Hayden
C’est le grand jour ! Ce soir, nous partons pour le week-end prévu par Logan. J’ai commencé à faire les valises, je ne sais pas du tout où l’on va. La seule chose qu’il a bien voulu me dire c’est qu’on prenait l’avion. Je l’ai pris une fois dans ma vie et ça n’a pas étais ma meilleure expérience, donc là je commence légèrement a paniquer. Sam, lui, est tout excité et n’attend qu’une chose : de voir les nuages. Ce qui me stresse à chaque fois qu’il m’en fait pare. Mais tout va bien, car pour l’instant le plus important c’est : comment je vais faire pour tout rentrer dans cette foutue valise ?
J’ai mis autant de pulls que de shorts. Sans savoir où on va, comment savoir ce que l’on doit prendre ?
— Alors, prête pour ces petites vacances ? me lance Riley, revenu de son jogging.
— Oui. Mais je stresse. Beaucoup. Ça se voit ?
— Légèrement, répond-il sincèrement. Mais ça va aller, t’inquiète. Tu sais, où il vous amène ?
— Non, il ne m’a rien dit. Même pas le climat ! J’ai pris des pulls, des maillots de bain, des manteaux, des shorts. Je ne sais même pas comment je vais fermer la valise.
— Tu es au courant que ta valise ne doit pas peser plus de vingt-trois kilos ?
— Quoi ?! Mais…
— T’inquiètes pas, on va la peser et on fera un tri.
Riley part dans sa chambre chercher un pèse-valise.
Vingt-six kilos ! Je suis foutu…
Je m’assois sur mon lit, totalement désespéré.
— Désespère pas si rapidement. Je sais où tu vas, et tu n’as pas besoin de la moitié de ce qu’il y a là-dedans.
— Quoi ?! Tu ne pouvais pas me le dire avant, crétin !
Il se met à rire et comme à chaque fois, je fais de même.
Riley passe l’heure qui suit à m’aider à refaire ma valise ainsi que celle de mon fils. Du coup maintenant, je sais qu’il ne fera pas assez froid pour mettre un manteau, mais assez chaud pour les maillots et franchement, je suis soulagé. Je ne suis pas contre des vacances au ski à la montagne, mais à choisir, je préfère la plage.
Ma valise ne pèse plus que dix-sept kilos, sans les jeans, manteaux, pulls ou encore les gangs et les bonnets.
— Quand repars-tu, Riley ?
— Samedi, je repars pour L.A.
— Ça veut dire que je ne te verrais pas à mon retour, remarqué-je tristement.
— Non, mais normalement j’ai un concert à Washington, en mars. Je te réserverais des places.
— Wouah, je vais aller voir Ray en concert !
— Eh ouais, ma belle ! Rien de mieux.
Sans oser le dire, je pense à Logan, et je me dis que si, il y a mieux.
— J’espère être aux premières loges.
— Tu auras le pass V.I.P.
— Et niveau cœur, mon cher ami, toujours rien ? demandé-je quand nous reprenons notre sérieux.
— Et non, rien..
— Pourtant, avec toutes ces groupies…
— C’est seulement des ados en pleine crise d’hormones. Quand elles me disent, « je t’aime », je me demande si elles réalisent ce qu’elles disent quand même. Enfin, ça fait partie du métier.
Je le regarde, pas trop sûr de ses mots.
— Oui, j’en ai déjà profité, mais passons.
Je ris à ses aveux.
— Et avec Logan ?
Mon rire s’arrête net. Je n’ai pas trop parlé a mon meilleur ami ces temps si. Et je remarque que ça me manque un peu.
— Il s’entend à merveille avec Sam, passe beaucoup de temps avec lui, c’est un super père. Sam l’adore. Je suis heureuse que ça se passe bien.
— D’accord, mais avec toi ?
— Je… J’ai peur. Peur qu’il reparte, qu’il nous laisse. Mais je l’aime, tellement. Que s’il me le demandait, je l’épouserais sur le champ !
