Chapitre 7

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Andrew

    Reaven parle dans le vide. Cette fille est vraiment une folle. Heureusement que Camélia n’est pas restée car je cache plusieurs secrets. Elle est au courant de toute ma vie et elle sait que je ne veux pas que ça se sache.

    -Alors Andrew tu ne dis plus rien ? Je te signale que tu me dois une nuit avec toi. Tu ne l’as pas oublié mon chou.
    -Et en quelle honneur ?
    -Tu n’aimerai que la pure Camélia soit au courant de toute tes petits secrets, elle me lance un regard narquois et caresse ma joue, elle est si pure et toi si sale. Vraiment je ne vois pas ce que tu lui trouve.
    -Elle …. Elle
    -Tu vois tu ne sais même pas quoi dire. Tu penses l’avoir gagné mais tu sais quoi, je la connais et quand elle connaîtra ton vrai visage, elle te laissera tomber.

    Elle se retrouve collée à moi à présent. Je ne sais plus quoi pensé, elle a raison, j’ai bercé Camélia de douce illusion mais la vérité lui fera trop mal. Je ne peux pas être la source de son malheur, c’est impossible ! Quitte à lui mentir, je préfère la voir sourire.  Elle est merveilleuse avec moi et je suis un vrai salopard. Je fourre mes mains dans mes mains dans mes poches et caresse mon briquet et mon paquet de cigarette. D’habitude je serai aller m’en griller une mais ce qui me manque le plus, c’est Camélia. J’envoie balader Reaven et sors du snack pour la retrouver.

    Je me dirige vers la librairie. Elle m’a envoyé un texto pour me dire ou elle se trouve. Je la cherche dans les différents rayons mais je m’arrête quand je la vois, lèvres contre lèvres avec James. Il a ses mains dans son dos. Je perds mon sang froid et fais tomber la pile de livre sur ma droite. Camélia se détourne et s’écarte de cette ordure. j’ai les poings serrés et la mâchoire serrer. j’attends que Camélia soit à une distance raisonnable et j’avance lentement vers lui. Mon poing s’abat sur sa petite gueule d’ange. Ça fait tellement du bien mais quand je me tourne vers Camélia, je vois qu’elle est horrifiée. Je ne supporte pas la voir comme ça et je fait demi tour. Je sors et marche très vite vers ma voiture. Je suis bien trop énervé pour lui parler ou bien écouté ce qu’elle a me dire. Tout était calculé, c’est sûr !

    Reaven a raison, c’est vrai que James est un gars qui à une petite vie bien rangée, tout comme Camélia. Il va la rendre heureuse alors qu’avec moi, elle vivra dans une monde bercé d’incertitude et de mensonge. j’arrive à la hauteur de ma Ford Mustang. c’est la seule fierté que j’ai. j’entre dedans et frappe mon volant de toute mes forces. j’ai besoin d’exprimer ma colère. Je tourne la tête vers les affaires de Camélia, elle va revenir les chercher… Et merde ! J'ai encore  besoin de temps… Quelqu'un entre dans l'habitacle essoufflé. L'odeur de Camélia arrive jusqu'à mes narines. Son odeur de citron et de menthes m'apaise et je me sens moins énervé. Elle se tourne instantanément vers moi et pose ses mains douce et délicate sur mes mains crispées sur mon volant. 

-Andrew … S'il te plaît, parle moi … Je ne voulais pas l'embrasser, c'est lui qui … 

Je n'en revient pas ce salopard a osé toucher ma Camélia sans son consentement ! Mon sang recommence à bouillir. Je me crispe et me tend. La douceur de ce matin a été remplacer par la violente réalité. Je ne la mérite pas mais elle est à moi ! Et a moi seule ! 

Camélia garde ses mains sur les miennes et pose sa tête sur mon épaule. Elle attend que je me calme pour me chuchoter qu'elle m'aime. Elle le répète frénétiquement comme si elle devait me convaincre, ou se convaincre. 

-Andrew je t'en supplie crois moi… C'est toi que j'aime, James ne compte pas, lui je ne l'aime pas.

Je ne peux pas sortir un mot. Pourtant mon cœur voudrait lui dire que je l'aime plus que tout et mon cerveau voudrais lui dire de s'éloigner avant que je la blesse. Mais au lieu d'avoir une pensée saine et raisonnée. Je tourne la tête vers elle et l'embrasse langoureusement. Je retire mes mains du volant pour les poser sur ses hanches. Je la soulève délicatement pour l'amener sur mes genoux. J'ai besoin de la sentir près de moi. Je m'accroche à elle désespérément. Pendant un mois, je serai seul à New York, seul face à mes démons. Pourtant, depuis le début de l'été, je n'ai pas fait d'excès, enfin presque pas, et ça grâce à Camélia. J'envie sa vie, je l'envie tout court.  

You and MeWhere stories live. Discover now