CHAPITRE XVII

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J'avais ainsi accepté pas dans la plus grande naïveté mais plutôt dans le plus grand désir de vengeance possible. Je comptais me venger, de quelle manière? N'importe laquelle, pourvu que je pourrisse la vie d'IDRISS comme il a détruit la mienne. 

Mais qu'en était il d'Aissata, celle que je considérais presque comme ma grande soeur, celle qui est ensuite devenue mon ennemie. Serait elle capable d'être complice avec son frère? Serait elle capable de faire violer une pauvre fille pour les deux personnes les plus importantes de sa vie à savoir, EMERAUDE et IDRISS? Je ne savais décidément pas, une partie de moi voudrait croire au regard bienveillant d'Aissa. Son gentil visage ebène, sa taille mannequin et sa plastique parfaite digne d'une étoile montante du monde de la mode, ne pouvaient pour moi,cacher une telle malveillance.

Lorsque le lendemain de ma dote, ma mère m'informa qu'on devrait aller vivre au Sénégal chez les DIOUF, non seulement pour officialiser le mariage à  la mairie mais aussi pour y finir nos jours... je fus répugné. Je ne pu pleurer, il n'y avait décidément plus de larmes dans mon corps, tant le crépuscule dernier , à été témoin des échappées de ceux-là.

Je n'avais que le drap blanc en coton de mon lit, mes cernes et mes paupières pour brûlantes comme preuve de mon amertume. Rien ne semblait pourtant atteindre ma mère, qui après avoir posé mes médicaments au près des morceaux pains grillés tartinés de chocolat me servant de petit déjeuner, sorta de la pièce pendant des heures.

Je me dépêcha d'hydrater ma gorge sèche avec le jus d'orange qui était posé là... je me rappela alors d'une scène de ma période noire....

J'étais couché comme d'habitude, je regardais le plafond blanc lorsque j'entendis la porte claquer... je regarda en direction de la porte sans une once d'émotion... je vis une jeune dame, teint ebène 1 m 80 environ... vêtu d'une mini robe fleurie et des talons noirs. Elle jetta son sac à main dans le canapé avant d'avancer vers moi avec ce sourire éclatant de maléfice. Ça ne pouvait être que Aissa, ma nouvelle pire ennemie.

- Ah bim alors? C'est qui ça? Zara?

Elle parti en fou rire....

- Excuse moi mais je suis choquée, je te croyais plus coriace que ça...

Le matelas blanc se deforma sous son poids, elle se mit face a moi, me regardant d'une air euphorique... ses pupilles marron étaient littéralement dilatées.

- Ah pauvre petite... je t'aimais si bien... mais tu as joué avec le feu... et voilà tu t'es brûlé...

Elle me caresse la joue...

- tu ne peux même pas réagir, ahhh c'est vrai que tu devrais juste faire une overdose et dead mais bon... Dieu t'aime

Je sens sa main passer sur mes lèvres,

- Mais bon maintenant je me demande bien, qu'est-ce qui est pire? Respirer mais être morte à l'intérieur ou Être morte tout court hein....

Élan de rage, je lui croqua le doigt... un cris assourdisant parcouru la pièce, au contact furieux de mes dents, sa chakr se déchirait, le goût âcre de son sang remplit ma bouche... elle me gifla en un geste pour quitter mon emprise, peine perdu j'étais très bien accroché... la porte valsa, plusieurs personnes entrèrent alertés visiblement par les cris de douleur de cette petite peste.

Je finis par lâcher prise, et m'écrouler en ayant pour dernière image, celle du visage mère choquée par la scène...

Fin du Flashback

Je souris à l'idée de savoir que même altéré mentalement, j'ai fais morflé cette salope... désolé pour les gros mots mais cette fille, c'est une sale pute... qui mérite le pire... plus aucun doute, elle a été complice de tout cela... Et elle va payer, je vais leurs montrer, à elle, à  Idriss,  à Charlie, à  Émeraude et a qui veut le savoir, ce que peut faire une fille qui respire mais qui est morte de l'intérieur. Je n'ai plus rien à perdre RIEN, ma vie est déjà gâché mais compter sur moi pour gâcher la VÔTRE, et Aissia tient toi très bien... Demain je descends au Sénégal.

Tels étaient les mots qui sortirent de ma bouche, ceux d'une petite fille brisé et surtout vengeresse.

- Zara? Tu n'as pas mangé?

La voix aigüe de ma maman me fit sursauter...

- Si j'ai déjà.... Maman puis je te poser une question?

- Oui? Tu peux tout me dire ma perle, me repondis ma mère en s'asseyant a mes côtés

- Qu'a été proprement l reaction de Idriss et Aissata lorsqu'ils ont su pour le mariage?

La mine enjouée de ma mère changea subitement... elle regarda vers la cuisine, acte désespéré visant à fuir mon regard.

- bahh....

- Quoi? Lui lança je, impatiente.

- Non, ils ne sont pas au courant... du moins, ils ne savent pas que c'est toi la mariée.

À l'entente de ses mots, un air surpris et en même temps heureux s'intalla sur mon visage. Cette information est très bonne pour la suite.

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Bah les amours, excusez moi pour le retard, et aussi parce que je ne serais pas vraiment actif ses temps ci, je soutiens en décembre donc je suis un peu prise, pendant les temps à venir... merci pour votre compréhension... n'oubliez pas de voter et commenter bisous

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#Dolce🌹

LES MARÉES HAUTES DE MON CŒUR 🌊Où les histoires vivent. Découvrez maintenant