— Tu veux un conseil ? Arrêtes de te tracasser vie a font, parce que sinon tu le regretteras. Vous avez été séparé pendant six ans, tu devrais profiter de son retour. Tu as peur et c’est normal, mais tu ne devrais pas laisser cette peur te priver de ton bonheur. Tu ne fais que perdre plus de temps, princesse.
Les mots de Riley m’ouvrent les yeux. J’ai souffert de son absence pendant six ans, en souhaitant qu’il revienne. Et maintenant qu’il est là, je le repousse. Je devrais être heureuse de son retour et de rattraper ces six ans de perdus.
— Bon, je vais aller prendre une douche, il se lève et embrasse mon front avant de se diriger vers la salle de bain.
— Riley… Il s’arrête et me regarde. Merci.
Il me sourit simplement et disparé derrière la porte.
Il est déjà seize heures cinquante et Logan n’est toujours pas là. Je ne dois pas m’inquiéter, il a dû amener Sam manger un goûter ou comme ça. Je dois leur laisser un peu de moments à eux.
C’est une demi-heure plus tard que j’entends les deux hommes, que j’aime le plus au monde, entré.
— Salut maman. Logan m’a emmené manger une crêpe, et après, on a étais joué au foot. C’était super ! s’exclame mon fils en courant vers moi.
— Tu t’es bien amusé alors, je suis contente.
— Ouais, j’adore passer du temps avec Logan, exprime-t-il avant de courir dans sa chambre.
Logan entre dans la cuisine, un simple pantalon en toile marron et un tee-shirt noir col v, et pourtant, il est incroyablement sexy. Alors comme me l’a dit Riley, je profite et me jette sur ses lèvres. Il fait un pas en arrière sous la surprise, mais se rattrape rapidement en posant ses mains dans le bas de mon dos. Mon Dieu, je l’aime tellement, que même ces mots ne me semblent pas assez puissants.
— Que me vaut ce plaisir ? me demande-t-il, un sourire taquin au bord des lèvres.
— J’en avais envie.
Je passe mes mains autour de son cou en lui souriant.
— Moi aussi, j’en ai drôlement envie.
Il se jette sur mes lèvres, dans un baiser passionné.
— Maman, je peux prendre ma voiture télécommandée dans ma valise ? Cris mon fils, qui nous coupe dans notre baiser.
— Oui, chéri !
Logan pose son front contre le mien, et je ferme les yeux.
Je sens la chaleur de ses mains sur mes hanches et son souffle sur mon visage. L’avoir si proche efface toutes mes craintes, seul l’amour prend place.
— Je t’aime…
Ces mots s’échappent de mes lèvres sans le vouloir. J’ouvre les yeux et Logan me regarde, comme un enfant devant le père Noël.
— Je t’aime aussi !
Nous nous le somme déjà dit, mais cette fois, quelque chose a changé, comme si que cette fois c’était vrai et que plus jamais nous ne nous quitterons. Cette fois, j’y crois.
*
— Vite, Sam ! On va louper l’avion !
Je tire Sam d’une main et ma valise de l’autre, alors que Logan cours devant avec sa valise, mon sac et la petite valise de Sam.
— On y est ! dit Logan devant les portes, essoufflé. Je ne croyais pas y arriver.
— Moi non plus, avoué-je.
Je tends nos cartes d’embarquement et Sam sautille partout dans le couloir qui nous mène jusqu’à l’avion.
— Regarde maman, c’est l’avion qu’on va prendre ! s’exclame mon fils en me montrant l’engin par la vitre.
— Oui chéri, lui réponds-je, pas très rassuré.
Nous embarquons et s’installons à nos places, Sam près du hublot, moi au milieu et Logan à mes côtés.
— Mesdames et Messieurs, ici votre commandant de bord, le vol 817 en direction d’Orlando va bientôt décoller. Veuillez garder vos ceintures attachées tout le long du décollage. Nous espérons que vous feriez bon voyage dans notre compagnie.
