C'était une belle saison, la meilleure, l'automne. Je courrais dans les rues remplies de feuilles mortes. C'était magnifique. Mes yeux brun éclairés par les rayons du soleil levant, mes cheveux roux, un peu trop long d'après ma mère, dansaient dans le vent encore frais du matin. Rien de mieux pour commencer la journée. Je courrais dans cette rue. La rue Addison, cela ma toujours fais bizarre de voir mon nom de famille à chaque fois que je me rend au lycée. J'ai fais des recherche sur internet : Arthur Addison, troisième du nom. Un gars plutôt ordinaire. Je me demande bien pourquoi avoir pris son nom de famille si il n'a rien fais d'incroyable. Quand j'étais petit j'étais persuadé que cette rue était là pour moi et que j'allais accomplir de grandes choses comme, aller dans l'espace ou écrire une saga avec plus de succès qu'Harry Potter. J'aime cette idée un peu tordue.
Mon skate à la main je traversais la rue, toujours en courant. J'emportais ce skate partout.
Je décidais de rentrer chez moi après un message de ma mère me prévenant de la fin de la cuisson des petits gâteau trop bon dont elle seule à la recette parfaite. Non ce n'est pas la peine d'aller voir votre mère pour lui demander de faire des petits gâteaux, ceux de ma mère sont indétrônable. Arrivais à la porte jaune que j'avais peinte avec mon père quand j'avais encore sept ans, je me déchaussa et enfila un gros gilet de laine. Il était encore plus hideux que ceux que madame Weasley faisait à Ron mais je n'osais pas le dire à ma mère. Donc tous les automne j'obtenais un nouveau magnifique pull que je met seulement pour faire plaisir à ma mère.-Je suis rentré ! Dis-je en remontant mon jean trois fois trop grand pour moi.
-Hors de question que tu te mettes là, dis ma sur prenant la place la plus proches des petits gâteaux.
-Bonjour à toi aussi Aly, dis-je à cette dernière en levant les yeux au ciel.
-T'as encore pris ton skate ?
-Toujours.
-Tu sais que toutes la ville est consciente que tu ne sais pas en faire ?
-Ferme la Aly, dis-je en lui envoyant un bisous avec la main.
-Moi aussi je t'aime Steeve.
-Aly ! Riposta ma mère.
-Je suis vraiment désoler de te décevoir maman, mais Steeve ça lui va beaucoup mieux.
-Merci, dis-je en rigolant.
-Bon assied toi ELIOTT. Dit ma mère en insistant sur mon nom et en fixant Aly.
Il était huit heure du matin. Tous les dimanche à cette heure là on mangeait le petit déjeuner préférer de papa avec son portrait au bout de la table. Oui, il est mort. Il y a deux ans maintenant. Mais je préfère ne pas revenir dessus.
Après ce déjeuner, qui pourrait facilement être synonyme de brunch, je ressortis faire un tour. Aly, elle, alla dans sa chambre « parler à sa cops » pour reprendre ses mots. Ma mère s'habillai pour peindre ma future voiture en bleu, comme celle du père de Ronald Weasley. J'adore l'énergie qu'elle mettait dans ma passion pour ces films magiques. A ce moment là jaurais dû embrasser ma mère et dire à ma sœut que je l'aime. Mais je ne l'ai pas fais.
Je marchais dans LA rue. Mon skate à la main, la tête dans les nuages métaphoriquement, et un sourire timide au coin de mes lèvres.
Je marchais comme tous les jours sans faire attention à rien autour de moi jusquau moment où.. Jusqu'au moment où tout changea. Sur cette route remplis de feuilles mortes, glissante, j'étais là, allongé. Un mort parmi les mortes. Accident banal, route glissante, ado dans les nuages (plus si métaphorique que ça), motard qui voit un peu flou. Cette combinaison de situations à crée la fin de ma vie. Je suis mort.
