Chapitre 4~

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Maman m'a enfin montré ce qu'était l'amour. Je ne m'attendais pas à une telle chose, c'est le pire sentiment qui puisse exister.

Si l'amour signifie faire du mal à une personne, je refuse de ressentir cela un jour.

L'amour n'est pas un critère pour vivre, comparé à l'argent ou la beauté.

Si tu n'es pas belle, personne ne t'aimera.
Si tu n'as pas d'argent, tu ne seras jamais heureux.
Si tu n'as pas d'amour, ça ne changera rien a ta vie.

~•~

Livaï secouait la jeune femme depuis près de cinq bonnes minutes, mais rien à faire. Elle avait les yeux clos, et de légères larmes coulaient le long de ses joues rosies. Le jeune homme fut surprit de l'état dans lequel se trouvait son mannequin, il ignorait quoi faire. Il ne voulait pas faire quelque chose de faux, donc il préféra reculer et observer.

C'est comme si elle se battait avec quelqu'un, ou quelque chose. Ses lèvres bougeaient légèrement, comme si elle était entrain de parler. Des gouttes de sueurs commencèrent à apparaître sur le front de celle-ci. Elle commençait à bouger dans tous les sens, comme si elle essayait de se sortir d'un mauvais cauchemar.

Le noiraud commença à s'inquiéter, il ne savait pas quoi faire, et ce que c'était exactement ce phénomène. Il ne voulait pas aller chercher de l'aide, la fierté avant tout.

Alors qu'il continuait de fixer la jeune femme, il ne put s'empêcher de penser qu'elle était vraiment jolie. Il chassa ses pensées totalement incohérentes, et fut étonné de voir la belle avec cette moue. Sur son visage on pouvait y lire de la tristesse, son visage était comme un appel à l'aide.

C'était comme si elle était prisonnière, elle tentait de s'évader, mais en vain. Sa prison était bien trop forte. Sa prison était sa mère.

En tant que manager, Livaï n'avait pas à faire une telle chose mais, soudainement il s'approcha d'elle et la prit dans ses bras. Si quelqu'un les voyait ainsi, il risquerait très gros, mais pour le moment, il s'en fichait.

Il caressait délicatement les cheveux de jais de la jeune femme, tentant de la calmer du mieux possible. Et ce fut un succès. La respiration de la jeune femme revint à la normale, et ses larmes commencèrent à se calmer.

Sans se contrôler, elle s'accrochait à la chemise de son manager, croyant que c'était autre chose. En ce moment même, Mikasa est comme dans une réalité alternative, elle n'a pas conscience de ce qui passe vraiment. Elle ne sait pas par exemple que son manager l'enlace en ce moment même.

Livaï se mordit la lèvre inférieure, c'était la première fois qu'il faisait une telle chose à une « inconnue », surtout que cette « inconnue » est son mannequin. Que penserait Erwin si il entrait par grand malheur dans le bureau ?

Le noirâtre chassa ses pensées, et il relâcha doucement son emprise de la jeune femme. Il recula légèrement, et observait à nouveau l'Asiatique dont les larmes s'étaient calmées. Après quelques courtes minutes, elle commença à ouvrir ses yeux.

Dans ses yeux pupilles noirs, on pouvait y lire de la peur et de la frustration. Elle ne comprenait pas comment en un coup elle était apparue denouveau dans le bureau de son manager, elle se gratta l'arrière de la tête. Elle était toute transpirante.

Elle regarda Livaï qui était debout face à elle, et elle souvint alors de la « demande » de sa mère. Elle soupira.

–J'accepte...

Le noirâtre ne comprit pas au début, puis après une fraction de secondes il s'en rappela. En fait, elle n'avait pas vraiment le choix d'accepter ou non, sa mère avait déjà signé les papiers pour elle. Étrangement, le jeune Ackerman sentit comme un pincement au cœur. Il savait que la jeune femme ne faisait pas cela par plaisir ou envie, pourtant d'habitude Livaï s'en fichait pas mal de l'avis de son mannequin.

« What Is Love ? » ~ RivaMika {REPRIS}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant