Quiero volver-Tini y Yatra/ Al final del verano-Berryuca y Marco Eguren/ Different summers-Demi Lovato
"Si les vagues retrouvent le chemin de la plage//Peut être que toi et moi, nous nous retrouveront" (https://youtu.be/U2NL60YXmfA)
"La mer semblait vouloir manger les étoiles et il trouvait cela rassurant." Eldorado, Laurent Gaudé.
" 'Cause baby we're just reckless kids, we trynna find in island in the flood"- Lights down low, Tini
"Since I was 16 los in a scene film"-MAATHP, TS
L'été d'il y a 3 ans défile encore dans mon esprit...
J'aime ressentir la chaleur du soleil sur ma peau matte. Malgrés l'altitude du rocher, le froid ne m'atteint pas. La vue est trop belle de là où je me trouve, elle l'est sous tous les angles en plus. Je ne trouve pas de mots pour décrire ce que je vois. Au pieds de cette immense pierre, s'étend l'océan Murciano, l'océan le plus bleu et à la fois le plus vert qu'il m'a été donné de voir. La façon dont laquelle mousse la mer me fascine. Á l'horizon, j'apperçois un vol d'oiseaux. Les animaux passent près du soleil comme s' ils révaient de l'effleurer. Quelques couleurs chaudes descendent du ciel et en déssinent ainsi de longs traits de peintures. Si je tombe, il est possible que je perde la vie. Pourtant, je n'ai pas peur. Assis au milieu du rocher, et pour seul bruit de fond les vagues, nous laissons le vent doux et chaud nous carresser. Mon bikini bleu turquoise s'éclaircit à la lumière de l'astre royal, et le torse de Diego se met à briller légèrement. Je me suis jamais sentie aussi proche. Le paysage exotique accentue le bleu céleste qui colorie ses yeux. Il se laisse tombé doucement à côté de moi, et observe le ciel dénudé de nuages.
Je ressens l'envie de parler. Pourtant, je n'en ai ni la force, ni la capacité. Et je n'aime pas parler pour rien dire. Et puis, ce silence est plutôt agréable. J'essaye de graver le son marin dans mon esprit, je veux pouvoir le réeentendre quand ce sera au tour du froid de m'enlaçer.
Je sens une onde de sentiment grandir en moi, et pour la première fois j'en suis réellement consciente. Je le sais, jusqu'au plus profond de moi. Et je n'essaye pas d'y échapper.
Mon coeur s'habitue peu à peu à cette sensation, ce qui me fait penser que je diviendrai sûrement "adicta al ayer". Mes battements de coeur s'affolent, atteignant une fréquence qui m'a toujours été inconnue. Jusqu'à maintenant. Cela me donne l'impression que mon rythne cardiaque pourrait devenir une mélodie. Mon coeur chante fort, hélas il n'a qu'un désire : augmenter le son.
Et je ne sais toujours pas quoi dire, parce que je pense trop. Plus que je ne parle. À vrai dire, c'est toujours ce que j'ai fais. Donc, je continue de le faire.
Le vent dorénavant puissant, s'agite et fait bougé les boucles brunes du garçon. Quand il se releve, ses mèches se mèlent aux miennes, déclanchant deux rires amoureux.
Il rive son regard au mien. Gênée, je comptemple mon deuxième bleu préféré. Il me semble alors que le bleu des vagues a tourné au cyan.
La main chaude de Diego se pose sur mon menton et le relève doucement. Dans un autre endroit et en compagnie de quelqu'un d'autre, j'aurais trouvé cela complétement stupide, voir même comme un médiocre cliché. Mais je mentirai si je niais que la main chaude de Diego n'est pas plaisante à l'endroit où elle se trouve en cet instant.
Je suppose que mes joues se colorent légèrement, poussant Diego à retirer sa main. Sur un ton qui se veut poli, il lance :
- Lo siento, tenía ganas de verificar si tenía razón.
- Y...¿En qué estabas pensando?