Orlando. En Floride.
Je regarde Logan qui me sourit.
Puis l’avion commence à bouger et je me mets à fermer les yeux.
Logan prend ma main dans la sienne, ce qui me rassure.
— Ça va aller, me chuchote-t-il à l’oreille.
L’avion enfin dans les airs, Sam se calme un peu. Et moi, j’ouvre les yeux. Je me penche un peu pour voir l’extérieur et souris devant la beauté de ce paysage.
— T’as vu comme c’est beau, maman !
— Oui chéri, c’est magnifique.
Je regarde mon fils, avec émerveillement. Puis me tourne vers Logan.
— Merci.
— Non, merci à toi, de me laisser revenir dans ta vie, et dans la sienne.
Il pose sa main sur ma joue et je pose la mienne dessus. La chaleur de sa main me fait tellement de bien.
Je suis heureuse, tellement heureuse.
L’atterrissage se fait sans problèmes, mon fils tape dans la main du pilote en lui disant qu’il est trop fort, puis sort de l’engin.
Nous récupérerons nos valises, Sam monte sur celle de Logan, dont ce dernier pousse comme si qu’il était sur un circuit de formule 1. Un homme avec une pancarte où il y a écrit « Jones » nous attend devant un 4x4.
— Wouah, on a un chauffeur ? demande Sam.
— Non bonhomme, j’ai loué cette voiture.
— Ça veut dire quoi ?
— Que cette voiture est à nous pendant ce séjour.
— Trop cool !
J’installe Sam alors que Logan récupère les clés, je m’installe à l’avant et Logan nous rejoint.
— Près pour l’aventure ?
— Ouais !! Répondons mon fils et moi à l’unisson.
— Alors c’est parti !
*
Nous voilà à l’hôtel, vu qu’on est arrivé tard, nous avons mangé dans un petit restaurant, et nous sommes rentrés directement. Logan porte Sam qui s’est endormie sur sa chaise au restaurant. Le pauvre, il est épuisé. Il n’a pas fait les choses à moitié, c’est carrément un appart. Il y a un salon, une cuisine, une salle de bain et deux chambres. Il part poser Sam dans une chambre puis me rejoint dans la cuisine.
— Il est épuisé. Demain, on va à Disneyworld, j’espère qu’il sera content.
— Tu rigoles ? Juste le fait d’avoir pris l’avion, il était super content ! Puis Disney, c’est le rêve de tous les gosses et Sam adore.
— Je suis heureux de l’apprendre. Et toi ? Tu es heureuse ?
Je m’approche de lui, passe mes bras derrière sa nuque.
— Je suis avec les deux hommes de ma vie, à Orlando, je ne pouvais pas rêver mieux.
— Je suis l’homme de votre vie, mademoiselle Keller ?
— Vous en doutiez, monsieur Jones ?
Il m’embrasse pour toute réponse, emprisonnant mes joues dans ses grandes mains.
— Sérieusement Lo, j’y ai réfléchi, et je veux être avec toi. J’ai attendu six ans. Je veux plus attendre. Je t’aime.
— Mon Dieu, Hayden ! Je t’aime, je t’aime, je t’aime !!
Il m’embrasse, sur le nez, le front, les joues, les lèvres, partout. Il soulève mon haut et me le retire, puis me lèche de mon cou jusqu’au milieu de mes seins. En moins de deux, il défait mon soutien-gorge et en prend un en bouche.
Mon dieu !
J’attrape le bas de son tee-shirt et le retire rapidement. Je plonge mes yeux dans les siens, me laissant transporté par cette tempête de sable. Le désire et l’amour, reflète dans ses yeux. Je me sens tellement belle sous son regard. Tellement forte. Tellement tout. Avec lui, je pourrais tout faire, tout voir. Je l’aime tellement que ça me fait mal.
Il se jette sur mes lèvres, je pose mes mains sur son torse alors qu’il attrape mes fesses avant de me soulever et de m’emmener dans notre chambre.
