Vie ordinaire - Rantbook

Profiter sans regrets.

"Vaut mieux vivre avec des remords qu'avec des regrets" (dommage bigflo et oli)

Cette phrase a eu un immense impact sur moi ces derniers mois.

Malgré le fait qu'elle vienne d'une chanson que je n'ai pas écouté depuis 2 ans, elle restera gravé à vie dans ma tête.

J'ai eu tellement de regrets. Et malheureusement, les regrets font mal. Horriblement mal.

Ils durent si longtemps, ne peuvent pas quitter ton esprit, et te rappellent tout le temps que t'es un(e) raté(e).

D'une chose que tu n'as pas réussi à faire parce que t'avais peur, t'avais la flemme, n'importe quelle excuse en fait...

C'est une douleur mentale que l'on s'inflige nous même. On a aucune raison de s'en plaindre, parce que c'est nous même qui décidons de nous l'infliger.

Alors que, si on avait fait ce qu'on voulait faire, peut-être que ça se serait mal passé et là on aurait quelque chose sur laquelle rejeter notre mal.

MAIS MERDE ! (désolé du langage, faut que je me secoue aussi)

Notre vie n'est pas infinie, on va tous finir par crever.

(je prend aucune pincette, désolée mais il faut que cette pensée ne quitte jamais mon esprit, le temps n'est pas illimité)

Tout peut arriver en une journée. La vie n'est jamais acquise et la maladie, la perte d'un proche, un accident.... Tout peut arriver.

Il est maintenant temps de se rendre compte de la chance que nous avons de vivre. Et d'arrêter de passer son temps à se créer soi-même des problèmes.

Les regrets n'ont plus lieu d'être.

Empoigner les rêves et les réaliser.

Aller parler à cette personne.

Prendre ses décisions pour améliorer sa vie.

Laisser les autres de côté. Oser être qui on est.

Comme exemple, un regret qui a tourné dans ma tête pendant 6 ans. Mes meilleurs amis de primaire. Par plusieurs péripéties, j'ai du quitter mon école primaire et par conséquent mes amis.

Or quand je suis arrivée au collège, c'était celui où mes anciens meilleurs ami étaient.

Mon regret pendant toutes ses années de collège et le début lycée, à été de les avoir ignoré. Ça me pesait de plus en plus au fils du temps, c'était un lourd bagage à porter.

Ça revenait en boucle dans ma tête et je commençais même à m'imaginer des scénarios. Parce que pour moi c'était clair, je devais aller m'excuser.

Pendant 5 ans, je savais ce que je devais faire, mais j'ai repoussé. J'avais peur du rejet, de la moquerie.

Je le cachais mais ça me bouffais intérieurement. Je n'arrivais plus à me concentrer et je ressassais mon envie de le faire. 

Alors je l'ai fais. Ça n'a pas été simple mais je ne pouvais pas ne pas le faire. Ça devenait trop encombrants, pesant. J'y pensais chaque heure, chaque jour.

Je l'ai fait. Ça paraît presque impossible de résumer en 3 mots ce que j'ai mis 4 ans à faire. Et pourtant "je l'ai fait".

Vous ne pouvez pas imaginer la sensation de légèreté et de liberté que j'ai eu. Le poids des regrets s'enlevait. C'est une très belle sensation.

Parce qu'en plus de ne plus avoir cette charge mentale, j'ai gagné confiance en moi parce-que je me suis prouvée que je pouvais le faire.

Pour finir cette partie, je pense que les regrets sont une des choses les plus difficiles pour moi à combattre.

Le meilleur serait de ne jamais en avoir et de vivre sa vie pleinement. Mais la, ça rejoins la peur du jugement, l'envie de bien faire...

Mais il n'y a pas longtemps, j'ai découvert une technique qui permet de ne pas trop penser avant de faire quelque chose hors de notre zone de confiance.

La règle des  5 secondes.

Alors, je vous dis à très vite pour vous partager ça.