¢нαριтяє 6

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Je me tourne vivement vers Ethan et je lui dis :

- C'est quand arrêtera-tu de me suivre ?

- Jusqu'à ce que j'en ai assez.

Je lâche un petit grognement et je me retourne pour continuer à marcher dans le long couloir propre de l'école, tout en portant mes valises avec difficulté. Pourquoi suis-je ici ? pensais-je avec énervement. Je soupire de désespoir et de frustration. 

- Tu veux vraiment t'en aller d'ici ?

Je m'arrête tout en ferment les yeux. Puis, je me tourne doucement vers lui et je lui réponds :  

- Oui.

- Pourquoi ?

- Parce qu'on m'y a en quelque sorte forcer, dis-je en regardant le sol tout en soupirant.

- Ah, d'accord. Maintenant, que vas-tu faire puisque tu ne peux pas partir de cette    établissement ?

- Je n'en ai pas la moindre idée... C'est très frustrant, dis-je en donnant un coup de pied sur mes valises.

Je soupire d'agacement et je m'accroupis pour les ramasser. Ethan s'accroupis lui aussi et m'aide à remettre mes effets personnelles en place.

- Tu sais,  j'étais comme toi au début, puis j'ai réussi à aimer cette école.

Je le regarde attentivement et je me lève pour prendre dans ses mains ma petite valise. Je soupire tout en réfléchissant rapidement à la situation que je vis en ce moment.

- D'accord... je veux bien rester... parce que je n'ai pas le choix de toute façon. C'est la seule option, car le directeur m'empêche de partir et je ne vois pas comment je pourrai m'échapper de cette... école.

Ethan affiche un petit sourire au coin de ses lèvres puis, prends doucement mes valises de mes mains. Au contact de celles-ci, j'ai pu ressentir une petite décharge électrique qui m'alerta d'enlever rapidement mes mains. Il pose son regard sur moi et il sourit d'un sourire qui me donne étrangement froid dans le dos.

( . . . ) 

- Voilà, ta chambre. Prends ton temps de t'installer. Je reviens bientôt avec ton uniforme, dit Ethan en me regardant droit dans les yeux. 

- Merci pour tout à l'heure.

- De rien, dit-il en affichant un petit sourire au coin.

Il marche doucement vers le chemin opposé que nous avions pris ensemble. Je me tourne, lentement, face à la porte de ma chambre et j'observe attentivement les chiffres en or qui affichent «12». Je prends une grande inspiration et je relâche celle-ci pour par la suite l'ouvrir et entrer en douce.

- Bonjour, Idaya.

Je sursaute et je regarde la jeune fille, du même âge que moi, assis sur son grand lit de chambre. 

- Je me nomme Mia Novitch. Je suis ta partenaire de chambre, dit-elle en lâchant un petit rire d'amusement.

Mia est vraiment mignonne dans l'uniforme blanc de l'école :  elle a des beaux yeux bruns noisettes très pâles, un nez fin, des lèvres pulpeuses et une grande crinière noirs légèrement bouclé qui lui arrivent sur la moitié du dos. De plus, cette couleur de peau caramel lui va a ravi et ses dents blanches complètent sa magnifique beauté.

- Viens que je t'aide à enlever tes affaires, dit-elle en prenant mes valises.

Je lui souris et l'aide à enlever mes effets personnels pour les mettre, dans un endroit convenable, le beau et grand placard noir.

( . . . )

- Je suis surprise de voir comment cette école est immense et extraordinaire, dis-je en rangeant mon chandail dans un tiroir. 

- Ah, quand j'étais nouvelle comme toi, j'avais eu la même réaction. Mais, après tu vas finir par  t'habituer de cette environnement, crois moi.

Je lui souris et je prends doucement le dernier chandail de ses mains. Tout à coup, des cognements se fait entendre et je me dirige vers celle-ci sachant que c'est Ethan qui est derrière la porte. J'ouvre celle-ci et je remarque mon uniforme blanc dans les mains de celui-ci.

- Merci, dis-je en prenant mon uniforme.
- De rien, demain lève toi tôt... il faut être dans le bureau du vieux demain matin, dit-il en reculant doucement pour se retourner et partir.

Je soupire et je ferme la porte. Je mets rapidement mon uniforme dans un cintre et je m'effondre sur mon grand lit, fatigué par la journée d'aujourd'hui.

-  Être nouvelle c'est épuisant, n'est-ce pas ? Ne t'inquiète pas tout le monde est passer par là.

Je lui souris et je la regarde prendre sa serviette pour par la suite entrer dans notre salle de bain privée.

- Oui, c'est carrément assommant d'être nouvelle dans une école que je voudrais fuir, dis-je à moi-même.



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