Le manoir de Hetcher

partie 1

     -"Johann, s'il te plaît, arrête de faire la tête ! Si nous veons habiter ici, c'est pour ton bien !" répéta ma mère.
      -"Ouais, uais c'est ça..." lui répondis-je d'un ton dépassé par les évênements.
      -"écoute un peu ta mère, elle a raisn tu sais ! Si nous venons vivre en Ecosse, c'est parce que nous ne voulions plus que tu fréquentes cette bande de petits voyous" me coupa mon père d'un air sérieux.
     -"C"est faux ! Mes copains étaiet tous sauf des voyous et ce n'est pas parce qu'ils portaient des jeans à trous qu'ils en étaient ! rétorqu'ai-je. Et puis j'vais grave m'ennuyer dans ce trou pourri qui s'appelle la Corse euh...l'Ecosse ! En plus il n'y a rien d'autre que des vaches, de l'herbe et puis des vaches, mais y'a qu'ça ici ou quoi ? J'veux pas dre mais on était grave mieux à Londres..."
     -"Cesse de dire des bêtises et puis de toute façon, ton père a trouvé un bon travail dans la région et nous allons habier une fantastique maison du siècle dernier !" reprit ma mère.
     -"Ah chouette en plus j'vais habier dans une maison d'vieux pour couronner le tout !" repris-je ironiquement.
     -"Chérie nous arrivons, il y a même déjà l'avocat de l'ancien propriétaire" dit mon père à ma mère.
Je descendis de la voiture avec une allure d'ennui total. Pour mon âge, j'étais grand, yeux marron noisette, cheveux bruns avec une coupe au bol dégradé et une mèche relevée sur le côté. On peut dire que j'étais plutôt pas mal et avais un certain succès auprès des filles. J'approchais les 17 ans et en ce jour gris, je portais un jean bleu clir, un polo Lacoste et une paire de chaussures type "montagnard".
     -"Bonjour Maître Mc Cluster !"
     -"Bonjour M et Mme Enderson, bonjour jeue homme, je suppose que tu esJohann ?"
     -"En plein dans le mille mon pote !" rpliquais-je en clingnant d'un oeil tout en mimant un révolver avec ma main droite.
     -"Johann, excuse-toi immédiatement !" se fâcha ma mère.
     -"excusez-moi" répondis-je à contre coeur.
     -"Oh ce n'est pas grave, j'ai l'habitude avec mes enfants à la maison ! répondit l'avocat en souriant. Si vous voulez bien me suivre, je vaiis vous faire visiter", nous invita l'avocat en s'avançant vers l'entrée de l demeure.
Avant d'entrer à mon tour, je levais les yeux vers cette grande bâtisse qui me paraissait vieille comme le monde... Nous entrâmes dans le hall de la maison qui présentait 2 grands escaliers de chaque côté se rejoignant en haut ainsi que des salles de chaque côté du rez-de-chaussée. Lensemble des pièces étaient meublées.
     -"Je trouve cela magnifique, tu en penses quoi mon chat ?" me demanda ma mère en me caressant les cheveux.
     -"Ouais ça passe" lui répondis-je sans entrain, mes mains dns mes poches...
     -"Je vois que tu es ravi mon garçon, mais quand tu sauras l'histoire de cette maison, crois-moi, tu la regarderas d'un autre oeil !" me fit, avec un clin d'oeil, le vieil avocat.
Puis se tournant vers mes parents il continua ; "le vieux ma noir de Hetcher domine le village du haut de sa coline depuis près de deux siècles. Vous serez au calme, personne du village n'y monte jamais, sans que je sache bien pourquoi..."
Le ciel se couvrit et il commençait à tomber de petites gouttes. En ce début de juillet 2010, je partis à la découverte de ma nouvelle demeure et entrai dans un petit salon meublé, pendant que mes parents continuèrent la visite des autres pièces avec l'avocat. Il y avait des portaits accrochés aux murs. Je m'approchai d'un en particulier et mon regard resta figé dessus, me faisant pour ainsi dire tout ce qui m'entourait.
