¢нαριтяє 1

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Attendant la voiture devant ma porte d'entrée, j'observe attentivement, d'un air triste, Louis, mon père, dans un silence de plomb en raison que je dois me séparer de lui pour me diriger vers une école inconnu que j'ignorais l'existence jusqu'à maintenant. Plus tôt, dans la matinée, j'avais suppliée mainte fois Louis pour qu'il me laisse vivre plus longtemps avec lui. Malheureusement, ma réclamation était rejeter sans hésitation. L'air abattu, je croise, enfin, son regard qui cherche en vain éviter le mien. Cette étonnante réaction me mets dans le désespoir totale. Qu'ai-je fais pour mériter cela ? Je voudrais connaître la raison, mais Louis ne désire pas m'avouer ce qui vas m'arriver plus tard. Cela m'attriste énormément, principalement les secrets non-partagés. Je soupire de plus belle. Je n'arrive pas à lui faire cracher ses réflexions, par rapport à mon départ, qu'il garde précieusement dans son cœur. Son silence ainsi la distance soudaine qui nous sépare, me mets dans une position inconfortable. Je pince mon bras droit, une mauvaise habitude que je fais à chaque fois que je me sens mal à l'aise, comme pour essayer de me réveillé d'un mauvais rêve. Toutefois, la situation me ramène à la réalité et cela me force à avouer que ce n'est absolument pas une rêverie, une chose que je ne peux accepter facilement. 

Après quelques minutes d'attente, je vois au loin, une voiture de luxe noir se diriger vers notre maison isolé de tout contact extérieure. Sans m'en rendre compte, je murmure quelques injures, puis je lève ma tête pour regarder le ciel grisâtre qui a pris place il n'y a pas si longtemps de cela. Je soupire longuement pour par la suite regarder mes chaussures immondes. La voiture s'arrête doucement devant Louis et moi, laissant un petit bruit bruyant derrière lui. Un homme âgé sors de celui-ci pour prendre mes bagages et m'ouvrir rapidement la porte. Je me tourne vers Louis, puis je lui dis calmement :

- Papa, tu n'as aucune pitié envers moi. Je n'ai rien fais cette fois-ci... et je ne vois pas pourquoi tu mets tant de confiance en cette école qu'à toi. Je ne veux pas partir.

- Il le faut.

- Mais, pourquoi ?

- Pour ton bien. 

- Mais...

- Idaya Anastasia Olivia Clarke, tu es assez grande maintenant pour te débrouiller toute seule, dit-il sèchement en me coupant la parole.

- Je n'ai que seize ans, et tu désire que je vive sans mon père qui m'a élevé lors de l'abandon de mère au début de ma naissance. Je ne comprends pas ton raisonnement. Pourquoi ? Pourquoi me rejettes-tu comme cela ? Ce n'est pas dans tes habitudes.

Il se contente de me jeter un petit regard, puis il soupire et dépose sa main droite sur mon épaule. Il ouvre la bouche, mais il la referme rapidement comme s'il cherchait des mots précis pour dire sa phrase qui est, selon moi, compliqué.

-Écoute... je suis conscient de l'effort que tu as fais pour ne pas créer de stupides bêtises, cependant... je veux énormément que tu y aille là-bas. Je le fais pour ton bien et non pour me débarrasser de toi. Fais moi confiance, Idaya. 

Je voulais m'opposer à son argument, mais l'envie de me battre contre Louis disparaît immédiatement en raison que je ne veux pas le quitter en laissant derrière moi un mauvais souvenir. Je mords l'intérieur de ma joue pour me forcer à ne pas dire une insulte qui pourrai le frustré ou le mettre en colère. Après mille réflexions et de mise en situation qui passa rapidement dans mon esprit, je décide d'obéir à mon père et d'accepter mon départ malgré le mystère qui l'entoure. Il me souris et il me prends doucement dans ses bras. 

- Tu me manque déjà, dis-je les larmes aux yeux tout en m'éloignant de mon père.

-  Je suis fière de toi, dit-il en souriant, maintenant va... tu vas être en retard si tu reste ici et n'oublie pas ma chérie que mon téléphone est toujours ouvert pour toi peu importe la situation.

Je lui souris et le sers dans mes bras une dernière fois. Je ne veux pas quitter l'endroit de ma naissance, mais je le fais pour lui, Louis, mon père de cinquante-deux ans qui commence à se faire vieux, maintenant. Je regarde une dernière fois mon père et entre lentement dans la voiture. Je lui jette un petit regard par la fenêtre d'un air inquiète, cependant un seul sourire de Louis fait disparaître toute mon inquiétude. Ensuite, la voiture se mis à rouler m'éloignant définitivement de mon père.  

( . . .)

Toujours en route vers l'école mystérieuse, je peux enfin voir, au loin, deux incroyables et gigantesques établissements. Le chauffeur, que je n'ai jamais su son nom puisque je ne l'ai pas adresser la parole durant toute le trajet, m'annonce que dans dix minutes nous serons bientôt à destination. Je regarde les arbres se défiler rapidement devant mes yeux tout en me demandant la raison pour laquelle mon père me fait déplacer dans cet endroit. J'ai passé seize ans dans une église au côté de mon cher père Louis et pourtant, je n'arrive malheureusement pas à le comprendre...

- Mademoiselle, préparez-vous nous serons dans très peu de temps arriver.
- D'accord dis-je surprise par sa voix ferme qui m'enleva rapidement de mes pensées. 



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