- El azul de tus ojos es más bonito que el del mar, dit-il comme ci tout ça été normal.
Je souris légèrement, déclanchant un de ses sourires de diamants. J'avais les yeux bleus et vert à la fois. Aussi bizarre que cela puisse paraître,s'épanouissent de miniscules tâches eau vert. Mes yeux étant clairs, les siens sont plus foncés. Et pour moi, ils sont mille fois plus impressionnants que les miens, leur aspect surnaturel m'attire plus qu'il ne m'effraye. Nos regards se rencontrent et ne rompent plus contact. J'examine le visage de l'espagnol, et ses yeux brillent d'une lueur nouvelle. Je peux à présent respirer son odeur salée, sans que je ne m'en rende réellement compte. Il sent la mer. Pourtant, quand ses chaudes lèvres se posent sur les miennes, je goûte une saveur sucrée et douce. Tendrement, ses mains se posent sur mes joues. De la bienveillance se dégage de son baiser,il m'embrasse avec innoncence. Remplie d'une sensation nouvelle, je souris contre sa bouche. Malheuresement, toutes les bonnes choses prennent fin et son visage quitte le mien. Quand j'ouvre les yeux, son regard fixe mes lèvres et il me scrute, appréhendant ma réaction. Un rire m'échappe, sa nervosité ne fait qu'augmenter mon bonheur. Je regarde ailleurs, pour voir si cette fois l'immensité bleue à changé de coleur. Je crois que Diego ne comprend pas et qu'il est perdu. J'ai du mal à savoir si je rêve.
- Lo siento, Clau'.
- Me besaste tan bonito, m'exclammais-je dans le but d ele rassurer.
Il m'embrasse encore, avec plus d'intension qu'avant. Je me concentre sur la chaleur du soleil sur ma peau, sur le bruit des vagues. Quand il éloigne son visage souriant, je dis :
- Todavía no me lo puedo creer.
- ¿De qué?
- Estoy en Murcia. Contigo. Y nunca me sentí más libre. Más entendida y más cómoda con alguien. Hasta estoy en bikini sin sentir vergüenza.
- Deberías valorarte, vales la pena, de verdad. Eres muy guapa.
- De verdad, ¿eres real?
Il rit et regarde la mer une minute.
- Deberíamos disfrutar del mar, no quiero que te pierdas de lo que más te gusta.
Qu'il me connaisse me fait encore une fois sourire.
- Nos saltamos? Il se lève et me tend sa main.
- Desde... Desde la piedra? demandais-je doucement.
-Claro, ¡idiota!
Il se mit à rire sans s'arrêter.
Alors je croise les bras, agacée d'être source de ces moqueries.
-Salto antes de ti, si quieres, il me propose.
Il me lance un clin d'oeil et marche jusqu'au bord du rocher. Je me met debout pour pouvoir observer la scène.
Mais au dernier moment, il se retourne et court vers moi. Il me décolle du sol, ses mains sous mes cuisses.
- Diego, por favor. ¡Suéltame!, je ris.
- Nunca te soltaré.
Je me blottis contre son torse brûlant. Têtu comme il est, il saute quand même. Alors que nos corps franchissent l'eau, j'ai l'impression que même elle ne peut pas taire nos rires.
Je remonte à la surface rapidement, poussée par une envie de revoir le visage de Diego.
Il remonte quelques secondes après moi, il a le sourire aux lèvres. C'est le genre de personne qui est belle même dans le simple acte de respirer.Ce fût la dernière fois où il s'autorisa à m'embrasser, ce qui m'ammena à regretter le second mois passé à ses côtés, qui s'écoula deux fois plus vite que le premier ne l'avait fait.
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Llamame Clau'
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Llámame Clau'
Любовные романыJe n'ai jamais eu envie de grandir. Pour moi, cela a toujours été quelque chose dont on est victime plutôt que de jouir d'indépendance. Grandir c'est différent. Et c'est difficile. Parce que tout change autour, pas seulement nous. Alors si il y a q...