Receuil d'histoire

le passé refait surface

Introduction :
Edward et Erika sont deux jeunes médecins travaillant dans l’hôpital August Valentine : l’un est chirurgien et l’autre soignant. Tous les deux sont adulés par leur collègues à cause de leurs prouesses en médecine ! C’est le 5 Novembre 2005 et Edward est de garde dans le bloc A, là où se trouve son bureau. Par chance, Erika viendra lui tenir compagnie : elle est la seul qui connaisse son passé. Avant de devenir médecin dans l’hôpital August Valentine, il a été médecin dans un campement militaire, là où se trouvait ses deux frères. Lors d’une dernière soirée avant de pouvoir tous rentrer chez eux, le campement s’est fait attaquer et ses deux frères n’ont pas survécu : Edward se sent coupable de n’avoir rien pu faire pour les sauver et cet évènement restera graver dans sa mémoire, lui provoquant des cauchemars et d’autres problèmes qui ne cessent de lui pourrir sa vie. En devenant médecin dans cet hôpital, il pensait que tout s’arrangerai, et c’est grâce à Erika ! Il est bientôt 23h00 et Edward s’apprête à prendre son service.


Je m’installe à mon bureau et me prépare pour ma garde de ce soir : à cette heure-là je suis normalement tout seul mais cette fois si Erika a décidé de venir me tenir compagnie. Elle n’était pas obligée de venir mais elle préfère s’assurer que tout va bien et que je ne ferais pas une nouvelle…crise. Cela fait bientôt 3ans que je prends divers traitements pour arriver à les gérer mais ça devient de plus en plus dure : heureusement que je peux compter sur Erika pour me « changer » les idées ! Au moment où je m’apprête à prendre mes cachets, quelqu’un frappe à la porte et je suis soulagé de voir le visage souriant d’Erika. Elle finit par s’assoir en face de moi puis on a commencé à étudier des dossiers de patients, pour faire passer le temps. Soudain, on entend un hurlement venir du bloc B : pourtant, ce bloc a été fermé depuis 6ans et personne n’y est revenu. Au moment où je me lève, je commence à avoir les mains qui tremblent et ma vision qui se trouble : ça recommence ! Je me rassois un peut paniquer et prend mes médicaments : il faut que je me calme ! Je finis par sentir Erika me prendre les mains et s’est accroupie devant moi :
- Erika : « Regarde-moi ! Tout va bien et je sais que tu peux le contrôler, il faut juste que tu te calmes ! »
Je respire calmement et finis par doucement me calmer : Erika est la seul qui me soutient vraiment et qui est toujours là pour m’aider à me calmer ! Je range mes cachets dans l’une de mes poches puis on se dirige vers le bloc B. Par chance, les clés du bâtiment n’ont pas changé de place ce qui nous arrange ! Sens surprise, les lumières ne marchent pas à tous les étages. On commence à marcher dans les couloirs à la recherche de l’origine du hurlement : espérons que la personne qui a crié va bien ! Soudain, on entend des bruits de pas venir de l’étage d’au-dessus, comme si quelqu’un traine un truc sur le sol. D’un coup, quelque chose frappe violement à la porte et me fait sursauter : la personne ne semble pas réussir à ouvrir la porte sinon il nous aurait déjà attaqué ! On continue à marcher, en restant sur nos arrières, mais je ne suis pas rassuré pour autant ! Erika finit par s’arrêter au milieu de la pièce et semble tétanisée puis se retourne brusquement et se jette dans mes bras. En me penchant au-dessus de son épaule, je remarque le cadavre d’une jeune femme étendue au sol : elle semble avoir été poignardée à plusieurs reprises comme si on s’était acharné sur elle. Erika part me lâcher et me sourit un peut gêner :
- Erika : « Désolée, je n’ai pas vraiment l’habitude d’un tel massacre ! J’ai eu un moment de faiblesse ! »
- Edward : « Ce n’est pas grave, ça peut arriver à tout le monde d’avoir un moment de faiblesse ! Je suis bien placé pour le savoir ! »
C’est à mon tour de sourire un peut gêner ! En se penchant près du cadavre, j’y trouve une caméra : peut-être qu’elle a réussi à filmer son meurtrier ! En rembobinant, je constate qu’elle a été suivie jusqu’ici et que son meurtrier l’attendait cacher derrière le mur brisé juste en face de nous puis il a dû se jeter sur elle pour la poignarder. Je remarque qu’Erika tient un papier dans ses mains : c’est une lettre que la femme a sens doute écrite avant de mourir. C’est une infirmière qui était sur la piste d’un tueur et qu’elle savait qu’il viendrait ici ! Cette femme aurait dû appeler la police au lieu de s’embarquer dans quelque chose d’aussi risquer ! Je prends la caméra pour pouvoir la montrer à la police puis on décide de retourner au bloc A pour finir notre garde. Soudain, j’aperçois une silhouette près de la porte : j’attrape le bras d’Erika et l’entraine derrière le mur brisé. Je me penche et vois un homme pencher au-dessus du corps de la jeune femme et semble sourire : je remarque un couteau dans sa main et que ses habits et ses mains sont couverts de sang :
- ??? : « Tu aurais dut t’occuper de ce qui te regardait ! Pauvre petite infirmière qui se croyait plus maline que le plus grand des meurtriers ! Et de plus tu te trouvais intelligente en me filmant, bon sinon ou est cette fichue…caméra !? Ou elle est !!? J’aurais dû prendre la caméra avant de tuer ! Ou est-ce que tu as bien put mettre cette… »