*une semaine plus tard*
Mon enterment est passé. Je pensais qu'après notre vie on prenait une nouvelle apparence mais je me suis trompé. Je suis encore dans cette maison mais on ne me voit pas. Ni ma mère, ni ma sœur, ni notre chat Severus. Je déteste cette sensation. Je ne me sens pas invisible, je le suis.
*un mois plus tard*
Horrible. Plus rien ne va. Ma mère et ma sœur on repeint la porte jaune en noir. Ma mère à vendu la voiture bleu. Elle à fermée mon ancienne chambre à clef, elles ont jetées mon skate, mes cahiers de cours, les peluches de mon enfances, les magnets que javais ramener de voyages et les déjeuner du dimanche n'existent plus. Notre maison est remplit de photos de mon père, pas des miennes. Depuis trois semaines elles n'ont pas prononcées une seule fois mon nom, Aly à pleurée qu'une fois et cest parce qu'elle c'est fait mal en tombant des escaliers. C'est comme si je n'avais jamais existé. Des amies de ma mère sont venues à la maison et à mon grand étonnement elles n'ont même pas demandé à ma mère comment elle allait suite à mon décès. Elles riaient de tout et de rien comme avant. Je me sentais mal. J'étais oublié et c'était de ma faute. C'est comme si je leurs avait lancer le sort « oubliette ». Si j'avais était plus présent pour Aly dans son enfance elle se souviendrais peut-être de moi. De son Steeve. Son grand frère. J'aurais dû faire son premier puzzle, lui prendre la main, lui racontait des histoires, jouer aux petits poneys avec elle, lui apprendre des chansons, jouer de la guitare pour l'endormir, lui faire apprendre ses tables de multiplications, elle aurait pu se souvenir de moi comme je me souvient d'elle. Elle aurait pu m'aimer comme je l'aime. Je l'aime et je ne lui ai jamais dit. Bravo Eliott.
Pourquoi m'ont-elles oublié ? Je n'étais pas assez bien pour elles ? Qui suis-je ? Cela me semble irréelle... Ou c'est peut-être l'impression que jai envie de me donner ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Je suis perdu. Je suis triste. Malheureux. Et je suis condamné à voir ce spectacle jusqu'à la fin de leur vie. Papa où est-tu ? Pourquoi je ne te vois pas ? Pourquoi je suis seul ? On ignore mon existence passé et mon absence quotidienne. C'est affreux et je ne peux rien faire. Rien du tout. Rien mis à part crier. Crier encore plus fort chaque secondes...
-Ne m'ignorer pas ! Je suis là pitié ! Maman ne m'oublie pas ! Aly je t'en pris je sais que je n'ai pas étais le frère parfait mais je t' aime tu peux pas m'effacer de ton esprit... si ?
A ce moment là je sentis des mains se poser sur mes épaules et une voix douce qui chuchotait dans mes oreilles.
-Eliott ! Eliott chéri réveille toi ! Tout va bien mon cœur, tout va bien.
-Maman ! Maman tu es là ? Tu me vois ? Tu es morte ? Où est Aly ?
-Tout le monde va bien Eliott, t'en fais pas c'était encore un cauchemar. Aly est dans sa chambre avec sa cops, dit-elle en rigolant légèrement.
Je sortis de mon lit en sursaut et alla dans la chambre dAly. Arriver dans sa chambre je lui sauta dans les bras en lui répétant que je l'aimais. Perturbée elle ne répondait pas mais elle enroula ses bras autour de ma taille. Apres quelques secondes je sortis de sa chambre pour me dirigeais vers la salle de bain. Je croisa ma mère dans le couloir et lui dis :
-Promet moi que jamais tu ne m' oublieras.
-Je te le promet Eliott. Elle m'embrassa avant de se diriger vers Aly et de lui chuchotait quelque chose pendant que je me passais de leau sur la figure.
-Il faut que l'on retourne chez le psy, sa phobie ne fait qu'empirer.
FIN
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L'athazagoraphobie
AdventureVoici une nouvelle parlant de la solitude. C'était pour un concours, le thème était : Les invisibles. Je vous laisse découvrir cette petite histoire rapide :)