Chapitre 20: Exposition

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Mercredi 18 juin 2014, à 10h25 : Appartement d’Harry, Londres, Angleterre

« T’enlève tes souliers sur le tapis, je ne veux pas un seul grain de terre sur le plancher », ordonna Harry avec un ton sévère.

Andrew leva les yeux au ciel guère impressionner, il savait qu’en acceptant de suivre Harry, même s’il ne l’avait pas vraiment accepté de le faire, il n’aurait pas la vie facile. Andrew avait cru qu’il pourrait aller chez sa mère, sa vraie, mais Louis avait dit un non catégorique, il avait été contraint à écouter les ordres de son frère. En plus, il essayait de montrer à Harry qu’il était capable de faire plaisir à Louis lui aussi.

Johanna était presque venue voir tous les spectacles de son fils depuis qu’ils étaient passés. C’était ça manière de se rapprocher de toute les années perdu avec Andrew, mais cela restait difficile pour elles avec les deux nouveau-nées qu’elle trainait partout, une chance qu’elle était en congé de maternité. Le jumeau en restait quand même très touché et il savait qu’elle ne pourrait pas les suivent aux États-Unis, alors il en profitait, même s’il ne savait pas s’il suivrait le groupe jusque-là bas, Louis ne lui en avait pas encore parlé.

« Tu peux libérer Arthur », annonça le bouclé en pointant la cage qu’il pendait de la main d’Andrew.

« C’est Albert », répliqua-t-il outré, mais fit quand même ce que le chanteur avait proposé, ça faisait trop longtemps que le chat était dans cet endroit clos

« Alfred… Arthur… C’est la même affaire! », meugla Harry sans y apporter d’importance.

Albert, c’est Albert! Le bouclé avait visiblement pas de mémoire pour les noms, mais Andrew choisira de ne pas lui faire remarquer une nouvelle fois, il ne fallait pas trop pousser, il ne voulait pas finir sans abris pour deux jours.

« Surtout, tu ne fais pas comme chez toi, c’est ma place ici », indiqua Harry sérieusement.

Cette situation était plus que ridicule, comment Andrew était censé être à l’aise, ici avec lui?

« Je crois que ça ne fonctionnera pas », commenta le sosie toujours sur le tapis.

« Moi aussi, c’est pourquoi je l’ai fait savoir à Louis, mais il n’a rien voulu savoir, en plus il a osé utiliser les mots qu’il me fait toujours flanché. »

« Quels mots? », questionna Andrew curieux et dans l’espoir d’avoir une conversation.

« Met tes deux doigts dans les yeux, je ne te les dirai jamais », Harry l’observa de haut en bas, « c’est quoi ton but de faire le poteau dans l’entrée? Tu espères que tu obtiendras un de mes chapeaux, rajoutes tes doigts de pieds dans tes yeux, car j’ai mille fois plus confiance à mon portemanteau à côté de toi. »

Andrew pensa qu’Harry devrait opter pour le mot porte-chapeau, plutôt que portemanteau. Le bouclé lui semblait bien stupide tout d’un coup, peut-être était-ce dû à sa présence dans son appartement, le lieu, où surement, Harry était complètement lui-même. Le chanteur vivait dans un lieu assez vaste où régnaient en majorité des couleurs claires et quelques touches sombres. Un gros cadre représentant une ville, New York s’il ne se trompait pas, était suspendu en haut de son divan. Un tapis douillet recouvrait une partie du plancher et une couverte qu’il semblait idéale pour passer une soirée à regarder, là, un film reposait sur une chaise tout aussi attrayante.

Plus loin, des photos de famille étaient dispersées sur un meuble, Gemma à sa graduation, Anne à son mariage au bras de son mari, Robin, une photo du groupe bien des années antérieur… Harry était sur chacune d’autre elle et le voir si bien entouré, d’une famille et d’amis, perturbait Andrew, comment avait-il pu se tromper autant sur le compte d’Harry? Parce qu’il avait agi comme un imbécile, voilà pourquoi!

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