Julie, agée de 15 ans, habite avec sa mère au Niger, en Afrique et est en classe de 3e. Ce qu' elle ne sait pas encore, c'est que des événements vont venir bouleverser sa vie...
On a passé encore quelques heures à se faire des blagues bêtes puis on a fini par s'endormir.
Quand je me suis réveillée, ma tante et mon oncle étaient déjà partis au travail. J'étais donc seule avec Anna. Après avoir pris ma douche, je fis le p'tit déjeuner. Environ 3h plus tard, on frappa à la porte.
Bizarre! Mon oncle finit plus tard d'habitude. Ma tante aussi. Qui ça peut être? (pensai-je).
- c'est qui? ( demandai- je).
Aucune réponse. Et là, je me rappelle que je suis en Espagne. La personne derrière la porte ne doit surement pas comprendre ce que je dis. Alors j'ouvris la porte légèrement puis je guetta. Je ne vis personne. Là, j' ouvris totalement la porte et j'entendis un bouh! Je sursauta, la main sur le cœur. Quand j'apperçois le visage d'Antoine.
- abruti! Tu m'as fait peur! ( disai- je éssouflée par la peur).
- désolé mais fallait voir ta tête. ( dit-il en rigolant).
Je me retourne, les bras croisés mine boudante. Il me pris dans ses bras par le dos, les bras autour de ma taille et le menton sur mon épaule.
- allez, ne boude pas comme un bébé. C'était juste une blague.
Je détacha ses bras de ma taille et je le regarda.
- pourquoi t'es là?
- je suis venue t'inviter à venir chez moi.
- désolé, mais je viendrai pas.
- oh s'il te plaît. Je suis pas venu jusqu'ici pour que tu refuses quand même.
- ah mais c'est ta faute. Fallait prévenir avant de venir.
- tu refuses juste parce que t'es fâchée à cause de la blague?
- non c'est pas pour ça. Il n' y a personne à la maison à part Anna et moi, et je ne peux pas la laisser toute seule.
- alors emmène la avec toi.
- oui mais ma tante va se fâcher si elle apprend ça.
- tu pourras revenir avant qu'elle arrive. Ou alors appelle- la pour lui demander la permission.
- bon on y va. Il est 11h et ma tante finit autour de 17h. Et de toute façon, si je lui demande, je ne pense pas qu'elle acceptera.
J'appela Anna puis on s'en alla. On arriva chez le camion de glace, devant le goudron principal. Là, Antoine nous tenait bien fort Anna et moi.
- t'étais pas obligé de nous tenir aussi fort tu sais. ( disai-je après avoir traversé).
- oui je sais. Mais je devais le faire. Ce goudron est vraiment très dangereux surtout pour ceux qui n'ont pas l'habitude.
Après quelques ruelles, nous arrivons devant une très grande maison.
- allez les filles, entrez. ( sourit- Antoine).
C'est vraiment très grand à l'intérieur. Il y avait trois ménagères qui s'occupaient bien de la maison et derrière il y avait un beau jardin. Il nous a fait découvrir toute la maison puis après nous sommes revenus au salon. Il alluma la télé et donna la télécommande à Anna.
- au moins elle ne s'ennuira pas. ( dit-il). Maintenant dis- moi, t'aimes les jeux vidéos?
- oui j'aime bien mais, je suis pas forte à ça.
- c'est pas grave. Viens on va dans ma chambre. De toute façon, c'est soit ça, soit tu restes ici, à suivre des dessins de gamine de 6 ans alors que tu ne comprends rien.
- ok, je viens. En plus, j'ai pas dit que j'allais refuser.
On se rendit dans sa chambre.
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Il avait des casques de réalité virtuelle, des manettes, beaucoup de jeux vidéos et un grand écran dans sa chambre.
- bon on va commencer par un jeu de courses. Le premier à franchir la ligne d'arrivée gagne. ( explique- t'il).
- ok en jeu de course je suis assez douée je pense.
- alors là, c'est ce qu'on va voir.
On s'assit sur le lit, et on porta nos casques. Il démarra le jeu puis vient le décompte de 3 secondes et la partie commença. On roula tous les deux. Un moment, il s'arrêta même pour me laisser un peu d'avance.
- ne sois pas trop sûr de toi, je risque de te gagner bêtement. ( déclarai-je).
- je suis trop fort à ce jeu. Tu ne vas pas me battre.
Après il se mit à accélerer. Sur le panneau de course, je voyais que je n'étais pas très loin de la ligne d'arrivée alors je fonça à mon tour. Il finit par me rattraper et il allait me dépasser quand je le poussa sur le lit. Il tomba allongé, et moi je pus gagner la course.
- j'ai gagné! ( disai-je toute heureuse). Tu disais que t'étais trop fort à ce jeu mais je t'ai battu quand même.
- ah la tricheuse! ( souriait-il). Tu m'a poussé pour que je perde le contrôle de ma voiture.
- je ne vois pas du tout de quoi tu parles. ( ironisai-je en jouant l'innocente).
- tu vas me le payer. ( affirmait-il avec un sourire diabolique).
L'instant d'après, il se mit à me chatouiller. Je n'ai pas pu résister. Je me suis mise à rire en me tortillant sur le lit.
- par... par pitié... arrête. ( le suppliai-je).
- admet que t'as triché et j'arrête. (disait-il).
Vue que je n'avouais toujours pas il continua.
- ok, j'admet... j'ai triché... arrête je t'en pries.
Et il s'arrêta.
- ah tu vois quand tu veux. Là, on change de jeu. C'est un jeu de guerre. On sera dans la même équipe. Il y aura des zombies et celui qui se fait tuer en premier perd.
- comme t'as dit "celui", donc tu sais que c'est toi qui va perdre. ( me moquai-je).
- ouais c'est ça, mais cette fois pas de triche. Alors t'es prête?