Erika bouge de quelques centimètres et marche sur un bout de verre ce qui attire le regard de l’homme dans notre direction : il se lève et marche vers nous mais s’arrête à quelque centimètre de mur puis soupire. Erika attrape ma main pour se sentir rassuré, ce qui me fait sourire même dans une situation aussi stressante :
- ???: « Il faut que je me dépêche de la trouver avant que quelqu’un s’en charge à ma place ! »
Je peux entendre l’homme faire demi-tour et quitter la pièce et faire tomber quelque chose au sol : il faut que l’on sorte vite d’ici avant de tomber une nouvelle fois sur lui ! En retournant dans la pièce, j’aperçois un collier près de la porte : ce n’est pas n’importe quel collier, ce sont des badges militaires avec écrits…le nom de mes deux frères !? Je les lâche et peux sentir mes mains trembler : comment peut-il avoir ces badges militaires, étant donné qu’ils étaient dans l’un des tiroirs de mon bureau !? Je peux sentir des larmes couler sur mon visage en repensant à ce qui est arrivé à mes deux frères : j’aurais pu les aider, c’était le but de mon métier ! Soudain, je sens une main se poser sur mon épaule et je finis par me calmer : en levant la tête, je vois mon frère Steven en face de moi et me sourit, tandis que mon grand frère Steven se tient près de moi ! Je sais qu’ils ne sont pas réels mais j’aimerai qu’ils le soient :
- Jérôme : « On se sera toujours là pour toi, même si on est plus tellement présent ! »
- Steven : « Tu n’as pas à te sentir coupable : tu as fait ce que tu pouvais pour nous sauver ! Tu seras toujours notre petit frère adoré quoi qu’il arrive ! »
- Jérôme : « Il faut que tu restes fort ! Il y a des gens qui comptent sur toi et qui ont besoin de toi, comme cette jolie jeune fille qui prend soin de toi ! »
Ils finirent par sourire et disparaître : ils ont raison, Erika est là pour moi et compte sur moi pour rester fort ! Je finis par me relever et me tourne vers Erika qui me regarde en souriant voyant mon visage couvert de larmes : elle se rapproche de moi et me prend dans ses bras :
- Erika : « Tu les as vu n’est-ce pas ? Je sais qu’ils te manquent mais sache que je suis là pour toi, te soutenir ! Quoi qu’il arrive, je ne te laisserai jamais tomber ! »
Elle sourit et se penche pour m’embrasser : sur le coup, je reste figé et ne réagit pas mais finalement, cela ne me dérange pas et je la serre contre moi ! On essaye de refaire le chemin dans l’autre sens espérant ne pas tomber sur l’autre taré ! Soudain, on entend un hurlement venir du bout du couloir : une personne semble blesser et rampe vers une porte mais juste derrière elle, un homme la suit avec un couteau dans la main ! Il l’achève de deux coups dans le dos puis fouille ses vêtements : on recule doucement mais on marche sur quelque chose et l’homme se retourne vers nous puis souris :
- ???: « Je me disais bien que j’avais reconnut ton visage sur la photo qui trône sur ton bureau, tu sais celle ou on peut te voir en compagnie de Steven et Jérôme, tes deux frangins ! Je me présente, je suis Nathan Blackdown : je suis le frère de Mike et Arthus. Tu ne sais probablement qui ils sont mais je sais que tes frères les connaissaient : tu te souviens certainement de cette soirée ou le camp c’est fait attaquer et que tes frères sont morts, et bien...c’est la faute de tes frères qui auraient dut s’occuper de leurs affaires et pas de se mêler de celles qui ne les regardaient pas. Ils n’auraient pas dû être la et ils n’auraient rien vu du coup mes frangin et leurs groupes n’ont pas eue le choix de les réduire au silence, les autres ne sont que des accidents ! Aujourd’hui je m’occupe des éléments indésirables qui en savent trop ! Donc en d’autres termes, vous êtes sur ma liste ! »
Il finit par rire puis nous sourit : je ne peux pas y croire, ce mec vient juste de m’annoncer que lui et ses frères ont tuer mes frères justes pour certainement garder secret un stupide trafic !? Je peux sentir mon cœur battre rapidement, mes mains trembler et ma vision se troubler : je suis incapable de tenir debout et commence à refaire une nouvelle crise mais j’arrive à me tenir contre le mur. Je peux l’entendre se rapprocher de nous : il faut que je me reprenne ! J’attrape le bras d’Erika et l’entraîne dans les escaliers le plus rapidement possible : je referme la porte et réussi à la bloquer avec une vieille armoire. Je peux entendre Nathan frappe contre la porte et s’énerver : il est bloqué dans ce bâtiment et espérons qu’il est reste ! En sortant du bâtiment, j’aperçois Nathan à une des fenêtres et nous sourit toujours avec son couteau à la main. On est retourné dans mon bureau jusqu’à que le police arrive !
Lorsque la police est arrivé et a fouillée les lieux, elle n’a trouvé personne à part des cadavres tout frais : soit il se cache dans le bloc B et attend ses prochaines victimes soit il s’est échappé ! J’espère qu’elle le retrouvera ! Par chance, je peux rentrer chez moi, accompagné d’Erika qui a insisté pour venir avec moi, pour être sûr que j’aille bien ! Je suis sur qu’elle est sera toujours la pour moi et c’est pour ça que je l’aime !