage, ne saisissant pas les signaux pourtant évidents que lui envoyait sa *proie* comme quoi elle n'avait aucune envie de lui parler.

Keiko, dans son chariot avec sa sœur, écoutait avec fascination les potins que racontait Ino, bon public et lui en demandant toujours plus. Elle ne voyait pas beaucoup de monde malgré ses voyages et l'air frais que lui apportaient les shinobis de Konoha lui faisait beaucoup de bien.

Ils continuèrent leur trajet et n'eurent aucune encombre jusqu'à la pause de midi, mis à part les nombreux soupirs de Shikamaru qui n'avait pas l'habitude de passer autant de temps sans dormir et ceux de Hoshi qui supportait de moins en moins la frivolité d'Ino.

Ils trouvèrent une clairière pour s'arrêter et déjeuner et après un repas succinct, ils ne voulaient pas retarder leur trajet plus que nécessaire - Suna étant tout de même à trois jours de marche - ils se remirent en route.

Chôgi, qui s'inquiétait de la rapidité avec laquelle ses chips disparaissaient, fût pourtant le premier à remarquer le silence. Ils étaient dans la forêt mais ils n'entendaient plus aucun son d'animaux, de vent et même leurs bruits de pas semblaient comme étouffés. Il s'arrêta, inquiet, et les autres firent de même, remarquant avec un peu de retard le silence anormal.

Les trois aspirants se mirent en position défensive, et scrutèrent les alentours, à la recherche d'un ennemi potentiel, quand une voix féminine retentît, provenant de partout à la fois:

- Je te retrouve enfin, Matsuda Fuhito!


































Eh eh eh je fais trop la meuf en mode suspense alors que tt le monde s'en balec mais chut laissez moi croire que j'ai du pouvoir mdr

Première mission Où les histoires vivent. Découvrez maintenant