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Eh oui ! Encore un nouveau recueil ! Comme prévu je vais republier les trois textes qui étaient présents sur mon autre compte maintenant supprimé. Je publie donc les trois ici et dès demain un nouveau texte! Voilà! Encore merci d'être autant à lire mes textes !!!!!!



1) Entre fille et garçon,
Mon cœur balance,
Je peux l'aimer elle,
Mais je peux aussi l'aimer lui.

Bien trop longtemps que mes sentiments s'en vont au vent,
Alors j'ai décidé de vous dire aujourd'hui,
Que je suis bi.

J'ai souvent voulu me battre contre de bonnes causes,
Sans même commencer par mes parents.

Trop de gens ont laissé coulé leur sang,
Trop nombreux sont les enfants laisser par leurs parents,
Alors j'y dis stop avec mon encre.





2)

Brisée,
Le coeur déchiré,
Ma confiance mise à mort,
Et mon estime égarée.
La pute de service,
La connasse avec la jupe,
L'intello qui doit mourir,
La chouchoute aux goûts bizarres.
L'image qu'ils m'ont envoyé,
L'image que j'ai gravé en moi.
Ne suis je rien de plus au fond,
Seulement cette fille qu'on veut au lit ?
Toutes ces remarques, c'est fini.
Mais le bruit perçant continue,
Leurs rires stridents résonnent,
Leurs remarques aiguisées,
Ne se sont pas dégonflées,
Elles restent dans mon coeur,
Comme une lame,
Et qui remue tous les jours.
J'ai peur chaque jour,
En sortant, même pour prendre du pain,
En allant au collège,
En me levant le matin,
En me couchant le soir.
Je verse des litres de larmes,
Et pour oublier ma peine,
J'essaye de me dire qu'il y a pire que moi,
Alors enchaine les bouquins sur la Shoah.
Pour compenser ce manque de confiance en soi,
J'ai laissé couler mon sang,
Ça faisait mal,
Atrocement mal,
Mais la douleur n'était pas comparable à leurs flèches,
N'est pas comparable à ma tristesse.
J'ai aussi bu deux, trois verres en trop,
En pensant que ça m'aiderai,
Mais cela ne m'a rien apporté,
Ou peut-être encore un regret.
Je me suis aussi approchée de la mort,
Cette chose qui nous fait si peur.
La sensation bizarre de ne plus avoir de lendemain,
Quand je tenais des cachets dans ma main.
Choisir les bons mots pour des lettres d'adieux,
Choisir les bonnes personnes,
Et juste s'excuser.
Depuis que je me hais,
Je fais des insomnies,
Ou des courtes nuits.
Et le matin,
Je sors ma palette de camouflage,
Et toutes les techniques sont bonnes.
Maintenant que je me vois comme une moins que rien,
J'aimerais vous haïr,
Pourtant je ne peux pas.
Mais qu'est-ce que je voudrais !
Vous avez mis en miettes ma confiance,
Et donc j'ai foutu en l'air ma participation orale,
Qui aujourd'hui me coûte beaucoup.
Je suis une bulle percée,
Qu'un jour on re-gonflera,
Mais c'est trop tard pour ça.
Je voudrais vous dire combien vous avez gâché ma vie,
Combien vous m'avez gâché !
Ma famille et mes relations se sont coupées,
Mes liens amicaux que vous avez émiettés,
Ma vision des choses que vous avez réduits à du noir.
Je vois noir.
Laisse mes problèmes m'envahir,
Pour finir sous l'eau, noyé,
Vide de tout,
L'âme ensanglantée,
Et la vie en suspens.
Mais je ne peux pas vous en vouloir !
Je n'avais qu'à me battre...
Alors tous les jours,
Même le morale à zéro,
Je me dis que je suis une femme qui s'habille comment elle veut,
Une fille qui a des capacités,
Une fille qui choisit ses goûts.
Je ne vois pas le bout du tunnel,
Mais sans cesse répète ces mots.
Vous qui lisez ce texte,
Ne laissez personne tomber aussi bas que moi !
Faites attention aux sourires qui s'effacent,
Et répétez à ces personnes combien elles sont précieuses.
Des remarques peuvent reduire une vie à néant,
Croyez moi,
Avoir la confiance à zéro est juste horrible.
Alors arrêtez !
Ne laissez pas votre méchanceté vous envahir !
Une remarque un jour,
Brisée pour toujours.
Oui on peut se battre.
Mais ce goût amer persistera,
Même bref et moindre.
Battez vous,
Et la prochaine fois,
Réfléchissez à deux fois !
Il me faudra du temps pour me re-construire,
Ne me dites pas que c'est passé.
Laissez moi le temps,
Laissez moi la place de pleurer.
À toutes les personnes que ont déjà blessé quelqu'un,
Mettez vous à sa place,
Comprenez sa douleur,
Même des années plus tard.
Prenez conscience,
Je vous demande que ça,
Même si je ne vous connais pas.
À toutes les personnes brisées,
À celles qui subissent des remarques,
À celles qui en ont subis,
Vous avez la clé.
On vous dit que vous êtes pas seul.e et c'est vrai !
Mais si vous décidez de vous en sortir,
Vous y arriverez !
Alors battez vous,
Et soyez fièr.e.s !
Vous regarderez votre passé et verrez où vous étiez,
Et où vous êtes.
Parlez autant que vous pouvez.
Ils veulent que vous vous taisiez,
Mais cela n'arrivera jamais !
Vous m'entendez ?
Jamais !
Ce n'est pas eux qui gagneront,
Mais vous.
Vous n'y croyez peut être pas encore...
Vous aurez toujours un bout de verre dans le coeur,
Mais il fera de vous la personne forte que vous serez !






