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Je crois t'avoir surestimé.


Je voyais de ton être une lueur éternelle,

Là où tu n'es en réalité qu'une étincelle.


Ce soir là, sur ton visage de porcelaine,

De douloureuses perles salées sont apparues,

Suivies de près sur tes avants-bras nus,

De trop nombreuses marques de haine.


Caché dans mon arbre, je crevais avec toi.


Ce soir est passé, ta souffrance avec,

Pourtant à présent, je n'arrive plus à m'envoler en paix.

Comment avoir l'esprit tranquille, quand on sait

Que tu peux te briser comme du bois sec.


Voilà longtemps que je n'ai pas ressenti pareille émotion

Ce poids constant et douloureux,

Trop lourd à porter par temps houleux,

L'appréhension.

L'Âme Lumière |Terminé|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant