Dαrlιɴɢ

𝓬𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 𝟐𝟏

LUCY

Au début surpris de ma déclaration, il devient vite détendu et me sourit avec quelques rougeurs sur ses joues.

- Moi aussi, je t'aime.

Mon coeur tambourine un peu plus fort, et c'est avec joie que je le suis quand il me dit de le suivre.

- J'ai préparé un petit truc... C'est pas grand chose, mais j'espère que ça te fera plaisir.

J'acquiesce, étant sûre que ça va me plaire. Nous passons par un petit chemin de terre, pour nous retrouver dans un endroit boisé. Les arbres nous entourent, et l'herbe fraîche accueille nos pas enthousiastes. Je remarque plus loin une nappe de pique-nique et un panier repas. Je m'avance presque en courant, persuadée que c'est pour nous.

- Lucy ?

Je ne l'écoute pas et m'assois sans gêne sur le tapis à carreaux rouge et blanc. Il accourt vers moi, et me fixe, un peu gêné.

- Lucy... C'est pas à nous, ça...

Je fronce les sourcils jusqu'à que l'information monte à mon cerveau.

- Merde !

Je me relève précipitamment, et je m'excuse à qui veux bien m'entendre.

- Je devrais arrêter de me précipiter sans rien savoir, baragouiner-je.

Je place la nappe correctement là où je me suis assise comme ça : ni vu, ni connu. Quand je me retourne pour demander à Natsu où est-ce qu'on doit aller, il fait une drôle de grimace.

- Euh... Tu vas bien ?

Et il explose de rire. Quoi ? Pourquoi ? Je regarde autour de moi pour voir s'il y a quelque chose de drôle qui se passe, mais absolument rien, à part des arbres et le soleil qui se couche. Je le regarde, perplexe par son fou rire incontrôlable.

- Pourquoi tu ris... ?

- Tu avais l'air si... désolée !

Puis il se remet à rire, la bouche grande ouverte. Mais, enfin, j'avais l'air si quoi ?

- Arrête de rire, imbécile ! Dis moi !

Il se calme un peu, puis je le vois s'assoir sur la nappe, tranquillement, les larmes aux yeux dû à son fou rire. Il me lance un regard en coin, et pose sa main à côté de lui.

- Viens, assieds-toi, dit-il avec un sourire taquin.

- Tu te fous de moi, Natsu ?

- Allez, viens. C'était une petite blague pour détendre l'atmosphère.

Je lève les yeux au ciel, l'atmosphère était déjà très bien détendu je trouve. Je m'installe à ses côtés mais pas trop non plus, pour lui faire comprendre que c'était une blague nulle.

- J'espère que t'as pas mangé.

Je tourne la tête sur le côté, et ne lui répond pas. Je l'entends ouvrir le panier repas, et déballer quelque chose.