Les mémoires de Tomioka

J'avais décider de ne jamais parler de cela, par pur idiotie et surtout d'égoïsme je pense. Il y a très longtemps, lorsque je n'étais encore qu'un enfant. Le maître Urokodaki, ancien pilier de l'eau m'a pris sous son aile. Je n'avais plus aucune famille. Ma sœur s'étant placé comme bouclier humain pour me protéger d'une attaque de démon qui m'aurait était fatale sur le coup. Tout cela c'était passer face à moi et je pouvais rien faire pour l'aider.

 Elle était si belle... De longs cheveux noirs nattés, noués par un ruban rouge, ses yeux d'un bleu faisant ressortir encore plus sa beauté. Bien sur, elle possédait quelque chose que dorénavant, je ne possède plus. Elle avait un sourire d'ange, illuminant les journées d'une personne souffrante de maladie ou de tristesse. 

A l'époque, j'étais constamment entrain de sourire, suivant ma grande sœur partout où je pouvais la suivre. Elle me tenait constamment la main, ayant peur que je me perde dans la grande forêt où nous aimions aller autrefois. Tsutakao, tel était le nom de cet ange tomber du ciel qui était ma grande sœur. 

Je ne sais toujours pas pourquoi je n'en parlais pas, sans doute car j'ai commencé a apprendre l'art du sabre et du souffle très jeune. Je n'en ai absolument aucune idée. Le maitre nous avait enseigner cet art de manière dure et pourtant, malgré les heures où l'on s'était acharner sans aucun temps de repos... J'ai fini l'examen seul, sans mon coéquipier et aussi fidèle meilleur ami. 

Un brave soldat, voilà ce qu'il aurait été si il n'aurait pas pris la peine de me sauver. Ce jour là, mon heure aurait du sonner. J'aurais dû rejoindre ma grande sœur, sans doute dans un endroit doux, chaux et agréable. Je suis sûre qu'elle m'aurait un peu disputer si je l'aurait rejoint si vite, elle en aurait même pleurer , j'en suis sûre. Bizarrement je me dis que si il aurait survécu, il aurait été encore plus fort qu'il ne l'était déjà à cette époque. Je ne comprendrais donc jamais... Sabito m'avait laisser, m'offrant sa vie tout en prenant celle qui m'était destiné, me l'arrachant des mains. 

Tout ses moments je les ai haïes, terriblement. Je ne voulait même pas que ce jeune garçon puisse vivre avec sa jeune sœur devenue démone par pur égoïsme. Je ne voulais pas qu'il puisse être heureux avec sa sœur, mettant constamment sa vie en danger pour essayer de la faire redevenir une humaine. Il savait que c'était de la folie et moi aussi pourtant, je leurs ai donné une chance, une chance de survit. J'espère que Tanjiro ne m'en voudra pas malgré le fait que ce soit bientôt la fin. Est ce réellement lui ou moi qui doit quitter la vie. Concrètement, les deux sont plausibles. Je n'ai plus rien a faire ici. 

Oh c'est vrai, Sanemi... J'espère qu'il va bien. Cela fait depuis des années maintenant que nous ne nous sommes pas revus je crois. Depuis notre dernière réunion qui s'est passer il y a plus de dix années maintenant. Lui aussi a souffert, perdant dans ses bras son jeune frère, disparaissant de la Terre en poussière. Il gardait dans son cœur la mémoire et des souvenirs de tant de personnes... Il sera désormais responsable de la mienne comme beaucoup de personnes. 

Le temps passe tout comme le miens et comptés. Depuis l'éveil de cette marque, cette épée au dessus de ma tête menacent a chaque instant de tombé, mettant enfin un terme a ma sombre vie. J'attends ce moment avec impatience et en même temps, j'y suis réticent. 

Le repos éternel, un temps merveilleux longs et comme le dis sont nom, éternel. La descente est courte ou longue parfois, avec douleur ou non. Allant vers l'enfer ou le paradis, seulement notre vie était le responsable du lieu où nous finissons.

Selon la logique des temps. La flamme s'éteint lentement, les papillons et les serpents décèdent de vieillesses.  La brume disparait tout comme la roche, et l'amour qui s'évapore tout comme l'eau. Pour finir, le vent est éternel. Il s'arrête un instant et se reprends quelque instant après, affrontant sa vie. Oui, le vent est un immortel des temps à sa façon, il vivra quoi qu'il lui arrive. 

Le jeune garçon cherchant de l'attention disparait lui aussi, n'ayant reçu qu'à son dernier souffle un brin d'amour par la personne la plus importante pour lui. Le médecin disparaissant de son fauteuil, allant aidé le jeune garçon seul, cherchant juste à sauver ce qui est de plus précieux à ses yeux et aussi, assouvir une douce vengeance qui grandissait au fond de son cœur d'ange. N'oublions pas cet homme désormais seul, vivant cacher loin du monde extérieur ne pouvons le toucher du bout des doigts, de peur de la rejoindre trop vite.

Cette fille sans voix eut raison du garçon à la vengeance , conquérant son cœur et l'épousant beaucoup plus tard, faisant d'eux un couple de résistant, preuve que tout est possible dans ce monde, même celui qui fut le plus horrible pendant un temps. 

 N'oublions pas non plus ce jeune éclair, aussitôt apparut qu'il s'est éteint, après avoir laisser derrière lui un éclat de ses aventures, sur le sol de sa demeure désormais inhabité.

 L'ancienne mangeuse d'homme vivait dans une assez grande tristesse auprès de son pilier,  décidant de le regarder mourir peu à peu. 

 Cet animal de naissance semblait triste face à tout cela, lui ne mourant pas. Il regardait de loin, observant le contre coup des massacres. Il était éteint tout comme son instinct. Au près de sa femelle, il recherchait du réconfort car pour lui, rien de tout ça ne semblait juste. Il était simplement éloigner d'une vie qui aurait pu plaire à tous mais aucun n'aura survécu. 

L'eau se sentant seul désormais, vécu jusqu'à ces derniers instant seul, sans aucune présence. Allant dans son lit, rabattant la couverture sur lui, s'éteignant peu de temps après dans un long sommeil merveilleux. 

Tout ceci devrait ce passer dans peu de temps alors c'est pour cela que j'écris une dernière fois, posant ma plume sur mon carnet désormais remplis d'aventures et de bêtes écrits, portant sur chacun de mes compagnons, soudainement disparus lors de notre ultime combat. 

Désormais, je n'attendrais plus que mes derniers instants dans cette maison close, sans visites régulières. Vivant de temps à autre dans la forêt où nous aimions aller, dans un temps d'une époque douce et chaleureuse. Mes forces commencent à se lasser, je me sens de plus en plus proche de ce doux rêve. 

Enfin, je me rapproche d'eux. Elle est là face à moi, tendant ses bras comme pour m'inviter à venir vers elle. J'ai souris et l'ai prise dans mes bras sous leurs regards insistant, me souriant de manière étonnante. 

Je n'était devenu qu'un pantin enchaîner, désormais, je suis loin de cette réalité.

Je ne cherchais qu'une chose, rejoindre ce doux sommeil éternel.

Je n'aurais finalement pas rejoint mon chevet mais je sais que désormais, je peux reposer en paix. 

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