"Je m'appelle Lamine Sylla, j'ai trente ans. Si je devais me décrire en un mot ce serait challenger. J'aime les défis et je suis trés entreprenant et curieux. Je suis informaticien et là je viens d'avoir un poste de professeur en développement Web dans un grand institut privé de Dakar. Tout le monde me connaît comme étant trop sûr de moi mais ne vous fiez pas trop aux apparences, je suis une personne très sensible, surtout quand il s'agit de ma sœur. Je pourrai tuer pour elle.
Là je la regarde depuis un bon moment et je vois qu'elle n'est pas heureuse. Ça me fend le cœur. Elle oublie qu'elle est belle, intelligente et très intéressante en étant trop occupée à souffrir dans son coin. Mais je la comprends parfaitement."
Lamine : sister ! Dis-je finalement en traversant la porte du salon.
Fatima : Lamine viens, je suis entrain de regarder mon émission préféré.
Lamine la rejoint sur le canapé.
Lamine : ah ! Fatima je sais que tu étais plutôt pensive.
Fatima : pourrais-je m'en empêcher ?
Lamine : il faut que tu essayes de vivre ta vie. Sois heureuse. On le protégera et en plus on sait qu'il est heureux.
Fatima : je sais qu'il n'a pas besoin de moi. Mais moi j'ai besoin de lui et je le ressens au plus profond de moi.
Lamine : je sais Fatima et je vois ça chaque jour dans tes yeux.
Fatima : j'ai besoin de le prendre dans mes bras.
Lamine : dans ce cas il n'y a qu'une seule solution et tu le connais que moi. J'en ai marre de te voir souffrir Fatima.
Fatima : Lamine comprends moi. En fait on veut le protéger mais en agissant comme tu dis j'ai peur qu'on va juste fouttre le bordel dans sa vie.
Lamine : ça c'est ce que tu penses. oui au début il sera perdu. Mais une chose est sûr, c'est que au fond de lui il a besoin de toi et tôt ou tard il t'acceptera.
Fatima : tu penses vraiment ?
Lamine : mais oui, arrête de t'inquiéter pour ça. La vérité est toujours mieux que le mensonge.
Fatima : ...
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Babacar et Samira sont tranquillement assis dans le restaurant du centre commercial. Ils ont pris des glaces après une heure passée entre différentes boutiques.
Babacar : je devrai faire ça plus souvent.
Samira : j'espère que le gars du supermarché va te rappeler tu pourras manger des glaces chaque semaine.
Babacar : quand je commencerai à travailler je pense que je n'aurai plus le temps de passer chez le glacier.
Samira : tu n'as pas tort. En tout cas moi j'ai passé un agréable moment.
Babacar : oui c'est cool, en plus tu as pu trouver les articles que tu voulais.
Samira : oui en fait j'avais besoin de ces livres ainsi que des chaussures plus adaptées au climat de Dakar.
Babacar : c'est vrai qu'il fait très chaud ici. Tu sais la prochaine fois on ira de l'autre côté. On va faire un tour aux almadies. Je connais un endroit qui vend les meilleures crêpes à Dakar.
Samira : cool, on dirait que tu connais les bons plans.
Babacar : bon pas trop, je ne sors pas souvent.