3)

18 mai,
Tu m'avais parlé de cette date,
On avait fait une affiche,
Avec les plus belles couleurs.
On était venue tôt l'accrocher cette affiche,
Dans ce couloir.
Et tous les jours,
Quand on y passait,
On la raccrochait.
Tout le temps,
Jusqu'à la fin de l'année.
On a effacer les écritures homophobes,
On s'est répété qu'ils sont que des cons.
Alors oui,
L'homophobie,
N'est pas juste une rumeur.
Même au collège,
On a dû la combattre.
Sans jamais s'affirmer,
Juste avec de la volonté,
On a fait cette affiche,
Qu'on a materné jusqu'à la fin de l'année.
Alors aujourd'hui,
STOP !!!
Tant de gens en souffrent,
Et les remarques fusent de tous les côtés.
Mais merde,
Homo, hétéro, bi, transgenre...
Nous sommes humains.
Pourquoi nous différencier avec des noms ?
Si j'aime une personne du sexe opposé je suis hétéro,
Si j'aime une personne du même sexe je suis homo,
Si les deux sexes m'attirent je suis bisexuelle,
Mais si je suis attirée par une personne bisexuelle je suis pansexuelle.
Mais bordel,
On s'aime et puis c'est tout !
Et puis si une personne n'est pas attirée par quelqu'un,
Elle a aussi sa catégorie.
Nous sommes humains,
Et fièrs d'être qui on est !
Nous différencier par des noms,
Ne dois en aucun cas laisser place aux injures,
Aux moqueries.
Alors stop,
Respectez tout le monde,
Pensez dans votre tête ce que vous voulez,
Mais ne le dites pas aux autres.
Pourquoi faire du mal gratuitement...
Nous sommes humains,
Nous sommes comme toi,
Et si tu ne veux pas l'accepter,
Alors nous te le prouverons.
On va se battre jusqu'au bout,
Que ça soit dans la rue,
Ou de chez nous,
Mais personne,
Je dis bien personne,
Ne nous marchera sur les pieds.
Stop à l'homophobie !


Mes petits mots 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant