« What Is Love ? » ~ RivaMika {REPRIS}

Chapitre 2~

Maman m'a toujours dit que l'amour n'était qu'une perte de temps, que l'argent était bien plus important.
Pourtant, les gens avaient l'air tout de même heureux sans argent mais avec de l'amour.

Quand je regarde mes parents, je me dis que ma mère avait raison. Mais quand je regarde autrui, je ne sais quoi penser de ce sentiment.

J'aimerais y goûter, mais j'ai peur des conséquences de ce sentiment.
J'ai peur de finir brisée et malhehreuse, et de perdre du temps pour une chose aussi inutile.

Après tout, l'amour n'est pas quelque chose d'utile pour vivre. Si ?

~•~

–Miss Ackerman, c'est un honneur de vous recevoir dans notre agence, mais d'après le manager Ackerman, vous avez eu un petit problème avec Miss Reiss, puis-je savoir la raison de cette querelle ? demanda un homme à la chevelure blonde.

Mikasa avait été ramené dans le bureau de Monsieur Smith après sa petite dispute avec l'une des mannequins de l'agence. Erwin était vraiment très gentil avec la noiraude, il ne lui avait même pas crié dessus ou quoique ce soit, comparé à l'homme de tout à l'heure qui s'était directement mis à hurler dans tous les sens.

–Ce n'est pas important Monsieur Smith, finit par répondre l'Asiatique ne voulant pas s'attarder sur ce sujet peu important.

–Je vois, mais si vous avez un quelconque problème n'hésitez pas à m'en parler, dit gentiment le jeune Smith, et par rapport à Miss Reiss, je suis sûr que vous finirez par bien vous entendre.

« Jamais de la vie, elle a osé critiquer mes origines. »

–Si vous le dites, répondit simplement Mikasa d'un air ennuyé.

–Je vais vous laisser avec votre manager, il vous expliquera tout ce que vous aurez besoin de savoir, si vous avez la moindres question au sujet du travail, vous pourriez lui demander, rétorqua Erwin en se levant de son fauteuil.

–Bien monsieur.

Le charmant jeune homme sortit du bureau, et laissa la porte ouverte derrière lui. Mikasa était assise sur une petite chaise face au bureau, elle regardait à travers la fenêtre qui se trouvait sur le mur face à elle. Il faisait plutôt bon pour un jour de printemps.

La noiraude était tellement perdue dans ses pensées qu'elle ne remarqua pas que son manager était rentré dans la salle et avait déjà prit place. C'est seulement en entendant la voix rauque et sévère de celui-ci qu'elle sortit de ses songes.

–Miss Ackerman.

Elle dévia son regard vers l'homme qui se trouvait face à elle, c'était celui qui l'avait « disputé » quelques minutes plus tôt. Il avait un regard froid, son visage était impassible. Ses yeux bleus étaient vides.

–Nous avons le même nom de famille, quelle ironie, répliqua le petit homme en détaillant chaque trait du visage de la belle Asiatique. Pourtant, je suis certain qu'on a rien à voir tous les deux, ce doit être une coïncidence.

« Il sait que je m'en fou totalement ? »

–Bon, venons en fait, ta petite scène de tout à l'heure je ne veux plus que cela se reproduise est-ce bien clair ?

–Je ne peux rien vous promettre, tout dépend de la blondasse, répondit sèchement la noiraude.

–Je m'en fou de vos problèmes de gamines à deux balles, nous sommes dans un établissement de qualité, donc les disputes sont interdites. Chacun fait son travail dans son coin, sans emmerder le monde.