Je pourrais plus m’en passer, ses mains, ses baisers, ses yeux, tous. Je deviens folle en sa présence.
Mon cœur bat le record de vitesse. Alors que nos langues livrent une bataille passionnée.
Comment j’ai survécu six ans sans lui ? Je crois bien que si Sam n’avait pas été là, je n’aurai pas réussi.
— Je t’aime, Lo, dis-je en le regardant dans les yeux ne pouvant m’empêcher de lui répéter encore et encore.
Il pose son front sur le mien. Je sens son souffle sur mon visage.
— Je t’aime aussi Hayden, tellement.
*
— Woua ! On est à Disneyworld ! Maman, maman regarde !
— Oui, je vois Sam.
Mon fils est surexcité, depuis que nous avons passé le panneau Disneyworld. Et j’avoue que moi aussi, c’est une première pour moi. Et y aller avec mon fils et Logan me rend encore plus heureuse.
Je regarde ce monde magique, avec autant d’admirations qu’une enfant. Le château est immense, face à nous.
— Regarde maman, il y a Peter Pan là-bas ! On peut y aller ?
— Bien sûr qu’on y va !
Après la photo avec Peter Pan, c’est parti pour les manèges. Sam court partout en tirant sur la manche de Logan. Arrivé midi, nous nous arrêtons prendre un hot-dog et de le manger en marchant. Nous tombons sur un spectacle, Logan porte Sam sur ses épaules pour qu’il puisse voir. Puis c’est reparti pour les attractions.
Pour le dîner, nous sommes partis manger au restaurant. Sam toujours surexcité nous réexpliquer toute notre journée au parc. Logan, grand enfant, c’est joint au jeu, et moi, je riais de les voir si enthousiasme. Quand les desserts arrivent, Sam dort sur la table.
— T’as fait un super boulot avec lui. Il est génial ce gosse.
— Merci. Et je suis sûr qu’il deviendra encore meilleur avec toi à ses côtés.
— Je l’espère. C’est tout ce que je souhaite, être à vos cotes.
Comme pour prouver ses dires, il se penche et m’embrasse.
Nous nous regardons dans les yeux un petit moment, je plonge dans cette vaste tempête, aux paillettes dorées que j’aime tant, puis on est interrompu par le serveur qui récupère nos assiettes.
Logan en profite pour demander l’addition. Je sors mon porte-monnaie de mon sac.
— Tu fais quoi là ? demande Logan en riant.
— Beh, je sors l’argent pour payer.
— Parce que tu crois que tu vas payer, range-moi ça.
— Hors de question, je peux payer ! Tu nous as offert ce voyage, je peux bien te payer un restaurant.
— Non, justement, je vous ai offert ce voyage, donc c’est moi qui paye.
Je lui lance un regard noir, mais laisse vite tomber, sachant que cela ne sert a rien de lutter contre Logan.
Une fois payé, il prend Sam dans ses bras et nous retournons à l’hôtel.
****
Logan
— Allez Logan, on va voir Spider-Man !
Sam me tire dans tous les sens. Pour ce deuxième jour, on a décidé d’aller à universel studio, et Sam est aux anges. Tout comme Hayden, elle regarde partout avec de grands yeux, avec cette étincelle d’enfant. Je suis heureux.
Sam décide de se faire maquiller en Spider-Man, et se met dans la peau de personnage. Ce qui nous fait bien rire.
Je regarde Hayden, qui observe son fils, plus heureuse que jamais. Elle est si belle. Demain, c’est le grand jour, j’ai décidé de faire ma demande. Ce n’était pas prévu, je me disais que vu que ça avait l’air d’aller, j’allais attendre, mais plus je la regarde et plus j’ai envie qu’elle devienne ma femme.
— Woua ! Regardez le château d’Harry Potter ! On peut rentrer dedans ?
— Je ne sais pas, champion. On va aller voir, lui réponds-je en lui ébouriffant les cheveux.
