Déesse de l'amour au caractère infernal
Tu embrasses mes yeux, comme tu embrasses mon cœur
Ta nappe vaporeuse, cache un enfer monumental
Où de ton sourire fissuré, tu omets mon bonheur
Une pression incandescente
Une raison condescendante
Et tu te venges de larmes sulfurisées
Personnifie moi, pour occulter mes faiblesses
Oblitérer tous ces sentiments purs, qui naissent
Et je te vois dans une âme idéalisée
C'est bête
Je m'entête
A vouloir être
Dans un concept
Qui m'égaye guère
Vénus,
Tu es ce qu'est l'amour
Quelque chose de brûlant qui nous fait souffrir
Quelque chose de brûlant qui nous fait mourir
Vénus,
Dans ton passé ancré dans un temps qui n'existe plus
Tes souvenirs se déplacent dans tes entrailles
Car ce rouge magmatique, te crée ces entailles
Est-ce que ton voile crème t'aurais fait perdre la vue ?
Vénus,
J'ai lu, par tes rides qui s'intensifient
Qu'autrefois, tu ne fus ce monstre sans vie
Où cette eau coulant au travers de tes veines, adoucissaient tes traits fins
Car de ce temps las l'univers se décontracte, sans l'ombre noire d'une fin