Espoir.

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Les souvenirs, les sensations me refont surface, comme si c'était hier, comme si je n'avais jamais arrêté.
On peut dire que c'est une dépendance, une drogue.
On ne peut pas promettre qu'on ne recommencera plus, que l'on ne touchera plus à une lame, un cutter...
On aimerait promettre mais on ne peut pas tant que la blessure est encore là...
Tout me semble différent, que s'est-il passé ?
Pourquoi les rires, les chamailleries ne résonnent plus ?
Tant de questions sans réponse.
Je suis blessée, j'ai mal...
Est-ce de ma faute ? De toute manière ça la toujours été..
J'ai envie d'extériorisé ma douleur, ressentir ce picotement. Sans anesthésie, cela commence par la froideur glissant lentement sur ma peau, ma chair se soulevant, pour ensuite que ruisselle cette chaleur immaculée d'un rouge vif au goût âcre et amer.
Sortir cette douleur de mon âme, dessiner la souffrance sur ma peau.
Cependant je les aime à en mourir ; partagée entre l'amour et la souffrance...
Ce mal être qui grandit en moi, me paralyse, j'ai peur.
La solution est sous mes yeux, ce passe qui fait barrage, où je dois retrouver cette force qui demeure au plus profond de moi même.
Et cette fois ci, je choisis l'amour, j'en suis sûr maintenant, c'est ce chemin qui fera grandir tout ce courage qui ne demande qu'accroître.

Recueil de nouvelles d'une Borderline Où les histoires vivent. Découvrez maintenant