— Ha, attendez, il faut que j’aille aux toilettes, nous avertit Hayden.
— Vas-y on t’attend là.
— Mais dépêche-toi, quand même ! Lui dit Sam.
— Oui, oui.
Alors que Hayden est partie, nous partons nous asseoir sur une murette et j’en profite pour parler à Sam de ma demande.
— Et bonhomme, je voulais te parler d’un truc.
— D’homme à homme, tu veux dire ?
Je souris.
— Oui, d’homme à homme. Tu sais que je suis amoureux de ta maman ?
— Oui, elle aussi elle est amoureuse de toi, elle sourit beaucoup plus depuis que tu es avec nous.
— Ah oui ? demandé-je ravi.
— Oui, même qu’elle a toujours une photo de vous deux dans son sac.
Je souris, plus heureux que jamais.
— Et tu en penses quoi, toi ?
— Moi, je suis très content.
— Donc ça ne te dérangerait pas si je demande ta maman en mariage ?
— En mariage ? Ça veut dire que tu habiterais avec nous, tout le temps ?
— Si ta maman veut bien, oui.
— Non, ça serait plutôt bien. On pourrait jouer ensemble tous les jours, et faire plein de trucs, tous les deux. Comme mes copains font avec leur papa.
Quand j’entends ces mots, je me sens envahir d’une immense joie.
— Oui, exactement. Comme ils font avec leur papa !
— Alors oui, tu peux demander maman en mariage.
— Merci, champion. Par contre, c’est un secret, il ne faut rien dire à maman.
— D’accord, je suis trop fort pour garder les secrets.
Hayden revient, et on repart pour l’aventure, comme le dit Sam.
*
Chère Hayden, je t’écris ce petit mot pour te dire que tu es la femme de ma vie. Je l’ai su à la seconde où je t’es vu te déhancher sur cette piste de dance, totalement saoule d’ailleurs, mais tu étais tellement belle, je ne pouvais que tomber devant une femme comme toi. Malgré notre séparation, mes sentiments n’ont fait que grandir et te revoir six ans plus tard, aussi belle que la première fois que je t’ai vu, m’a confirmé ce que je savais déjà. Je veux passer ma vie avec toi, élever Sam et tous nos autres enfants avec toi.
Hayden Keller, veux-tu m’épouser ?
Voilà ce que j’ai écrit pour Hayden, et je vais lui donner ce soir. Nous venons de sortir d’un restaurant, et avons décidé de nos promenés dans un petit parc avant de rentrer.
— Je veux faire pipi ! annonce Sam.
— Viens.
— Laisse, dis-je à Hayden, j’y vais, j’ai vu des toilettes pas trop loin. Attends-nous là.
— D’accord.
Nous avançons avec Sam et quand nous sommes sûrs qu’elle nous voit plus se tape dans la main.
— Opération demande en mariage commence.
— On peut dire opération cobra, je trouve ça sonne mieux.
— Oui, si tu veux, rié-je.
— Et Logan, je sais que c’était le plan, mais j’ai très envie de faire pipi.
Je ris de plus belle.
Donc on va d’abord aux toilettes puis on se dirige vers le fleuriste. Sam choisit de belles roses rouges, et la dame nous fait un bouquet, j’écris mon mot sur une carte et l’accroche au bouquet. Puis nous nous dirigeons dans un petit magasin pour acheter un cadenas. Car Sam m’a expliqué que sa mère lui avait dit qu’a Paris, il y a un pont où les amoureux accrochent des cadenas pour qu’ils restent toujours ensemble. Et il est tout excité à l’idée de faire pareil. Je tends le bouquet à Sam quand je repère Hayden accoudée contre un pont qui traverse le lac.
— Tiens maman, c’est pour toi ! clame Sam, en lui tendant le bouquet.
— Ho merci mon chéri.
Elle le serre fort dans ces bras.
— Lis la carte.
