CHAPITRE VIII

22 6 8
                                    

Mon stress à l'idée que l'homme pour qui mes sentiments se chamaillait était à une pièce de moi, disparu tellement Lydia me faisait rigoler. Elle réussit à faire passer ce moment plein d'angoisse et de honte pour un moment normal entre amies.

Cependant, elle finit par m'expliquer comment je fus arrivé dans ce lit soyeux et confortable.

- Tu t'es bien débrouillée hier, mais je tiens l'alcool bien mieux que toi 10 milles fois, me taquina t'elle

Elle ria automatiquement pendant que je la dévisagea, l'air interrogateur. Je finis par la questionner ouvertement.

- dit moi comment on a pu atterrir ici?

- euhh longue histoire !

-non, ne te défiles pas... qu'est-ce qui s'est passé, où sont mes vêtements? Et pourquoi je n'ai que ce pull?

- tu te rappelles vraiment de rien dit donc? Dit elle en faisant mine surprise

C'est ainsi que le pire me traversa la tête,  et si.... et si...

- euhh non non, il n'ya rien eu... absolument rien,

- comment le sais tu? Tu était aussi bourré, je te rappelle, lui lançais je.

- oui mais j'étais pas totalement morte ... je tiens plutôt bien l'alcool, tu vois.

- alors dis moi, comment a t'on fait pour être ici, dans la chambre de Charlie... et en plus, je n'ai plus mes vêtements que son pull

-arrête de te leurer, ma vielle tu es amoureuse de ce garçon donc arrête de te jouer les saintes ni touche

Je la regardais ébahis, elle était en train de changer de sujet aussi calmement? Oh non, pas avec moi.

- joue pas à ça et réponds à ma question, lui dis je d'un air sérieux .

- oh ça va, moi et charlie avons un pote en commun qui était au bar, celui-là nous a rejoint plus tard... une chose emmenant une autre Charlie est aussi arrivé et bim puisque tu étais saoule morte, il m'a proposé de venir dormir avec toi chez lui, le temps que tu désaoules.

- tu peux répéter?

-ahh j'ai mal à la tête et une fin de loup, donc rejoint  moi au salon si tu as terminé, dis elle avant de fuir littéralement de la douche.

- si tu crois que tu t'en sortiras aussi facilement, tu te fourres le doigt dans l'oeil, lui cria je.

J'avais rien compris, quelle affaire de l'ami de l'ami d'une amie ça? C'était trop flou dans ma tête. Je devais demander directement a Charlie, il me dirait sûrement la vérité.

Après mon bain, je fis mon apparition au salon, portant le pull bleu nuit de Charlie et ses pantoufles noires.

Dès mon entrée dans la pièce, je fus frappé par l'aspect lumineuse de la pièce! Elle était de taille moyenne, peinte en blanc et la plus part des meubles étaient de couleurs gris et les tables en verre.

Je partis rejoindre Lydia, qui dégustait des pancakes qui donnaient très envie.

-alors... tu en veux?? Mais assieds toi donc, me lance t'elle la bouche remplit a rebord.

- ohh laisse tranquille, on ne parle pas la bouche pleine, lui lui répondis je, agacé.

Elle fis geste marquant qu'elle laissait tomber, maiss bon je n'y prêtais pas trop attention... je me laissa perdre dans la beauté du paysage que pouvait offrir, cette haie vitrée qui donnait sur le balcon.

J'y parti pour mieux admirer ce paysage bien que de ville et de bruit, mais remplit de classe et d'élégance... remplit de grâce et de sens du détail, ce endroit où on pouvait admirer la Seine de la plus belle des manières, une vue gracieuse sur le patrimoine français, sur cette petite citée des privilégiés.... une vue sur les champs mais pas n'importent lesquelles... les champs Élysées.

- très belle vue n'est-ce pas?

Cette voix me fit sursauter,  je me tourna directement pour faire face à Charlie... je le contempla te plus belle,  ses beaux yeux noirs perçants, ses lèvres roses un peu pulpeuses et douce au regard, me donnais envie de valser avec elle... je mourrais d'envie de l'embrasser et de sentir ses mains sur moi, de les sentir parcourir mon coprs de caresse... mais ce désir était insensé, il était l'homme d'une autre femme et moi aussi j'appartenais a un autre... je me devais de lutter contre mes pulsions.

Je fermis les yeux pour me calmer, lorsque je le sentais m'approcher de doux pas, des pensées pas bien me parcourues en flash, je me mordilla les lèvres. Lorsque j'ouvris les yeux, Charlie était tout proche de moi, si proche que je sentais son souffle... me recula et lui avançait jusqu'à ce que je sentes les barres de sécurité du balcon contre mes hanches puis celle des mains de Charlie, m'immobilisant plus.
On se regarda quelque seconde jusqu'à ce qu'il se décide enfin de goûter mes lèvres passionnément.

Je me laissa à ce baiser, je m'abandonna à lui, à ses je t'aime... je laissa sortir tout ses sentiments enfouie au plus profond... je l'aimais tellement.
Je le sentis me porter, me poser dans son lit avant d'ôter ses vêtements, et de venir m'ôter mon plus grand bijou, ma virginité.

Je me toujours promis de le garder pour l'homme que j'aimerais toute ma vie, cependant je venais de l'offrir à Charlie, l'homme que j'aime... malgré le fait que j'étais avec Idriss... c'était une douce erreur, jamais je ne me sentis aimer comme je l'étais dans ses bras.

J'avais baissé ma garde et je m'étais donné à lui si facilement,trop facilement car je savais que jamais je ne ressentirais ce que je ressentais pour Charlie, jamais je ne le ressentirai ailleurs... maintenant plus que jamais j'étais a deux doigt du mariage avec Idriss, je vendais mon bonheur pour le confort et le privilège.

Je courais à ma perte.

.
.
.
.
.
#Dolce🌹

LES MARÉES HAUTES DE MON CŒUR 🌊Où les histoires vivent. Découvrez maintenant