Mon regard fut attiré sur un autre tableau de cette jeune fille, et remarquai qu'il y en avait également deux autres dans la pièce. En regardant ces derniers, je fus en admiration. Je me posais une question ; et si c'était SA chambre ?
Puis me vint une deuxième question ; et si c'était ici, dans cette pièce, qu'elle fut assassinée ?
Je frissonnai mais ne tardai pas à sombrer dans un sommeil profond. Le lendemain, je commençai à ranger mes afaires et essayai de décoincer un tiroir véouillé d'une commode. Je parvins à l'ouvrir mais en me baissant un peu, ma colère s'estompa devant l'intérieur du tiroir. Il contenait un mouchoir brodé aux initiales HH, un petit flacon d'eau de Cologne et un papier à lettre aux mêmes initiales HH. Ce qui m'étonnait beaucoup, c'est que depuis tout ce temps, personne ne l'avait remarqué.
Après avoir rangé, je décidai de prendre mon vélo et de descendre au village pour visiter un peu où j'allais vivre les prochaines années. Après une grande balade dans les environs, je revins au manoir. Avant de rntrer, je remarquai une lucarne tout en haut de la maison et décidai d'y monter.
Soudain ma mère apparut sur le côté et me dit :
-"Johann ! Johann où vas-tu ? Tu ne veux pas goûter ?"
-"Nan m'man, j'ai des trucs à faire !" lui criai-je tout en montant deux à deux les escaliers.
-"Bon d'accord, mais te plais-tu au moins dans cette maison ?"
Je ne répondis pas. Arrivé en haut de l'escalier, je voulu ouvrir la porte mais elle était vérouillée. Je ne m'abaissai pas pour autant et allai chercher un tournevis. Ouvrir une porte n'était pas un problème pour moi, vu combien j'en avais ouvert à Londres...
En deux temps trois mouvements, je fis sauter la serrure. Tout était pousiéreux et sombre à l'intérieur, il n'y avait que la lueur de la lucarne. Tout sentait le vieux et la moisissure. Je pris un chiffon pour me le mettre sur le nez et commençai à fouiller. Je trouvai de tout ; des vieux tableaux cassés, des services brisés, des vieux jouets, une vieille poupée...
-"Ce devait être celle d'Hortense" pensais-je.
Puis j'arrivai à une grande malle et e l'ouvriis. Elle contenait des robes que je commençai à sortir. Il y en avait beaucoup et je découvris la fameuse robe du tableau, celle de soie blanche et de broderie rouge. Cela me fit tout drôle.
-"Ca alors !" lançais-je, surpris de maa découverte.
-"Johann ?" cria ma mère.
Je refermai la malle, poussai la porte et descendis.
-"Nous sortons ce soir, veux-tu venir avec nous ?" demanda ma mère.
-"Nan j'vais rester ici, j'ai des trucs à faire !"
-"Tu n'es pas malade au moins ? Tu m'as l'air pâle ?" s'inquiéta ma mère.
-"Chérie voyons, Johann est normal !" rétorqua mon père.
Il faut savoir que j'avais naturellement la peau mate.
Vers 20h, mes parents sortirent. Je commença par remettre une ampoule dans le grenier. Pour une fois, il ne pleuvait pas le soir. Je vidai le grand coffre et je trouvai une boîte que j'ouvris. Celle-ci contenait une mèche de cheveux et le fameux médaillon du tableau. Je le dépoussiérai et le rpis au creux de ma main pour le mettre dans ma chambre. Je me relevai et trouvai un mannequin recouvert d'un drap. Je le sulevai et y découvris une longue robe blanche sur laquelle il y avait une tâche marron, noire durcie du côté du coeu avec un trou.
-"C'est pas vrai...oh non c'est pas possible !" m'écriais-je.
Je fis un pas en arrière d'effroi. Soudain je sentis un léger vent me glacer et tout mon corps se crispa. Je me retournai comme attiré. Mes 2 grands yeux s'ouvrient de stupeur. Devant moi, une forme se créait et avançait au fur et à mesure. Je n'eus pas la force de crier et partis en courant; je faillis même tomber dans les escaliers. De peur, je m'enfermai dans ma chambre à clé.
-"Qu'est-ce qui se passe, qu'estèce que c'était ?"
Je regarde ma montre, il était 22H30.
-"Mais quel jour sommes nous, le 13 ?"
Alors à cet instant, je me remémorai ce que l'avocat m'avait dit.
-"Oh non c'est pas vrai..."
Je metenais à côté de la cheminée quand soudain à travers la porte, apparut une jeune femme magnifiquement parée. J'étais tout ébahi du spectacle qui se passait sous mes yeux.
-"Hortense ?" m'interrogeais-je.
La jeune femme commençait à se déshabillr, il était 22h32. Soudain un autre spectre apparut à travers la porte, c'était je suppose le mari, très grand et particulièrement laid selon moi. Il était 22h33. J'assistai au spectacle bouche bée et ne bougeai pas.
-"Bonsoir Hortense, comment allez-vous ma petite fleur ?" déclara son mari en lui caressant l'épaule.
-"Qui vous a permis d'entrer et je ne suis pas votre petite fleur" grommela Hortense.
-"Ah oui, il n'y a que votre père qui vous appelle de la sorte. Maintenant que nous sommes mariés, il ne me reste plus qu'à attendre la mort de votre cher père et vous pouvez me croire, je deviendrai très vite son héritier unique !" affirma-t-il.
-"Jamais je ne vous laisserai devenir son héritier, plutôt mourir qu'une telle chose arrive !" cria-t-elle.
Il attrapa Hortense et essya de l'embrasser. Elle lui donna une gifle magistrale, il étit 22h35. Il la pris par la tête mais elle essaya de se débattre et de crier mais rien n'y faisait.
-"Dommage ma petite chérie, vous me forcez à vous tuer en premier. J'en suis navré, vous étiez si belle chère Hortense..."
Il était à présent 22h36; il brandit un poignard et transperça le coeur d'Hortense qui s'effondra d'un coup. J'hurlai et m'effondrai à mon tour par terre.
Les 2 spectres disparuent, il était 22h37.
Malheureusement j'étais seul, mes parents ne rentraient que tard dans la nuit.
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Le manoir de Hetcher
Short StoryJohann, jeune homme de 16 ans, part habiter en Ecosse avec ses parents pour "son plus grand bonheur". Mais en découvrant l'histoire surprenante de la demeure où il va habiter, ce dernier la regarde désormais d'un autre oeil et des évênements surnatu...