Elle le regarde en souriant puis au fur et à mesure de sa lecture elle perd son sourire et les larmes prennent place au coin de ses yeux. Je mets un genou à terre et sors l’écrin où se trouve la bague. Elle lève les yeux vers moi, j’y vois tout l’amour qu’elle ressent, toute la tendresse. Mon cœur bat à cent à l’heure.
— Alors, qu’en penses-tu ?
— Tu veux maman ?
Elle nous regarde tour à tour.
— Oui ! Oui, bien sûr que je veux être ta femme, Lo !
Je passe la bague à son doigt et la prends dans mes bras en l’embrassant. À cet instant, je suis le plus heureux des hommes. Jamais je n’aurais cru être là un jour. Je l’ai voulu dès l’instant où je l’ai vu.
Ce jour-là, quand elle est arrivée dans l’appartement, ses habilles tremper, collé à son corps et qu’elle m’ait dit « je te veux, Logan », j’ai cru mourir. À cet instant j’ai su que c’était elle et pas une autre. Que j’étais épris d’elle. Que mon cœur l’avait choisi, elle ! Et pourtant, il y a eu son frère, puis Hugo, je croyais finir ma vie dans une cellule ou entre quatre planches. Mais je suis là, avec la femme de ma vie et mon fils. Ma vie n’a étais que des imprévus, mais c’est grâce à eux que je suis là aujourd’hui et je souhaite n’être nul par ailleurs. Je l’aime. Ses longs cheveux blonds, ses yeux couleur des océans où j’adore me noyer, ses lèvres pleines qui me font tourner la tête, ses fines mains qui me procurent des frissons à chaque fois qu’elles se posent sur moi. J’aime tout. Sa gentillesse. Sa générosité. Sa douceur. J’aime le petit pli entre ces sourcils quand elle s’énerve.
Je l’aime tout entière.
— Berk ! se plaint Sam en nous regardant, ce qui nous fait rire. Donc ça veut dire qu’on va vivre tous les trois ? Et que je pourrais faire plein de trucs avec Logan ?
— Oui, tu es content ? Ça te convient ? Demande Hayden soudain inquiète.
— Oui, je suis super content ! Maintenant, on peut accrocher le cadenas ?
— Vous avez acheté un cadenas ?
— Oui, pour l’accrocher comme sur le pont de Paris. Comme ça on sera ensemble pour toujours.
Je jette un coup d’œil à Hayden, qui me sourit.
— Tu as raison mon chéri, on va le faire.
On marque nos trois initiales, et accroche le cadenas. Je donne la clé à Sam et le pose sur mes épaules pour qu’il puisse jeter la clé aussi loin que possible.
— C’est définitif, vous ne vous débarrasserez jamais de moi.
— Ça tombe bien, on n’a aucune envie de te laisser partir, me répond Hayden.
Je fais descendre Sam, il prend sa mère dans ses bras.
— Je t’aime maman. Puis il se tourne vers moi et entoure ma taille. Je t’aime aussi… papa.
Je regarde ce petit gars, mon fils, complètement sous le choc. Il vient de m’appeler papa ? Je ne rêve pas. Je souris. J’en ai les larmes aux yeux. Hayden me regarde aussi émue que moi.
Je me baisse et serre mon fils dans mes bras.
— Je t’aime aussi, fiston.
Je sens une larme coulée le long de ma joue et je vois Hayden, les larmes aux yeux et le sourire aux lèvres. Je me lève en gardant Sam dans un bras et enroule l’autre autour des épaules de la femme de ma vie.
Ça y est, nous y sommes arrivés, tous les deux enfin réuni avec ce petit bonhomme.
Je ne pouvais pas rêver mieux.
Ma nouvelle vie commence ici, et je ne risque plus de la laisser…
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Hayden [Terminé]
RomanceAprès une année compliquée Hayden entre a l'universite plus forte que jamais. Les garçons c'est fini pour elle, son objectif: réussir son année et oubliée la précédente Mais malheuresement on ne peut pas tout prévoir. Logan Jones n'était pas prévu...