"Bonjour, je voudrai une émotion d'amour s'il vous plaît" ai-je dit au vendeur. Je devais avoir 8 ans à ce moment, fils unique dans une famille basée sur des parents violents, et endettés. Les émotions étaient devenues payantes 1 siècle auparavant.
"Combien de temps, jeune homme ?" me répondis le vendeur. C'était un vieil homme, avec un embonpoint et pas des moindres. Il tenait une boutique d'émotions non loin de chez moi. À cet époque, je n'avais pas de téléphone pour acheter les émotions à distance, c'était ainsi mon seul et unique moyen désespéré.
"Je le voudrai pour ... disons 3 jours !" Je m'en rappelle ! J'étais amoureux de ma voisine de classe. Une petite fille aux cheveux bouclés brun. Je l'aimais à la folie et je cherchais à l'impressionner.
"125 Marks" me répondit le vieux gaillard, avec son air répugnant.
Je lui donnais alors l'argent, prit sa piqûre et m'en alla gaiement chez moi, sans me soucier de ce qui allait m'arriver.
Arrivé devant chez moi, je prit la piqûre et je me l'injectais alors dans le bras gauche. Je me sentais au paradis, mais par malchance, mon père sortait les poubelles au même moment. La piqûre à la main, il comprit que je venais de voler le reste de l'argent familial. Mes derniers souvenirs sont les coups portés par mes parents sur mon torse, et ma chance de ne pas être mort sur le coup. Résultat des choses : une mâchoire cassée, 2 dents en moins et ... je n'ai pas pu impressionner ma dulcinée. Depuis ce jour, je n'ai plus jamais osé acheter d'émotions.
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EMOTIONS HACKERS
Science-Fiction2345, un monde envahit par la technologie Un monde digne d'une science fiction répétitive, mais ... la population doit payer ses émotions