Je n'ai aucune idée de ce qui m'attend et oui je . viens de poser mes valises à Dakar, heu au fqit il y'a cinq jours déjà. Je suis venue avec ma mère, la seule personne qui me reste et qui compte pour moi sur cette terre. Elle a fait le choix de quitter Paris pour qu'on puisse repartir à zéro dans notre pays d'origine.
Je m'appelle Samira Sow, j'ai 21 ans et je vais commencer mon master dans une grande université privée de Dakar dans deux heures. Vous deviez vous dire que je dois être un peu stressée, oui je le suis. C'est ma première fois ici et je suis une personne assez réservée. Je sens que mon intégration sera très compliquée mais je n'ai vraiment pas le choix, je dois m'y faire. On ne peut pas revenir en arrière.
Je me lève difficilement avant de prendre ma douche. J'ai fait ma prière et ensuite je me suis habillée en jean boyfriend bleu et un tee-shirt noir, à mes pieds je porte des baskets blancs. Ça c'est mon style de tous les jours. Pour ma coiffure, j'ai juste décidé de coiffer mes braids en queue-de-cheval.
Après avoir fini de m'apprêter, je retrouve ma mère dans le salon. Elle est belle avec son voile sur son tapis de prière. Je l'admire beaucoup. Elle est belle, toujours aussi charmante et rayonnante, maman fait vraiment plus jeune que son âge. Je vous présente Matel Sow.
Samira : bonjour maman, dis-je en lui faisant la bise.
Matel : bonjour chérie, prends vite ton petit déjeuner, le taxi va passer ici à sept heures précise.
Samira : d'accord maman, je vais faire vite, dis-je en rejoignant la table.
Matel : alors comment est-ce que tu te sens ?
Samira : stressée maman, je n'ai jamais vécu au Sénégal et j'ai peur d'être différente.
Matel : Samira j'ai vécu ici pendant dix-huit avant d'aller à Paris et crois moi je sais que tu n'es pas différente. Je t'ai éduqué avec les même valeurs.
Samira : ça ne me rassure pas davantage.
Matel : arrête de stresser, je suis sûr que tu vas aimer la vie ici. Sois juste plus ouverte et tu auras de vrais amis et peut être même un gentil petit ami, dit-elle pour détendre l'atmosphère.
Samira : maman !
Matel : qui sait ? Tu es jolie comme un cœur et en plus ça fait partie de la vie.
Samira : je vais éviter cette discussion je crois.
Matel : tu ne pourras pas fuir, dit-elle en rigolant.
Samira : je t'aime maman.
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Samira vient de signer tous les papiers administratifs avant de les remettre au secrétaire monsieur Mbaye.
Monsieur Mbaye : c'est parfait, bon je pense que vous n'allez pas vous perdre, il y'a un tableau qui indique le plan de l'établissement juste à la sortie. Vous avez cours maintenant au bâtiment des langues.
Samira : merci beaucoup monsieur Mbaye, je vais rejoindre mon cours maintenant.
Monsieur : ah j'aperçois un de vos camarades à la porte, il pourra te guider, entrez Aziz dit-il en appelant le jeune homme qui attendait devant la porte.
Aziz : bonjour à tous, dit-il en rentrant dans le bureau. Je voulais attendre que vous terminez.
Samira : bonjour, non moi je viens de finir, vous pouvez venir.