     -"Joli tableau, n'est-ce ps ?"
A ces mots je sursautai et me retournai, croisant le regard de l'avocat.
      -"Tes parents sont sortis voir le jardin. Je vois que tu regardes avec intérêt ce tableau", continua l'avocat.
     -"Mais qui est-ce ?" demandais-je.
     -"La fille du troisième Comte de Hetcher, Hortance."
     -"Elle était très mignonne là-dessus, quel âge avait-elle ?"
Maître Mc Cluster se frotta le menton et me répondit :
     -"16 ans la pauvre enfant..." soupira-t-il.
     -"Mais pourquoi la pauvre ? Elle avait l'air super heureuse là-dessus !"
     -"Elle avait l'air heureuse, peut-ëtre, mais elle est morte."
     -"Bah je crois que c(est normal, sinon j'imagine pas sa tête aujourd'hui !" lui répondis-je me moquant un peu.
     -"Ce n'est pas c que je veux dire, naturellement...Je veux dire qu'il s'agit du dernier portrait de cette petite, qui fut assassinée à l'âge de ses ans dans cette demeure"
J'ouvris grand les yeux et ma bouche, ébahis par ce que je venais d'entendre.
     -"Mais par qui ?" lui demandais-je étonné.
     -"Par son époux le soir mêm de leur nuit de noces."
     -"Vous me faites marcher, répondis-je : si elle avit 16 ans, elle ne pouvait pas être déjà mariée !"
     -"Et si, et si...à cette époque, il n'était pas rare d'être marié jeune !"
Je regardais à nouveau le tableau et analyse les traits de son visage. La jeune fille avait un sourire doux, de grands yeux verts et des cheveux châtins. Elle portait un médaillon ovale en or avc des gravures dessus et une robe de soie blanche avec de jolies broderies rouge. Tout cela me retournait beaucoup...
     -"Et pourquoi a-t-il fait cela ?" repris-je.
     -"Personne ne l'a jamais vraiment su, sauf le dernier héritier de cette famille mais qui est décédé il y a peu de temps et a emporté avec lui ce sombre secret."
     -"C'était le propriétaire de cet endroit ?"
     -"Oui c'est cela. A la mort de sa fille unique, le père mourut de chagrin et son frère après avoir fait exorciser la demeure en devint le propriétaire et vint s'installer.
     -"Mais pourquoi l'avoir fait exorciser ?"
     -"On dit qu'Hortence y est apparue l'année d'après sa mort, le 13 Aout 1911 à 22h37, l'heure et le jour présumés de son assassinat."
     -"Donc cela veut dire qu'elle est morte le 13 Aout 19...1910 ?"
     -"Exactement et dans maintenant un mois, cela fera déjà 100 ans qu'elle a quitté ce monde..." constata l'avocat.
J'en restai su place, ébahi...Le soir venu, nous mangeâmes pour la première fois dans la grande salle à manger :
     -"Alors Johann, j'espère qu'un lit à baldaquin ne te dérange as trop d'autant plus qu'ils sont authentiques depuis la construction de cette deeure !" m'affirma ma mère.
     -"Tu as dit d'origine m'man ?"
     -"Oui mon chaton pourquoi ?"
     -"Ah ok pour rien. Bon moi j'vais aller me pieuter, euh..me coucher"
     -"Mais tu ne veux pas du dessert mon chat ?" s'interrogea ma mère.
     -"Nan, nan j'ai plus faim ! Allez bonne nuit !" répondis-je pressé.
Avant de monter dans ma chambre, je fis un détour par le petit salon où se trouvait le tableau d'Hortense que je décrochais pour l'emporter avec moi. J'allumais l lumière, la pièce était très grande et seul le lis en bois vernis couvert de broderie anglaise trônait dans la pèce. Je posai le tableau sur le lit, ôta ma veste et essuyai le tableau avant de lui trouver un emplacement.