Petit mot n°10

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Perdue dans le noir,

Un cœur qui cri silencieusement, 

Musique comme seule compagnie, 

Là où les heures filent, 

Comme les cernes qui se dessinent. 

Essayant d'avancer vers mes anges, 

Mes démons me rattrapent, 

M'attirent, 

Vers des abysses morbides,

Où rien ne pousse, 

Et le simple bourgeon d'espoir, 

A besoin d'attention démesurée. 

Dans cette cage, 

Entrouverte par la volonté, 

Une pensée me tourne autour :

La poésie rend immortel ! 

Affirmait celle qui nous a fait une prestation théâtrale des plus amusantes, 

Et prenantes. 

Mais alors si les mots que je faisais courir sur mes carnets en continue,

Ceux que j'aligne lorsque le temps me le permet, 

Feront donc vivre à travers le temps, 

Mes étoiles filantes !? 

Celles qui dans le noir m'éclairent, 

Me guident lorsque je me plonge dans l'inconnu, 

Me rassurent quand la peur se met à me poursuivre,

Du moins, le faisaient. 

Aujourd'hui, ce sont les échos de leurs mots que je fais danser, 

Sur cette piste que je leur ai décrite l'année dernière. 

Je fais virevolter mes ailes tatouées de leurs paroles, 

Que je bois encore, 

À chacune de mes ivresses. 

Si un jour une âme intrépide retrouve mes lettres, 

Dessinées sur mes carnets, 

Elle allumera les leurs, 

Qui retrouveront toutes leur splendeur. 

Alors oui,

À vous à qui j'adresse des textes que vous ne lirez jamais, 

À vous que je gratifie depuis quelques années, 

Je vous offre l'immortalité. 

Peut-être morte dans ces cahiers tâchés d'encre hésitante, 

Mes petits mots 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant